APA - Condamné par contumace, à 20 ans d’emprisonnement, par le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau, Charles Blé Goudé, a décidé de saisir la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, la Cour européenne des droits de l’Homme et la Cour pénale internationale (CPI), dans une adresse aux Ivoiriens via Facebook samedi, à l’occasion du nouvel an.
« Après concertation avec mes avocats, j’ai décidé de saisir les institutions suivantes : la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, la Cour européenne des droits de l’Homme et la Cour pénale internationale afin que force revienne au droit », a déclaré Blé Goudé.
Il a fait remarque qu’il « ne veut braver personne, mais engage cette initiative afin qu’ il ne soit plus permis, jamais, que le régime d’Abidjan piétine permanemment (les) droits et (les) libertés comme bon lui semble ».
Les autorités ivoiriennes « savent bien que je suis ici à La Haye, au Pays-Bas, depuis plus de six ans, par leur volonté de me voir répondre des faits postélectoraux devant la Cour pénale internationale », a ajouté l’ex-chef des « Jeunes patriotes » ivoiriens.
Concernant les faits de meurtres et de viols qui lui sont reprochés par la justice ivoirienne, M. Blé Goudé a insisté avoir été « condamné de manière expéditive en moins d’une journée de procès » sans qu’il ait de témoins à la barre.
« Est-il besoin pour moi de rappeler que ces mêmes faits relatifs à la période post-électorale (ivoirienne de 2010-2011), j’ai déjà été jugé et acquitté par la CPI à l’issue de cinq années de procédure, encore pendante et qui me maintient encore à La Haye », a-t-il poursuivi.
Les débats au niveau de la Cour pénale internationale, soulignera-t-il, ont été publics, le monde entier en est témoin, les autorités de son pays aussi, « à moins de faire preuve d’un aveuglement volontaire » vis-à-vis de ce procès.
M. Blé Goudé s’est interrogé de savoir si c’est cela donc « le sens de l’expression tout est bouclé, tout est géré, tout est calé (en allusion à la présidentielle de 2020), devenue aujourd’hui le slogan du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), le parti au pouvoir ».
« Face à cet harcèlement judiciaire dont je suis l’objet, face à cette instrumentalisation de la justice, dans le seul but de m’écarter en tant qu’adversaire politique du débat dans mon pays, je n’ai pour seul recours que le droit », a-t-il dit.
Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Blé Goudé, a été condamné lundi par le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau à 20 ans de prison ferme, avec 10 ans de privation de ses droits civiques et un mandat d’arrêt émis contre lui, dans le cadre de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.
AP/ls/APA
« Après concertation avec mes avocats, j’ai décidé de saisir les institutions suivantes : la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, la Cour européenne des droits de l’Homme et la Cour pénale internationale afin que force revienne au droit », a déclaré Blé Goudé.
Il a fait remarque qu’il « ne veut braver personne, mais engage cette initiative afin qu’ il ne soit plus permis, jamais, que le régime d’Abidjan piétine permanemment (les) droits et (les) libertés comme bon lui semble ».
Les autorités ivoiriennes « savent bien que je suis ici à La Haye, au Pays-Bas, depuis plus de six ans, par leur volonté de me voir répondre des faits postélectoraux devant la Cour pénale internationale », a ajouté l’ex-chef des « Jeunes patriotes » ivoiriens.
Concernant les faits de meurtres et de viols qui lui sont reprochés par la justice ivoirienne, M. Blé Goudé a insisté avoir été « condamné de manière expéditive en moins d’une journée de procès » sans qu’il ait de témoins à la barre.
« Est-il besoin pour moi de rappeler que ces mêmes faits relatifs à la période post-électorale (ivoirienne de 2010-2011), j’ai déjà été jugé et acquitté par la CPI à l’issue de cinq années de procédure, encore pendante et qui me maintient encore à La Haye », a-t-il poursuivi.
Les débats au niveau de la Cour pénale internationale, soulignera-t-il, ont été publics, le monde entier en est témoin, les autorités de son pays aussi, « à moins de faire preuve d’un aveuglement volontaire » vis-à-vis de ce procès.
M. Blé Goudé s’est interrogé de savoir si c’est cela donc « le sens de l’expression tout est bouclé, tout est géré, tout est calé (en allusion à la présidentielle de 2020), devenue aujourd’hui le slogan du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), le parti au pouvoir ».
« Face à cet harcèlement judiciaire dont je suis l’objet, face à cette instrumentalisation de la justice, dans le seul but de m’écarter en tant qu’adversaire politique du débat dans mon pays, je n’ai pour seul recours que le droit », a-t-il dit.
Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Blé Goudé, a été condamné lundi par le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau à 20 ans de prison ferme, avec 10 ans de privation de ses droits civiques et un mandat d’arrêt émis contre lui, dans le cadre de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.
AP/ls/APA