La Société de transport abidjanais (Sotra) a organisé un déjeuner de presse avec les professionnels des médias le jeudi 26 décembre 2019 dans un hôtel d’Abidjan-Marcory sur le thème : « La Sotra face aux défis de la mobilité urbaine à Abidjan ».
Selon Méïté Bouaké, directeur général de la Sotra, le dernier rapport de la Banque mondiale sur la compétitivité de la ville d’Abidjan révèle que 80% des déplacements se font à pieds ou dans des transports non-conventionnels, et que le manque de mobilité fait perdre à la Côte d’Ivoire 4 à 5% de son Produit intérieur brut (Pib). D’où le choix de faire de la mobilité urbaine, un levier important pour l’amélioration des conditions de vie des populations abidjanaises. À l’en croire, le gouvernement a entrepris des réformes portant sur la gouvernance des transports.
Les offres de la Sotra
Au cours de ce déjeuner, Méïté Bouaké a étalé les offres de la Sotra en terme de capacité opérationnelle afin de relever les défis de la mobilité urbaine. Il a dit : « La Sotra aujourd’hui, c’est 1200 autobus, c’est l’acteur de transport de 850 mille voyageurs par jour. C’est 122 mille lignes express par nos bus. Au nombre de ces lignes, il faut noter qu’à la faveur de la disposition des gares anarchiques, la Sotra a créé de nouvelles dessertes. Il s’agit notamment de 9 lignes ‘’Monbus’’, de 18 lignes sans interruption de charge (les navettes). C’est aussi les productions d’autobus à gaz naturels dans son parc pour un transport. La Sotra aujourd’hui, c’est des cartes de bus digitalisées. Nous sommes aujourd’hui à environ 350 mille abonnés avec des cartes digitalisées. Du point de vue social, la Sotra, c’est un effectif de 5169 agents». Il a indiqué que la Sotra dispose également d’un institut de formation, d’une industrie, et une agence de voyage et de tourisme. Selon le premier responsable, la société a offert près de 3 mille emplois directs entre 2014 et 2019, pour plus de 7 mille stages de validation de diplômes.
Les perspectives de la Sotra face à la mobilité urbaine
Au titre des perspectives, Méïté Bouaké, Dg de Sotra a déclaré : « En terme opérationnel, la Sotra à fin 2020, ce serait plus de 1700 véhicules en circulation. Nous avons aussi un projet qui fait l’objet de beaucoup de questionnement. Nous allons nous concentrer sur l’acquisition de bateaux-bus pour redynamiser ce secteur lagunaire». La Société prévoit également l’industrialisation à travers l’assemblage des minicars à Abidjan. Au nombre des perspectives, il y a la dé-monétarisation du transport au profit de la carte digitale avec une prévision de 600 mille abonnés dans le cadre du projet ‘’e-transport’’. Elle prévoit aussi la construction de nouvelles structures infrastructures et la restructuration du milieu du transport avec la création de réseaux urbains. Aux dires du Dg, l’assemblage des autobus dans les prochains mois va générer environ 150 emplois directs et 2mille emplois indirects. Évoquant le volet de la sécurité particulièrement le vol dans les bus de compagnie, Méïté Bouaké a dit prendre le problème au sérieux. Pour lui, seule l’augmentation de la capacité opérationnelle de la Sotra peut résoudre le phénomène. Quant au refus du billet de 2 mille francs par les chauffeurs de la compagnie, le directeur a dit : « Les faussaires de billets avaient mis leur dévolu sur les billets de 2000 francs. Il arrivait à un moment donné que tous les billets de 2000 mille francs qu’on collectait sur le réseau, c’était des faux billets. Et quand c’est comme cela, c’est le conducteur qui est chargé de rembourser ». C’est pour éviter tous ces problèmes que la compagnie vise la dé-monétarisation selon Méïté Bouaké. Au terme de ce déjeuner de presse, il a traduit sa reconnaissance au président de la République et au Premier ministre pour leur soutien.
TAB avec KN
Selon Méïté Bouaké, directeur général de la Sotra, le dernier rapport de la Banque mondiale sur la compétitivité de la ville d’Abidjan révèle que 80% des déplacements se font à pieds ou dans des transports non-conventionnels, et que le manque de mobilité fait perdre à la Côte d’Ivoire 4 à 5% de son Produit intérieur brut (Pib). D’où le choix de faire de la mobilité urbaine, un levier important pour l’amélioration des conditions de vie des populations abidjanaises. À l’en croire, le gouvernement a entrepris des réformes portant sur la gouvernance des transports.
Les offres de la Sotra
Au cours de ce déjeuner, Méïté Bouaké a étalé les offres de la Sotra en terme de capacité opérationnelle afin de relever les défis de la mobilité urbaine. Il a dit : « La Sotra aujourd’hui, c’est 1200 autobus, c’est l’acteur de transport de 850 mille voyageurs par jour. C’est 122 mille lignes express par nos bus. Au nombre de ces lignes, il faut noter qu’à la faveur de la disposition des gares anarchiques, la Sotra a créé de nouvelles dessertes. Il s’agit notamment de 9 lignes ‘’Monbus’’, de 18 lignes sans interruption de charge (les navettes). C’est aussi les productions d’autobus à gaz naturels dans son parc pour un transport. La Sotra aujourd’hui, c’est des cartes de bus digitalisées. Nous sommes aujourd’hui à environ 350 mille abonnés avec des cartes digitalisées. Du point de vue social, la Sotra, c’est un effectif de 5169 agents». Il a indiqué que la Sotra dispose également d’un institut de formation, d’une industrie, et une agence de voyage et de tourisme. Selon le premier responsable, la société a offert près de 3 mille emplois directs entre 2014 et 2019, pour plus de 7 mille stages de validation de diplômes.
Les perspectives de la Sotra face à la mobilité urbaine
Au titre des perspectives, Méïté Bouaké, Dg de Sotra a déclaré : « En terme opérationnel, la Sotra à fin 2020, ce serait plus de 1700 véhicules en circulation. Nous avons aussi un projet qui fait l’objet de beaucoup de questionnement. Nous allons nous concentrer sur l’acquisition de bateaux-bus pour redynamiser ce secteur lagunaire». La Société prévoit également l’industrialisation à travers l’assemblage des minicars à Abidjan. Au nombre des perspectives, il y a la dé-monétarisation du transport au profit de la carte digitale avec une prévision de 600 mille abonnés dans le cadre du projet ‘’e-transport’’. Elle prévoit aussi la construction de nouvelles structures infrastructures et la restructuration du milieu du transport avec la création de réseaux urbains. Aux dires du Dg, l’assemblage des autobus dans les prochains mois va générer environ 150 emplois directs et 2mille emplois indirects. Évoquant le volet de la sécurité particulièrement le vol dans les bus de compagnie, Méïté Bouaké a dit prendre le problème au sérieux. Pour lui, seule l’augmentation de la capacité opérationnelle de la Sotra peut résoudre le phénomène. Quant au refus du billet de 2 mille francs par les chauffeurs de la compagnie, le directeur a dit : « Les faussaires de billets avaient mis leur dévolu sur les billets de 2000 francs. Il arrivait à un moment donné que tous les billets de 2000 mille francs qu’on collectait sur le réseau, c’était des faux billets. Et quand c’est comme cela, c’est le conducteur qui est chargé de rembourser ». C’est pour éviter tous ces problèmes que la compagnie vise la dé-monétarisation selon Méïté Bouaké. Au terme de ce déjeuner de presse, il a traduit sa reconnaissance au président de la République et au Premier ministre pour leur soutien.
TAB avec KN