Transféré en France, le dimanche 27 mai 2019, après un grave accident sur l’ancienne route de Grand-Bassam, Georges Philipe Ezaley, vice-président du Pdci, délégué, est de retour au pays. Le samedi 1er février dernier, il s’est adressé à ses parents N’zima Kôtôkô du quartier France, quartier de Grand-Bassam dont il est l’un des illustres fils. C’était sur la mythique place publique de l’Abissa où des bâches étaient dressées. Au départ, représenté par Dr Obré Gilberte, 4 ème adjoint au maire durant la mandature de Georges Ezaley à la tête de la mairie de Grand-Bassam, quelle ne fut la surprise des populations de voir arriver Georges Philipe Ezaley sur la place vers 16h40 mn. D’une 4/4 rutilante, Ezaley a mis pieds à terre. Debout sur ses deux jambes sans aucune canne en main, il a levé les mains vers le ciel pour remercier Dieu. Il s’est ensuite tourné vers la fanfare et a esquissé admirablement des pas de danse. Des personnes ont couru se jeter dans ses bras. Le miraculé a, en ensuite, pris un bain de foule en esquissant toujours des pas de danse. L’émotion était à son comble. Certains s’efforçaient de ne pas pleurer. D’autres comme Mme Obré Gilberte et des anciens conseillers sur sa liste, n’ont pu se retenir. Ces instants passés, Ezaley redonnait le sourire à tous avec son sens de l’humour. Après l’échange de civilité avec la notabilité et la libation, M. Abizi, président du comité d’organisation, a souhaité la bienvenue à Ezaley. Emissan Kouao a rendu gloire à Dieu pour avoir ramené Ezaley. Il a surtout demandé à Ezaley de pardonner. Il l’a assuré du soutien indécrottable du quartier France. « Les jeunes te disent que tu demeure notre Arafat, tu es le "Yôrôbô" de Grand-Bassam. "Y-a pas l’homme !" »
Ezaley raconte sa souffrance
Prenant la parole, Georges Philipe Ezaley a dit merci à la foule. « Votre présence massive prouve que vous avez beaucoup d’amour pour moi et je voulais vous dire merci ». Il a fait diffuser un film de 3 mn qui retrace le calvaire qu’il a vécu. « Je voudrais que vous appreniez de moi-même ce qui s’est passé. Je voulais donc vous donner des nouvelles de là où je viens. Je suis parti d’ici couché dans un avion. Je suis revenu les deux pieds debout dans un avion. Je rends grâce à Dieu. Beaucoup se demandent ce qui s’est passé le 23 mai 2019 », a-t-il ainsi capté l’attention de l’auditoire, avant de poursuivre. « J’avais libéré mon chauffeur très tôt parce que le lendemain jeudi, dès 6 heures, on devait se rendre à Daoukro pour participer à une importante réunion ou étaient invités d’autres partis politiques. En tant que secrétaire exécutif chargé des relations avec les autres partis, le président Bédié avait souhaité que je sois présent. Entre temps, j’avais déjà prévu de venir à Bassam pour une veillée de prières concernant le décès d’une maman du quartier Impérial. J’avais dit à Mme Obré Gilberte que je ne venais pas pour rester. Que j’allais saluer la famille et qu’elle allait me représenter par la suite. Un peu plus tard, on m’avait appelé et j’ai dit au téléphone que j’allais prendre l’ancienne route de Grand-Bassam. Ce que j’ai effectivement fait. Peut-être qu’ils m’ont entendu dire que je vais prendre l’ancienne route. Je roulais à 30 km à l’heure. C’est après qu’on m’a dit que la voiture qui a percuté la mienne, attendait et quand je suis arrivé, elle a accéléré vivement pour me percuter violemment. Quand on voit la photo de l’accident et qu’on dit qu’un homme est sorti vivant de là…, mais Dieu est Dieu, je suis sorti de là, vivant. Je me suis retrouvé à la clinique à Abidjan, mais il fallait partir de là. Et me voilà, sur une civière vers la France, le dimanche où, ici, on voulait m’opérer ».
