Charles Blé Goudé veut rencontrer le président de la République, Alassane Ouattara. L’ex-leader des jeunes patriotes encore en résidence sous condition à la Haye relativement à la suite de son procès devant la Cour pénale internationale (Cpi), a traduit cette volonté, ce samedi 4 janvier 2020.
Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) adressait un message aux Ivoiriens à la faveur du nouvel an, mais également pour réagir sur certains aspects de son actualité, notamment sa récente condamnation à 20 ans d’emprisonnement par la justice ivoirienne.
Malgré ces déboires judiciaires au pays, Charles Blé Goudé a rappelé son engagement, dès son acquittement en janvier 2019 par la Cpi, de rencontrer tous les acteurs politiques ivoiriens y compris les tenants du pouvoir actuel, pour parler de paix et de réconciliation. « Je reste toujours attaché et fidèle à cette démarche de paix de laquelle rien ne pourra me détourner. Pour moi, la réconciliation n’est pas une option, mais une obligation, voire une nécessité qui doit fédérer tous les acteurs de la vie politique ivoirienne. Ensemble, réunis autour de la mère-patrie, nous devins apaiser le climat social et politique. C’est un devoir pour nous ».
C’est pour traduire ce devoir en acte que le dernier ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo a décidé de faire le pas vers le tenant actuel du pouvoir. « Pour prendre une part active à cette exaltante mission de paix que je me suis confié moi-même, je tends toujours la main au président Alassane Ouattara. Cette requête que je formule et à laquelle je tiens, sera actée par un courrier officiel que la direction de mon parti, le Cojep, portera aux autorités de mon pays dans les jours à venir ». Charles Blé Goudé tient à ce dialogue avec le chef de l’Etat pour tourner la page de la crise et des moments douloureux que les Ivoiriens ont vécus. « Nous devons nous parler, monsieur le président de la République.
Tout de qui est excessif finit par devenir insignifiant. Une crise, elle naît, elle se développe et elle finit un jour. Arrêtons de remuer le couteau dans une plaie à peine cicatrisée. Face à la situation que traverse notre pays, nos égos, nos ambitions politiques ne doivent pas prendre le pas sur la vie des Ivoiriens », appelle le leader du Cojep pour qui il faut exclure la violence et les coups de force de la vie politique. Car, souligne-t-il, « pour moi, la seule et unique voie pour parvenir au pouvoir demeure la voie des urnes ».
Malheureusement, fait noter l’orateur, la météo politique qu’il est donné de voir n’est pas rassurante pour l’an 2020, année électorale, décisive et sensible. Aussi, invite-t-il les chefs traditionnels et les chefs religieux à prendre leur place « dans l’œuvre complexe de la réconciliation qui peine à prendre forme ». « Leur engagement dans ce sacerdoce peut aider à recoudre le tissu socio-politique qui reste toujours fragile », estime Charles Blé Goudé.
F.D.B
Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) adressait un message aux Ivoiriens à la faveur du nouvel an, mais également pour réagir sur certains aspects de son actualité, notamment sa récente condamnation à 20 ans d’emprisonnement par la justice ivoirienne.
Malgré ces déboires judiciaires au pays, Charles Blé Goudé a rappelé son engagement, dès son acquittement en janvier 2019 par la Cpi, de rencontrer tous les acteurs politiques ivoiriens y compris les tenants du pouvoir actuel, pour parler de paix et de réconciliation. « Je reste toujours attaché et fidèle à cette démarche de paix de laquelle rien ne pourra me détourner. Pour moi, la réconciliation n’est pas une option, mais une obligation, voire une nécessité qui doit fédérer tous les acteurs de la vie politique ivoirienne. Ensemble, réunis autour de la mère-patrie, nous devins apaiser le climat social et politique. C’est un devoir pour nous ».
C’est pour traduire ce devoir en acte que le dernier ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo a décidé de faire le pas vers le tenant actuel du pouvoir. « Pour prendre une part active à cette exaltante mission de paix que je me suis confié moi-même, je tends toujours la main au président Alassane Ouattara. Cette requête que je formule et à laquelle je tiens, sera actée par un courrier officiel que la direction de mon parti, le Cojep, portera aux autorités de mon pays dans les jours à venir ». Charles Blé Goudé tient à ce dialogue avec le chef de l’Etat pour tourner la page de la crise et des moments douloureux que les Ivoiriens ont vécus. « Nous devons nous parler, monsieur le président de la République.
Tout de qui est excessif finit par devenir insignifiant. Une crise, elle naît, elle se développe et elle finit un jour. Arrêtons de remuer le couteau dans une plaie à peine cicatrisée. Face à la situation que traverse notre pays, nos égos, nos ambitions politiques ne doivent pas prendre le pas sur la vie des Ivoiriens », appelle le leader du Cojep pour qui il faut exclure la violence et les coups de force de la vie politique. Car, souligne-t-il, « pour moi, la seule et unique voie pour parvenir au pouvoir demeure la voie des urnes ».
Malheureusement, fait noter l’orateur, la météo politique qu’il est donné de voir n’est pas rassurante pour l’an 2020, année électorale, décisive et sensible. Aussi, invite-t-il les chefs traditionnels et les chefs religieux à prendre leur place « dans l’œuvre complexe de la réconciliation qui peine à prendre forme ». « Leur engagement dans ce sacerdoce peut aider à recoudre le tissu socio-politique qui reste toujours fragile », estime Charles Blé Goudé.
F.D.B