Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, a souhaité vendredi que le dialogue autour de la réforme du Code électoral se tienne «dans un délai qui ne devra pas excéder un mois », lors d’une rencontre avec la société civile.
« La présente (séance) devra tenir dans un délai qui ne devra pas excéder un mois afin de permettre une gestion efficiente de l’élection présidentielle d’octobre 2020 dans les délais constitutionnels qui s’imposent à tous », a dit M. Gon Coulibaly, devant des représentants de la société civile.
M. Gon Coulibaly a soulevé comme « contrainte majeure », le respect du calendrier électoral contrairement à la première phase du dialogue qui a duré environ six mois, notamment du 24 janvier au 26 juin 2019. Selon la Constitution, l’élection présidentielle devrait se tenir en octobre 2020.
Cette rencontre qui s’inscrit dans la deuxième phase du dialogue politique a eu pour objet la réforme du code électoral devant régir les prochaines élections. La méthodologie de travail prévoit après la séance inaugurale de ce jour la mise en place de Comité restreint comme cadre de discussion.
Un Comité restreint au niveau des organisations de la société civile devrait être mis en place ainsi qu’un autre au niveau des groupements politiques. A l’issue de leurs réflexions, ceux-ci devront procéder à une restitution en séance plénière avant la signature par les parties des réformes opérées.
L’ensemble des travaux des comités restreints sont « prévus s’achever au plus tard le 30 janvier 2020, et suivra ensuite la séance conjointe des deux comités pour la validation du rapport final avant la séance plénière de signature qui devra intervenir au cours de la première semaine du mois de février 2020 », a-t-il détaillé.
Interrogés au terme de la séance inaugurale, tenue à la Primature, le Cabinet du Premier ministre, des acteurs de la société civile, ont évoqué le problème du convoyage des électeurs, l’enrôlement pour la Carte nationale d’identité, les conditions de vote et la caution pour être candidat à la présidentielle.
Pour l’Imam Koné Ibrahima, le Président du Conseil d’administration (PCA) de la Plateforme des organisations de la société civile (POECI), « le convoyage des électeurs ne reflète pas la réalité du scrutin », une chose que son organisation a toujours condamné.
Concernant les équipements biométriques utilisés, il a souhaité qu’ils soient de qualité et ne tombent pas en panne, pour ne pas bloquer les élections. « Si ça ne marche pas, il faut le manuel ». En outre, « l’enrôlement pour les cartes d’électeurs est encore très lent et il faut qu’on accélère parce que jusqu’à présent, on ne peut s’inscrire encore » en ligne.
Quant à Abraham Denis Yoraubat, président du Groupe de plaidoyer et d'actions pour une transparence électorale (GPATE), le convoyage des électeurs « est une sorte de chosification des électeurs qu’on transporte d’un lieu à un autre pour se faire élire et ceux-là ne pourront pas subir notre gouvernance ».
« Pour nous, il est fondamental de mettre fin à cela », a-t-il déclaré, avant de faire remarquer que tout citoyen peut participer aux affaires publiques de son pays et ne doit pas être empêché par la caution qui s’élève à 20 millions Fcfa. Un montant dont le chef de l’Etat avait évoqué le relèvement à 100 millions.
M. Yoraubat a aussi souhaité que la proclamation des résultats électoraux soit « très clairs » et que les conditions soient affichées le plus rapidement possible. Car, le délai de carence des résultats de cinq jours, pour l’organisation, est « exagéré et laisse la voie ouverte à toute sorte de supputations », alors « il faut faire en sorte que le délai soit réduit ».
Cette séance intervient après une rencontre du Premier ministre avec les responsables politiques, la veille. Elle marque la reprise du dialogue politique, appelée par le président de la République dans son discours à la nation à l’occasion du nouvel an.
AP/ls
« La présente (séance) devra tenir dans un délai qui ne devra pas excéder un mois afin de permettre une gestion efficiente de l’élection présidentielle d’octobre 2020 dans les délais constitutionnels qui s’imposent à tous », a dit M. Gon Coulibaly, devant des représentants de la société civile.
M. Gon Coulibaly a soulevé comme « contrainte majeure », le respect du calendrier électoral contrairement à la première phase du dialogue qui a duré environ six mois, notamment du 24 janvier au 26 juin 2019. Selon la Constitution, l’élection présidentielle devrait se tenir en octobre 2020.
Cette rencontre qui s’inscrit dans la deuxième phase du dialogue politique a eu pour objet la réforme du code électoral devant régir les prochaines élections. La méthodologie de travail prévoit après la séance inaugurale de ce jour la mise en place de Comité restreint comme cadre de discussion.
Un Comité restreint au niveau des organisations de la société civile devrait être mis en place ainsi qu’un autre au niveau des groupements politiques. A l’issue de leurs réflexions, ceux-ci devront procéder à une restitution en séance plénière avant la signature par les parties des réformes opérées.
L’ensemble des travaux des comités restreints sont « prévus s’achever au plus tard le 30 janvier 2020, et suivra ensuite la séance conjointe des deux comités pour la validation du rapport final avant la séance plénière de signature qui devra intervenir au cours de la première semaine du mois de février 2020 », a-t-il détaillé.
Interrogés au terme de la séance inaugurale, tenue à la Primature, le Cabinet du Premier ministre, des acteurs de la société civile, ont évoqué le problème du convoyage des électeurs, l’enrôlement pour la Carte nationale d’identité, les conditions de vote et la caution pour être candidat à la présidentielle.
Pour l’Imam Koné Ibrahima, le Président du Conseil d’administration (PCA) de la Plateforme des organisations de la société civile (POECI), « le convoyage des électeurs ne reflète pas la réalité du scrutin », une chose que son organisation a toujours condamné.
Concernant les équipements biométriques utilisés, il a souhaité qu’ils soient de qualité et ne tombent pas en panne, pour ne pas bloquer les élections. « Si ça ne marche pas, il faut le manuel ». En outre, « l’enrôlement pour les cartes d’électeurs est encore très lent et il faut qu’on accélère parce que jusqu’à présent, on ne peut s’inscrire encore » en ligne.
Quant à Abraham Denis Yoraubat, président du Groupe de plaidoyer et d'actions pour une transparence électorale (GPATE), le convoyage des électeurs « est une sorte de chosification des électeurs qu’on transporte d’un lieu à un autre pour se faire élire et ceux-là ne pourront pas subir notre gouvernance ».
« Pour nous, il est fondamental de mettre fin à cela », a-t-il déclaré, avant de faire remarquer que tout citoyen peut participer aux affaires publiques de son pays et ne doit pas être empêché par la caution qui s’élève à 20 millions Fcfa. Un montant dont le chef de l’Etat avait évoqué le relèvement à 100 millions.
M. Yoraubat a aussi souhaité que la proclamation des résultats électoraux soit « très clairs » et que les conditions soient affichées le plus rapidement possible. Car, le délai de carence des résultats de cinq jours, pour l’organisation, est « exagéré et laisse la voie ouverte à toute sorte de supputations », alors « il faut faire en sorte que le délai soit réduit ».
Cette séance intervient après une rencontre du Premier ministre avec les responsables politiques, la veille. Elle marque la reprise du dialogue politique, appelée par le président de la République dans son discours à la nation à l’occasion du nouvel an.
AP/ls