Une situation pénible après son évacuation en France
Après son évacuation en France, Ezaley a dit avoir beaucoup souffert.
« Quand je suis arrivé en France, c’était très compliqué. Mon ventre avait enflé et paraissait comme celui d’une femme enceinte. Je faisais ce qu’on appelle une occlusion intestinale. J’étais parti pour une affaire de jambe, mais les médecins m’ont admis en soins intensifs où j’ai passé trois semaines. Après, c’était une infection pulmonaire parce que des côtes cassées avaient touché les poumons qui se sont infectés. Ensuite, c’était une insuffisance rénale qui était détectée, parce qu’ici, la sonde est restée fermée un peu longtemps. Les médecins ont soigné tout ça. Et puis, la tension n’était plus normale. C’est après tout ça qu’ils se sont occupés de ma jambe. Un mois déjà à l’hôpital, ça revenait très cher. L’assurance a appelé ma femme parce que moi, je n’étais pas conscient, pour se désengager. Elle lui a dit, « débrouillez-vous, nous on a fait ce qu’on devait faire ». Voyez-vous, on estime que je suis à la retraite et que je n’ai plus de salaire. Comment je vais donc payer. Une opération, c’est 50 millions dans cet hôpital. Heureusement, j’ai étudié dans le pays. Des relations bien nanties ont accouru pour m’aider.
Fier de Bédié, de Mme Bédié, du Pdci-Rda, de ses parents N’zima…
Ezaley a déclaré qu’il ne s’est pas senti seul dans l’épreuve. « J’ai fait la rééducation dans une clinique. J’étais dans une chaise roulante. Je ne devais pas poser le pied. J’ai passé deux mois à l’hôpital avant de rentrer à la maison, mais je fréquentais l’hôpital. Cela a duré 4 mois avec des béquilles, une canne. Ça été très difficile et je pensais à vous et je suis fier de vous, mes frères N’zima Kôtôkô, parce que vous avez été solidaires de votre frère. La rééducation continue. J’ai des kinésithérapeutes. Le blanc qui m’a opéré m’a dit : Vous revenez de loin, on a failli vous perdre plusieurs fois. Vous, vous êtes un miraculé. Le blanc m’a donc dit qu’il y a Dieu dedans. Lors d’une visite le deuxième mois, il m’a encore dit : « Est-ce que vous savez qu’on vous a sorti du pays des morts-vivants ? N’avez-vous pas pris le tunnel où à la fin, il y a la lumière ? Ça veut dire que quand quelqu’un meurt, il prend un tunnel et quand il aperçoit la lumière, c’est que c’en est fini pour lui. Il est décédé. C’est grâce à vos prières et surtout à des visites que j’ai eu la chance de m’en sortir .Pendant ma rééducation, j’ai reçu la visite de Mme Henriette Bédié. Elle est venue me voir. Le président Bédié, en partance pour Biarritz, m’a appelé. Il m’a dit qu’à son retour, il viendrait me voir. Ce monsieur-là, il est bien. En compagnie de sa femme, il est venu à la clinique. Il y est resté pendant une heure. Nous avons échangé. Quand il partait, j’ai décidé de l’accompagner. Il m’a dit mais tu es dans un fauteuil roulant…. J’ai insisté et on a pris l’ascenseur jusqu’en bas. Quand je suis rentré chez moi, la première personne qui est venue me voir, c’est Mme Bédié.
