Attendu à Abidjan, ce lundi 23 décembre, l’ex président de l’Assemblée nationale (PAN), Guillaume K. Soro. a atterri ailleurs ; l’avion le transportant de l’aéroport de Paris-Le Bourget, (13 km au nord-est de la capitale française), a été « dérouté », de sources officielles.
Un communiqué de l’Agence Nationale de l’Aviation (ANAC) indique pourtant que « le 20 décembre 2019, conformément à la réglementation, l’autorisation d’atterrissage a été accordée par les autorités ivoiriennes ».
Le texte relève également que c’est de son propre chef que Guillaume Soro alors que l’avion en provenance de la France pour la Côte d’Ivoire survolait le Burkina Faso a demandé que son vol soit dérouté vers le Ghana.
«Au cours du vol qui a débuté ce lundi 23 décembre 2°019, à 7h GMT (8h Paris), poursuit le texte, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro a, de son propre chef, par l’intermédiaire de Monsieur Amer Moujar, réprsentant l’agence Trip support service, demandé que l’avion le transportant qui survolait le burkina Faso soit dérouté vers Accra. Les autorités ivoiriennes lui ont confirmé l’autorisation de se poser à Abidjan ; mais malgré ses assurances Monseiur Kigbafori a dérouté le vol sur l’aéroport d’Accra où il s’est posé à 14h16 mn ».
Les autorités ivoiriennes n’ont en aucun cas empêché l’atterrissage de vol à l’aéroport d’Abidjan, précise le communiqué signé du DG de l’ANAC..
Du côté des partisans du président de GPS (Générations et Peuples Solidaires), l’on accuse les autorités ivoiriennes d’être à l’origine de ce changement de destination à la dernière minute.
Alain Lobognon membre de Générations et peuples solidaires (GPS) a indiqué au cours d’une conférence dans l’après-midi, à la Riviera Golf, que
le comité d’organisation de l’accueil de leur candidat à la présidentielle de 2020, a reçu un document qui confirme que l’avion de Soro a été détourné par les autorités aéroportuaires de Côté d’Ivoire.
Face à la presse qui a voulu savoir si effectivement un mandat d’arrêt aurait été émis contre Guillaume Soro, Alain Lobognon déclare ceci : « Nous apprenons à l’instant, à travers votre question, qu’un mandat d’arrêt existerait contre le président Guillaume Soro. Ni monsieur Soro, encore moins ses proches ne sont informés de l’existence d’un mandat d’arrêt ».
Selon lui, « s’il existait un mandat arrêt contre Soro, il faut regretter que la démocratie en Côte d’Ivoire soit torpillée par une falsification qui voudrait qu’il y ait un manque de transparence au niveau des poursuites judiciaires ».
Il n’a pas manqué de souligner également que le dispositif policier mis en place durant cette journée à Abidjan ne permettait pas d’aller accueillir le président Soro, conformément aux dispositions d’accueil du GPS.
JOB et R. K
Un communiqué de l’Agence Nationale de l’Aviation (ANAC) indique pourtant que « le 20 décembre 2019, conformément à la réglementation, l’autorisation d’atterrissage a été accordée par les autorités ivoiriennes ».
Le texte relève également que c’est de son propre chef que Guillaume Soro alors que l’avion en provenance de la France pour la Côte d’Ivoire survolait le Burkina Faso a demandé que son vol soit dérouté vers le Ghana.
«Au cours du vol qui a débuté ce lundi 23 décembre 2°019, à 7h GMT (8h Paris), poursuit le texte, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro a, de son propre chef, par l’intermédiaire de Monsieur Amer Moujar, réprsentant l’agence Trip support service, demandé que l’avion le transportant qui survolait le burkina Faso soit dérouté vers Accra. Les autorités ivoiriennes lui ont confirmé l’autorisation de se poser à Abidjan ; mais malgré ses assurances Monseiur Kigbafori a dérouté le vol sur l’aéroport d’Accra où il s’est posé à 14h16 mn ».
Les autorités ivoiriennes n’ont en aucun cas empêché l’atterrissage de vol à l’aéroport d’Abidjan, précise le communiqué signé du DG de l’ANAC..
Du côté des partisans du président de GPS (Générations et Peuples Solidaires), l’on accuse les autorités ivoiriennes d’être à l’origine de ce changement de destination à la dernière minute.
Alain Lobognon membre de Générations et peuples solidaires (GPS) a indiqué au cours d’une conférence dans l’après-midi, à la Riviera Golf, que
le comité d’organisation de l’accueil de leur candidat à la présidentielle de 2020, a reçu un document qui confirme que l’avion de Soro a été détourné par les autorités aéroportuaires de Côté d’Ivoire.
Face à la presse qui a voulu savoir si effectivement un mandat d’arrêt aurait été émis contre Guillaume Soro, Alain Lobognon déclare ceci : « Nous apprenons à l’instant, à travers votre question, qu’un mandat d’arrêt existerait contre le président Guillaume Soro. Ni monsieur Soro, encore moins ses proches ne sont informés de l’existence d’un mandat d’arrêt ».
Selon lui, « s’il existait un mandat arrêt contre Soro, il faut regretter que la démocratie en Côte d’Ivoire soit torpillée par une falsification qui voudrait qu’il y ait un manque de transparence au niveau des poursuites judiciaires ».
Il n’a pas manqué de souligner également que le dispositif policier mis en place durant cette journée à Abidjan ne permettait pas d’aller accueillir le président Soro, conformément aux dispositions d’accueil du GPS.
JOB et R. K
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