La Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP), la plate-forme de l’opposition ivoirienne, a appelé mardi le chef de l’Etat Alassane Ouattara à « renoncer à son projet de tripatouillage de la Constitution», assurant s’opposer à la modification de la loi fondamentale.
La CDRP « utilisera toutes les dispositions légales pour s’opposer à ce projet inique de modification de la Constitution de notre pays au cours de cette année électorale par le pouvoir RHDP unifié », a dit Aka Ahizi, le porte-parole, lors d’un point de presse au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
M. Aka Ahizi réaffirmant la détermination de la plate-forme de l’opposition à « lutter par tous les moyens pacifiques et légaux pour la restauration de la démocratie et l’état de droit», a invité « le chef de l’Etat (ivoirien) à renoncer à son projet de tripatouillage de la Constitution ».
Pour la CDRP, une modification de la Constitution dans le contexte actuel va « exacerber les tensions et accentuer les divisions », la Côte d’Ivoire ayant plutôt besoin de se rassembler et de s’unir autour d’un idéal de paix.
« Il n’est donc pas bon, légitime et démocratique pour un chef d’Etat de recourir plusieurs fois au cours d’une même législature ou chaque fois qu’il le désire, à une modification de la loi fondamentale », a dit M. Ahizi, s’interrogeant sur l’opportunité de cette volonté de modification de la Constitution.
Il a fait observer que le recours à la voie parlementaire ne peut être justifié pour des situations d’exception dans la modification de la Constitution, or pour l’heure la Côte d’Ivoire n’est pas en guerre, alors « rien ne peut donc justifier qu’ il soit fait recours au Parlement pour modifier la Constitution ».
L’opposition estime qu’ « en proposant une nouvelle Constitution, le président de la République veut s’offrir la possibilité de recourir à l’argument facile et fallacieux de pouvoir se représenter à la prochaine élection présidentielle (prévue en octobre 2020) en narguant que toute nouvelle Constitution qui génère une nouvelle République remet tous les candidats à égalité ».
Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, président de la Conférence des présidents de la CDRP, avait lancé le 12 janvier 2020, à l’endroit des militants et à l’ensemble des Ivoiriens de s’opposer à toute modification de la Constitution en vigueur.
AP/ls/APA
La CDRP « utilisera toutes les dispositions légales pour s’opposer à ce projet inique de modification de la Constitution de notre pays au cours de cette année électorale par le pouvoir RHDP unifié », a dit Aka Ahizi, le porte-parole, lors d’un point de presse au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
M. Aka Ahizi réaffirmant la détermination de la plate-forme de l’opposition à « lutter par tous les moyens pacifiques et légaux pour la restauration de la démocratie et l’état de droit», a invité « le chef de l’Etat (ivoirien) à renoncer à son projet de tripatouillage de la Constitution ».
Pour la CDRP, une modification de la Constitution dans le contexte actuel va « exacerber les tensions et accentuer les divisions », la Côte d’Ivoire ayant plutôt besoin de se rassembler et de s’unir autour d’un idéal de paix.
« Il n’est donc pas bon, légitime et démocratique pour un chef d’Etat de recourir plusieurs fois au cours d’une même législature ou chaque fois qu’il le désire, à une modification de la loi fondamentale », a dit M. Ahizi, s’interrogeant sur l’opportunité de cette volonté de modification de la Constitution.
Il a fait observer que le recours à la voie parlementaire ne peut être justifié pour des situations d’exception dans la modification de la Constitution, or pour l’heure la Côte d’Ivoire n’est pas en guerre, alors « rien ne peut donc justifier qu’ il soit fait recours au Parlement pour modifier la Constitution ».
L’opposition estime qu’ « en proposant une nouvelle Constitution, le président de la République veut s’offrir la possibilité de recourir à l’argument facile et fallacieux de pouvoir se représenter à la prochaine élection présidentielle (prévue en octobre 2020) en narguant que toute nouvelle Constitution qui génère une nouvelle République remet tous les candidats à égalité ».
Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, président de la Conférence des présidents de la CDRP, avait lancé le 12 janvier 2020, à l’endroit des militants et à l’ensemble des Ivoiriens de s’opposer à toute modification de la Constitution en vigueur.
AP/ls/APA