Bassam, si vous voyez les Bédié, dite-leur merci, "môh, dada môh". Pr Maurice Kakou Guikahué et sa fille, N’dri Narcisse, le directeur de cabinet du président Bédié, Djénébou, la chargée de Communication du président Bédié, tous les délégués Pdci de Paris sont venus me voir, c’est ça le Pdci, le Pdci… Si vous les voyez, dite-leur merci. Dites merci à Aquah Anvo, Dr Obré Gilberte qui est venue me voir pendant que j’étais aux soins intensifs ». Ezaley a ajouté à cette liste qui n’est pas exhaustive d’autres personnes, des frères et sœurs. « Je n’étais pas un orphelin » s’est-il réjoui. En conclusion, il dira : « Donc, je ne suis pas mort. Non, je ne mourrai pas et je chanterai les louanges de Dieu. Non, je ne suis pas paralysé. Oui, ça a été difficile mais Dieu a fait des miracles. J’ai pris le sacrement du malade. Je voudrais vous dire merci d’avoir cru en moi. Je recevais beaucoup d’informations. Beaucoup a été dit. Mon cœur est blanc parce que je veux être libre dans mon cœur. Je ne veux pas garder de rancune, j’ai pardonné mais je n’oublierai pas. Dieu fait passer des épreuves pour voir comment vous allez réagir. Je roulais à 30 km heure, la personne en face était peut-être à 200 km heure. Mais Dieu est Dieu et Dieu a sa main sur Ezaley. Bientôt, je vais courir. L’homme qui était mort est ressuscité. Je vous aime abondamment, que Dieu vous bénisse »
DIARRASSOUBA SORY
Ezaley raconte sa souffrance
Prenant la parole, Georges Philipe Ezaley a dit merci à la foule. « Votre présence massive prouve que vous avez beaucoup d’amour pour moi et je voulais vous dire merci ». Il a fait diffuser un film de 3 mn qui retrace le calvaire qu’il a vécu. « Je voudrais que vous appreniez de moi-même ce qui s’est passé. Je voulais donc vous donner des nouvelles de là où je viens. Je suis parti d’ici couché dans un avion. Je suis revenu les deux pieds debout dans un avion. Je rends grâce à Dieu. Beaucoup se demandent ce qui s’est passé le 23 mai 2019 », a-t-il ainsi capté l’attention de l’auditoire, avant de poursuivre. « J’avais libéré mon chauffeur très tôt parce que le lendemain jeudi, dès 6 heures, on devait se rendre à Daoukro pour participer à une importante réunion ou étaient invités d’autres partis politiques. En tant que secrétaire exécutif chargé des relations avec les autres partis, le président Bédié avait souhaité que je sois présent. Entre temps, j’avais déjà prévu de venir à Bassam pour une veillée de prières concernant le décès d’une maman du quartier Impérial. J’avais dit à Mme Obré Gilberte que je ne venais pas pour rester. Que j’allais saluer la famille et qu’elle allait me représenter par la suite. Un peu plus tard, on m’avait appelé et j’ai dit au téléphone que j’allais prendre l’ancienne route de Grand-Bassam. Ce que j’ai effectivement fait. Peut-être qu’ils m’ont entendu dire que je vais prendre l’ancienne route. Je roulais à 30 km à l’heure. C’est après qu’on m’a dit que la voiture qui a percuté la mienne, attendait et quand je suis arrivé, elle a accéléré vivement pour me percuter violemment. Quand on voit la photo de l’accident et qu’on dit qu’un homme est sorti vivant de là…, mais Dieu est Dieu, je suis sorti de là, vivant. Je me suis retrouvé à la clinique à Abidjan, mais il fallait partir de là. Et me voilà, sur une civière vers la France, le dimanche où, ici, on voulait m’opérer ».
Une situation pénible après son évacuation en France
Après son évacuation en France, Ezaley a dit avoir beaucoup souffert.
« Quand je suis arrivé en France, c’était très compliqué. Mon ventre avait enflé et paraissait comme celui d’une femme enceinte. Je faisais ce qu’on appelle une occlusion intestinale. J’étais parti pour une affaire de jambe, mais les médecins m’ont admis en soins intensifs où j’ai passé trois semaines. Après, c’était une infection pulmonaire parce que des côtes cassées avaient touché les poumons qui se sont infectés. Ensuite, c’était une insuffisance rénale qui était détectée, parce qu’ici, la sonde est restée fermée un peu longtemps. Les médecins ont soigné tout ça. Et puis, la tension n’était plus normale. C’est après tout ça qu’ils se sont occupés de ma jambe. Un mois déjà à l’hôpital, ça revenait très cher. L’assurance a appelé ma femme parce que moi, je n’étais pas conscient, pour se désengager. Elle lui a dit, « débrouillez-vous, nous on a fait ce qu’on devait faire ». Voyez-vous, on estime que je suis à la retraite et que je n’ai plus de salaire. Comment je vais donc payer. Une opération, c’est 50 millions dans cet hôpital. Heureusement, j’ai étudié dans le pays. Des relations bien nanties ont accouru pour m’aider.
