Au nombre des quatre conditions qu’ils ont égrainées à leur 114ème Assemblée plénière, tenue à Korhogo, pour entrevoir des élections transparente, justes, ouvertes en vue de la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire, les Evêques de Côte d’Ivoire n’ont pas hésité à toucher du doigt des grands problèmes qui polarisent les débats présentement entre les acteurs politiques ivoiriens. A la troisième condition évoquée, les dignitaires de l’Eglise catholique ont pris clairement positions sur les questions liées à la modification de la Constitution et à la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei).
Au sujet de la modification de la Constitution, les Evêques affichent leur opposition à un tripatouillage des textes à l’approche des élections présidentielles de 2020. Une manipulation dont ils redoutent qu’elle soit une étincelle dans la fournaise ivoirienne. « La troisième condition doit être l’instauration et la consolidation de l’Etat de droit qui implique le respect de la Constitution, afin que personne ne nourrisse l’intention ou la volonté de manipuler les personnes, les textes ni les institutions qui seront impliquées dans le processus électoral ».
L’Assemblée des prélats ivoiriens en profite pour se prononcer également sur le sujet de la Cei formellement récusée par l’opposition dite significative constituée du Pdci-Rda d’Henri Konan Bédié et des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, au Fpi. Cette Assemblée invite les dirigeants ivoiriens à agir de sorte à garantir aux personnes et aux institutions, notamment la Cei, « une totale indépendance ». « Comme toute compétition, les élections ont besoin d’un arbitre. De la position de l’arbitre dépend le bon déroulement de la compétition. Si l’arbitre est à la fois joueur et arbitre, la fin de la compétition est déjà connue. Par contre, si l’arbitre n’est qu’arbitre, avec une indépendance qui ne souffre d’aucun doute, la compétition se termine paisiblement. Voilà pourquoi le rôle d’arbitre dévolu à la CEI exige son indépendance totale ».
L’Eglise catholique de Côte d’Ivoire fait noter, en effet, les divergences profondes qui cristallisent les tensions autour de la question de l’indépendance des structures devant arbitrer ces joutes électorales. A savoir la CEI, mais aussi le découpage électoral, la délivrance des pièces d’identité, la révision en vue de la liste électorale, l’élaboration d’un nouveau code électoral. Des questions pour lesquelles les Evêques militent formellement pour « un dialogue et une concertation » entre tous les acteurs politiques étendues à la société civile. « Le dialogue entre acteurs politiques et société civile si bien relancé récemment, la concertation nationale périodique, s’ils sont effectués dans la transparence et le respect de la différence, peuvent nous apporter un regain d’énergie et de fraternité constructive », signent les dignitaires de l’Eglise catholiques de Côte d’Ivoire dont le message adressé aux Ivoiriens, précisent-ils, est la suite logique de celui délivré à Agboville en juin 2019, et intitulé ‘’Evitons-nous une autre guerre’’. Dans les prochains jours, ils entendent publier une lettre pastorale sur ‘’L’Eglise en Côte d’Ivoire, au service de la réconciliation, la justice et la paix’’ aux fidèles pour les engager dans cette cause.
F.D.B
Au sujet de la modification de la Constitution, les Evêques affichent leur opposition à un tripatouillage des textes à l’approche des élections présidentielles de 2020. Une manipulation dont ils redoutent qu’elle soit une étincelle dans la fournaise ivoirienne. « La troisième condition doit être l’instauration et la consolidation de l’Etat de droit qui implique le respect de la Constitution, afin que personne ne nourrisse l’intention ou la volonté de manipuler les personnes, les textes ni les institutions qui seront impliquées dans le processus électoral ».
L’Assemblée des prélats ivoiriens en profite pour se prononcer également sur le sujet de la Cei formellement récusée par l’opposition dite significative constituée du Pdci-Rda d’Henri Konan Bédié et des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, au Fpi. Cette Assemblée invite les dirigeants ivoiriens à agir de sorte à garantir aux personnes et aux institutions, notamment la Cei, « une totale indépendance ». « Comme toute compétition, les élections ont besoin d’un arbitre. De la position de l’arbitre dépend le bon déroulement de la compétition. Si l’arbitre est à la fois joueur et arbitre, la fin de la compétition est déjà connue. Par contre, si l’arbitre n’est qu’arbitre, avec une indépendance qui ne souffre d’aucun doute, la compétition se termine paisiblement. Voilà pourquoi le rôle d’arbitre dévolu à la CEI exige son indépendance totale ».
L’Eglise catholique de Côte d’Ivoire fait noter, en effet, les divergences profondes qui cristallisent les tensions autour de la question de l’indépendance des structures devant arbitrer ces joutes électorales. A savoir la CEI, mais aussi le découpage électoral, la délivrance des pièces d’identité, la révision en vue de la liste électorale, l’élaboration d’un nouveau code électoral. Des questions pour lesquelles les Evêques militent formellement pour « un dialogue et une concertation » entre tous les acteurs politiques étendues à la société civile. « Le dialogue entre acteurs politiques et société civile si bien relancé récemment, la concertation nationale périodique, s’ils sont effectués dans la transparence et le respect de la différence, peuvent nous apporter un regain d’énergie et de fraternité constructive », signent les dignitaires de l’Eglise catholiques de Côte d’Ivoire dont le message adressé aux Ivoiriens, précisent-ils, est la suite logique de celui délivré à Agboville en juin 2019, et intitulé ‘’Evitons-nous une autre guerre’’. Dans les prochains jours, ils entendent publier une lettre pastorale sur ‘’L’Eglise en Côte d’Ivoire, au service de la réconciliation, la justice et la paix’’ aux fidèles pour les engager dans cette cause.
F.D.B