Le gouvernement ivoirien a décidé du maintien de l’interdiction de l’importation de sucre en Côte d’Ivoire, instaurant un mécanisme de compétitivité des sociétés industrielles en vue d’une autosuffisance en sucre, a indiqué mercredi son porte-parole Sidi Touré.
Cette mesure intervient après des résultats sur l’étude de la compétitivité du secteur sucrier ivoirien diligentée par le gouvernement et réalisée par la Cellule d’analyse de politiques économiques du CIRES appuyée par une équipe de consultants internationaux.
Pour « relancer ce secteur important de l’économie nationale, le Conseil a arrêté conformément aux recommandations de l’étude, le maintien de la mesure d’interdiction de l’importation du sucre sur une période de cinq ans », a fait savoir M. Sidi Touré, à l’issue du Conseil des ministres.
Durant cette période, dira-t-il, « les importations spéciales de sucre seront réalisées exclusivement par les sociétés sucrières pour couvrir 50% des besoins des entreprises industrielles utilisatrices du sucre à un prix de vente à marge nulle sur la base de l’évaluation des besoins exprimés par ces industries ».
La différence des besoins (50%) devrait être fournie par les sociétés sucrières locales, a-t-il poursuivi. Dans ce contexte, l’Etat ivoirien prévoit « la signature d’un contrat de plan entre l’Etat et les sociétés sucrières sur une période de cinq ans à travers lequel ces entreprises vont s’engager à réaliser des investissements nécessaires pour augmenter leurs capacités».
A travers ce contrat de plan, un document traçant des engagements sur des programmes de compétitivité, les entreprises sucrières devront améliorer leur productivité, leur compétitivité et réaliser l’autosuffisance en sucre en vue de garantir des prix compétitifs pour les ménages.
Les conclusions de l’étude confirment des contre-performances du secteur sucrier ivoirien en dépit des chiffres d’affaires en constante augmentation des entreprises sucrières. Elle relève en outre la baisse de compétitivité du secteur et met l’accent essentiellement sur le faible niveau des investissements réalisés par les opérateurs de la filière.
Un mécanisme de contrôle et de suivi de cette mesure devrait être mis en place pour assurer la mise en œuvre des engagements des entreprises sucrières. Et ce, afin de permettre une production pouvant couvrir les besoins au plan national et une compétitivité des entreprises sucrières ivoiriennes.
AP/ls/APA
Cette mesure intervient après des résultats sur l’étude de la compétitivité du secteur sucrier ivoirien diligentée par le gouvernement et réalisée par la Cellule d’analyse de politiques économiques du CIRES appuyée par une équipe de consultants internationaux.
Pour « relancer ce secteur important de l’économie nationale, le Conseil a arrêté conformément aux recommandations de l’étude, le maintien de la mesure d’interdiction de l’importation du sucre sur une période de cinq ans », a fait savoir M. Sidi Touré, à l’issue du Conseil des ministres.
Durant cette période, dira-t-il, « les importations spéciales de sucre seront réalisées exclusivement par les sociétés sucrières pour couvrir 50% des besoins des entreprises industrielles utilisatrices du sucre à un prix de vente à marge nulle sur la base de l’évaluation des besoins exprimés par ces industries ».
La différence des besoins (50%) devrait être fournie par les sociétés sucrières locales, a-t-il poursuivi. Dans ce contexte, l’Etat ivoirien prévoit « la signature d’un contrat de plan entre l’Etat et les sociétés sucrières sur une période de cinq ans à travers lequel ces entreprises vont s’engager à réaliser des investissements nécessaires pour augmenter leurs capacités».
A travers ce contrat de plan, un document traçant des engagements sur des programmes de compétitivité, les entreprises sucrières devront améliorer leur productivité, leur compétitivité et réaliser l’autosuffisance en sucre en vue de garantir des prix compétitifs pour les ménages.
Les conclusions de l’étude confirment des contre-performances du secteur sucrier ivoirien en dépit des chiffres d’affaires en constante augmentation des entreprises sucrières. Elle relève en outre la baisse de compétitivité du secteur et met l’accent essentiellement sur le faible niveau des investissements réalisés par les opérateurs de la filière.
Un mécanisme de contrôle et de suivi de cette mesure devrait être mis en place pour assurer la mise en œuvre des engagements des entreprises sucrières. Et ce, afin de permettre une production pouvant couvrir les besoins au plan national et une compétitivité des entreprises sucrières ivoiriennes.
AP/ls/APA