Abidjan (Côte d’Ivoire) - La Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC réunifiée) annonce deux jours de « campus mort » à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique) les 5 et 6 février 2020 pour protester contre des « violations de libertés syndicales », dans une déclaration transmise lundi à APA.
Le Bureau exécutif de la CNEC unifiée décrète « deux jours de +campus mort+ avec arrêt de toutes les activités académiques et pédagogiques le mercredi 05 et jeudi 6 février 2020 pour protester des violations de libertés syndicales », indique la déclaration.
Interrogé, M. Johnson Kouassi Zamina, qui brandit une réconciliation avec l’autre frange de la CNEC conduite par Nguessan Kouamé, a dénoncé « un refus arbitraire de signature des dossiers de CAMES 2020 » et un « problème de rétablissement des salaires de 14 enseignants-chercheurs ».
Il a en outre fait état de « sanctions arbitraires » à l’endroit de « 16 enseignants-chercheurs à l’École normale supérieure (ENS) », avant d’ajouter que ceux-ci sont visés par ces sanctions parce qu’ appartenant à une fédération syndicale forte.
Selon M. Johnson Zamina des « ponctions de salaires et de primes à l’Université Félix Houphouët-Boigny » sont observées. En outre, 14 enseignants ont leur salaire suspendus depuis 12 mois, parmi lesquels « 12 ont été jugés » par un Conseil juridictionnel tandis que deux autres cas particuliers « n’ont pas été jugés ».
« Tous les enseignants-chercheurs et chercheurs des universités, grandes écoles publiques, centres et instituts de recherche sont invités au strict respect de ces deux jours de protestation », a-t-il lancé, annonçant une Assemblée générale à l’issue de ce mouvement pour aviser.
AP/ls
Le Bureau exécutif de la CNEC unifiée décrète « deux jours de +campus mort+ avec arrêt de toutes les activités académiques et pédagogiques le mercredi 05 et jeudi 6 février 2020 pour protester des violations de libertés syndicales », indique la déclaration.
Interrogé, M. Johnson Kouassi Zamina, qui brandit une réconciliation avec l’autre frange de la CNEC conduite par Nguessan Kouamé, a dénoncé « un refus arbitraire de signature des dossiers de CAMES 2020 » et un « problème de rétablissement des salaires de 14 enseignants-chercheurs ».
Il a en outre fait état de « sanctions arbitraires » à l’endroit de « 16 enseignants-chercheurs à l’École normale supérieure (ENS) », avant d’ajouter que ceux-ci sont visés par ces sanctions parce qu’ appartenant à une fédération syndicale forte.
Selon M. Johnson Zamina des « ponctions de salaires et de primes à l’Université Félix Houphouët-Boigny » sont observées. En outre, 14 enseignants ont leur salaire suspendus depuis 12 mois, parmi lesquels « 12 ont été jugés » par un Conseil juridictionnel tandis que deux autres cas particuliers « n’ont pas été jugés ».
« Tous les enseignants-chercheurs et chercheurs des universités, grandes écoles publiques, centres et instituts de recherche sont invités au strict respect de ces deux jours de protestation », a-t-il lancé, annonçant une Assemblée générale à l’issue de ce mouvement pour aviser.
AP/ls