Le ministre ivoirien de la ville, Albert François Amichia a lancé lundi à Abidjan les « Rencontres d'Abidjan », des assises qui réuniront des acteurs africains de la ville les 27 et 28 février prochains dans la capitale économique ivoirienne pour préparer le sommet Afrique-France 2020 qui aura lieu en juin prochain à Bordeaux en France sur le thème de la ville durable, a constaté APA sur place.
Ces rencontres dites d'Abidjan réuniront les ministres en charge de la ville et du développement urbain des pays africains francophones, des élus locaux, des représentants de la société civile et des start-ups afin d'échanger et de partager les solutions pour construire des «villes durables et intelligentes africaines».
Selon M. Amichia, trois temps forts meubleront ces Rencontres d'Abidjan qu'il qualifie de rendez-vous du donner et du recevoir. Il s'agit d'un dialogue de haut niveau avec les acteurs de la ville pour échanger sur les positions et les orientations pour la ville durable africaine.
La deuxième activité est une série d'échanges et de discussions sur les solutions, stratégies et expériences inspirantes développées par les acteurs africains et français de la ville. Enfin, la troisième articulation mettra en évidence des séances de présentation de projets et de solutions portées par des autorités publiques.
« Au total, les rencontres d'Abidjan entendent proposer des réponses innovantes en faveur de développement de territoire durable», a expliqué M. Amichia, invitant « solennellement » le secteur privé ivoirien à prendre une « place importante » dans l'organisation de ce conclave.
Il a conclu en souhaitant que ces Rencontres d'Abidjan débouchent sur l'adoption d'une « déclaration ambitieuse et innovante qui soit portée par nos chefs d'État » au sommet Afrique-France à Bordeaux ( France).
Auparavant, Gilles Huberson, l'ambassadeur de la France en Côte d'Ivoire a estimé que les villes africaines et françaises doivent être « socialement inclusives, économiquement productives, résilientes et sobres sur le plan environnemental en mobilisant les acteurs de tous les secteurs».
« Ce sommet Afrique-France s'attachera à partager et à faire émerger des solutions concrètes aux défis communs de nos villes», a expliqué à son tour, le diplomate français.
Poursuivant il a soutenu que ce sommet permettra de promouvoir des solutions innovantes à moindre coût et à impact fort pour rendre les villes françaises et africaines plus durables du point de vue environnemental et social.
« La Côte d'Ivoire est l'un des pays africains qui préfigurent l'avenir du continent avec ses villes. La moitié de sa population est déjà citadine et Abidjan compte parmi les dix plus grandes agglomérations du continent », a fait remarquer M. Huberson, soulignant que le dynamisme économique et l'attractivité de la capitale économique ivoirienne font d'elle un « pôle d'innovation et d'initiative».
Les « Rencontres d'Abidjan» sont des assises prévues les 27 et 28 prochains à Abidjan pour préparer le sommet Afrique-France 2020 qui se tiendra en juin prochain à Bordeaux en France et qui portera sur la thématique des villes et territoires durables. Ce sommet rassemblera plus de 15 000 acteurs des villes africaines et françaises, 500 exposants africains et français et plus de 1000 entrepreneurs africains.
LB/ls/APA
Ces rencontres dites d'Abidjan réuniront les ministres en charge de la ville et du développement urbain des pays africains francophones, des élus locaux, des représentants de la société civile et des start-ups afin d'échanger et de partager les solutions pour construire des «villes durables et intelligentes africaines».
Selon M. Amichia, trois temps forts meubleront ces Rencontres d'Abidjan qu'il qualifie de rendez-vous du donner et du recevoir. Il s'agit d'un dialogue de haut niveau avec les acteurs de la ville pour échanger sur les positions et les orientations pour la ville durable africaine.
La deuxième activité est une série d'échanges et de discussions sur les solutions, stratégies et expériences inspirantes développées par les acteurs africains et français de la ville. Enfin, la troisième articulation mettra en évidence des séances de présentation de projets et de solutions portées par des autorités publiques.
« Au total, les rencontres d'Abidjan entendent proposer des réponses innovantes en faveur de développement de territoire durable», a expliqué M. Amichia, invitant « solennellement » le secteur privé ivoirien à prendre une « place importante » dans l'organisation de ce conclave.
Il a conclu en souhaitant que ces Rencontres d'Abidjan débouchent sur l'adoption d'une « déclaration ambitieuse et innovante qui soit portée par nos chefs d'État » au sommet Afrique-France à Bordeaux ( France).
Auparavant, Gilles Huberson, l'ambassadeur de la France en Côte d'Ivoire a estimé que les villes africaines et françaises doivent être « socialement inclusives, économiquement productives, résilientes et sobres sur le plan environnemental en mobilisant les acteurs de tous les secteurs».
« Ce sommet Afrique-France s'attachera à partager et à faire émerger des solutions concrètes aux défis communs de nos villes», a expliqué à son tour, le diplomate français.
Poursuivant il a soutenu que ce sommet permettra de promouvoir des solutions innovantes à moindre coût et à impact fort pour rendre les villes françaises et africaines plus durables du point de vue environnemental et social.
« La Côte d'Ivoire est l'un des pays africains qui préfigurent l'avenir du continent avec ses villes. La moitié de sa population est déjà citadine et Abidjan compte parmi les dix plus grandes agglomérations du continent », a fait remarquer M. Huberson, soulignant que le dynamisme économique et l'attractivité de la capitale économique ivoirienne font d'elle un « pôle d'innovation et d'initiative».
Les « Rencontres d'Abidjan» sont des assises prévues les 27 et 28 prochains à Abidjan pour préparer le sommet Afrique-France 2020 qui se tiendra en juin prochain à Bordeaux en France et qui portera sur la thématique des villes et territoires durables. Ce sommet rassemblera plus de 15 000 acteurs des villes africaines et françaises, 500 exposants africains et français et plus de 1000 entrepreneurs africains.
LB/ls/APA