Au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir l’Assemblée générale de l’Union postale universelle (Upu), le secteur de La Poste se porte mal. Les travailleurs de La Poste ont entamé une manifestation pacifique, hier, au Plateau. Joint au téléphone, Kangah Jeancler secrétaire général du Syntraposte-Ci a fait le point de la journée du lundi 6 janvier et livre les vrais mobiles de ce débrayage. « La grève a eu lieu. Et elle a été suivie largement à près de 90%. Tous les bureaux d’Abidjan et de l’intérieur du pays sont restés fermés. Nous avons rencontré le directeur de cabinet du ministre. Nous avons rencontré la Direction générale. Ce mardi, nous avons décidé d’organiser une Assemblée générale pour informer l’ensemble des collègues de nos démarches. Les lignes ont bougé. En réalité, notre problème n’est pas seulement les arriérés de salaires. Ces arriérés de salaires sont le déclencheur de notre mouvement. Le problème de La Poste est la non application des textes, des décrets », a-t-il expliqué. Une autre source a affirmé : « Les travailleurs sont là, ils veulent faire du bruit pour se faire entendre. Le ministre a été saisi de la question et il est allé voir le Premier ministre pour régler la question. Mais il se trouve que l’Etat avait déjà décaissé de l’argent pour épurer tous les arriérés. Où est passé cet argent ? C’est là que se trouve la problématique. On veut organiser l’Upu alors que ceux qui portent La Poste en Côte d’Ivoire sont sans salaire ». Ils sont environ 800 employés qui sont en colère
F.C
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