Fier de Bédié, de Mme Bédié, du Pdci-Rda, de ses parents N’zima…
Ezaley a déclaré qu’il ne s’est pas senti seul dans l’épreuve. « J’ai fait la rééducation dans une clinique. J’étais dans une chaise roulante. Je ne devais pas poser le pied. J’ai passé deux mois à l’hôpital avant de rentrer à la maison, mais je fréquentais l’hôpital. Cela a duré 4 mois avec des béquilles, une canne. Ça été très difficile et je pensais à vous et je suis fier de vous, mes frères N’zima Kôtôkô, parce que vous avez été solidaires de votre frère. La rééducation continue. J’ai des kinésithérapeutes. Le blanc qui m’a opéré m’a dit : Vous revenez de loin, on a failli vous perdre plusieurs fois. Vous, vous êtes un miraculé. Le blanc m’a donc dit qu’il y a Dieu dedans. Lors d’une visite le deuxième mois, il m’a encore dit : « Est-ce que vous savez qu’on vous a sorti du pays des morts-vivants ? N’avez-vous pas pris le tunnel où à la fin, il y a la lumière ? Ça veut dire que quand quelqu’un meurt, il prend un tunnel et quand il aperçoit la lumière, c’est que c’en est fini pour lui. Il est décédé. C’est grâce à vos prières et surtout à des visites que j’ai eu la chance de m’en sortir .Pendant ma rééducation, j’ai reçu la visite de Mme Henriette Bédié. Elle est venue me voir. Le président Bédié, en partance pour Biarritz, m’a appelé. Il m’a dit qu’à son retour, il viendrait me voir. Ce monsieur-là, il est bien. En compagnie de sa femme, il est venu à la clinique. Il y est resté pendant une heure. Nous avons échangé. Quand il partait, j’ai décidé de l’accompagner. Il m’a dit mais tu es dans un fauteuil roulant…. J’ai insisté et on a pris l’ascenseur jusqu’en bas. Quand je suis rentré chez moi, la première personne qui est venue me voir, c’est Mme Bédié.
Bassam, si vous voyez les Bédié, dite-leur merci, "môh, dada môh". Pr Maurice Kakou Guikahué et sa fille, N’dri Narcisse, le directeur de cabinet du président Bédié, Djénébou, la chargée de Communication du président Bédié, tous les délégués Pdci de Paris sont venus me voir, c’est ça le Pdci, le Pdci… Si vous les voyez, dite-leur merci. Dites merci à Aquah Anvo, Dr Obré Gilberte qui est venue me voir pendant que j’étais aux soins intensifs ». Ezaley a ajouté à cette liste qui n’est pas exhaustive d’autres personnes, des frères et sœurs. « Je n’étais pas un orphelin » s’est-il réjoui. En conclusion, il dira : « Donc, je ne suis pas mort. Non, je ne mourrai pas et je chanterai les louanges de Dieu. Non, je ne suis pas paralysé. Oui, ça a été difficile mais Dieu a fait des miracles. J’ai pris le sacrement du malade. Je voudrais vous dire merci d’avoir cru en moi. Je recevais beaucoup d’informations. Beaucoup a été dit. Mon cœur est blanc parce que je veux être libre dans mon cœur. Je ne veux pas garder de rancune, j’ai pardonné mais je n’oublierai pas. Dieu fait passer des épreuves pour voir comment vous allez réagir. Je roulais à 30 km heure, la personne en face était peut-être à 200 km heure. Mais Dieu est Dieu et Dieu a sa main sur Ezaley. Bientôt, je vais courir. L’homme qui était mort est ressuscité. Je vous aime abondamment, que Dieu vous bénisse »
DIARRASSOUBA SORY