Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'guessan a appelé, jeudi à Abidjan, l'exécutif ivoirien à «reprendre la main» sur le dossier judiciaire de Laurent Gbagbo, l'ancien président ivoirien en liberté conditionnelle à Bruxelles en Belgique estimant « qu'à l'heure actuelle plus rien ne justifie son maintien en dehors de la Côte d'Ivoire».
M. Affi s'exprimait au sortir d'une audience qu'il a eue au palais présidentiel d'Abidjan avec le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan en compagnie de certains membres du gouvernement.
« (...) Et c'est dans le même esprit que nous avons posé aussi le problème du président Gbagbo. A l'heure actuelle, plus rien ne justifie son maintien en dehors de la Côte d'Ivoire. La Cour pénale internationale (CPI) a conclu l'acquittement. Et il nous appartient en tant qu'ivoiriens de nous entendre et voir comment nous capitalisons cette décision. Il appartient au gouvernement de reprendre la main sur ce dossier», a plaidé M. Affi.
Pour lui, le président ivoirien Alassane Ouattara doit aller « au bout de sa volonté exprimée en 2018 de tourner la page de la crise de 2010-2011».
« Le chef de l'État a un rôle important à jouer. Il l'a exprimé à plusieurs occasions que nous sommes tous des frères. Le président Gbagbo est son frère. Au-delà de ce que les avocats ont dit là-bas, nous savons tous que le dossier est maintenant d'ordre politique. La justice a fini son travail et la justice nous regarde nous les hommes politiques de Côte d'Ivoire», a-t-il indiqué.
M. Affi a ajouté qu'il est venu voir avec l'exécutif « ce qu'il faut faire pour que le retour de Gbagbo et Blé Goudé participe de la dynamique de réconciliation nationale».
Poursuivant, M. Affi a fait savoir qu'il a également abordé avec le vice-président ivoirien, le « dossier Guillaume Soro », l'ex-président du parlement ivoirien qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par la justice ivoirienne pour atteinte à l'autorité de l'État.
Auparavant, il a déclaré avoir abordé aussi avec ses hôtes toutes les questions liées aux prochaines échéances électorales, notamment la présidentielle d'octobre 2020, la Commission électorale indépendante ( CEI) et le code électoral.
Sur ces questions, il dit être venu faire des propositions à M. Ouattara pour que la CEI intègre tous les acteurs majeurs de la politique ivoirienne. De son avis, le gouvernement ivoirien ne doit pas seulement « brandir des résultats économiques », il faut aussi que sur le terrain de la démocratie, il puisse aussi revendiquer des réformes majeures qui vont rester dans l'histoire de notre pays».
M. Affi a conclu en assurant « être ouvert» à une éventuelle rencontre avec le président ivoirien si celui-ci le souhaite, pour aborder toutes les questions relatives à la vie sociopolitique dans le pays.
LB/ls
M. Affi s'exprimait au sortir d'une audience qu'il a eue au palais présidentiel d'Abidjan avec le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan en compagnie de certains membres du gouvernement.
« (...) Et c'est dans le même esprit que nous avons posé aussi le problème du président Gbagbo. A l'heure actuelle, plus rien ne justifie son maintien en dehors de la Côte d'Ivoire. La Cour pénale internationale (CPI) a conclu l'acquittement. Et il nous appartient en tant qu'ivoiriens de nous entendre et voir comment nous capitalisons cette décision. Il appartient au gouvernement de reprendre la main sur ce dossier», a plaidé M. Affi.
Pour lui, le président ivoirien Alassane Ouattara doit aller « au bout de sa volonté exprimée en 2018 de tourner la page de la crise de 2010-2011».
« Le chef de l'État a un rôle important à jouer. Il l'a exprimé à plusieurs occasions que nous sommes tous des frères. Le président Gbagbo est son frère. Au-delà de ce que les avocats ont dit là-bas, nous savons tous que le dossier est maintenant d'ordre politique. La justice a fini son travail et la justice nous regarde nous les hommes politiques de Côte d'Ivoire», a-t-il indiqué.
M. Affi a ajouté qu'il est venu voir avec l'exécutif « ce qu'il faut faire pour que le retour de Gbagbo et Blé Goudé participe de la dynamique de réconciliation nationale».
Poursuivant, M. Affi a fait savoir qu'il a également abordé avec le vice-président ivoirien, le « dossier Guillaume Soro », l'ex-président du parlement ivoirien qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par la justice ivoirienne pour atteinte à l'autorité de l'État.
Auparavant, il a déclaré avoir abordé aussi avec ses hôtes toutes les questions liées aux prochaines échéances électorales, notamment la présidentielle d'octobre 2020, la Commission électorale indépendante ( CEI) et le code électoral.
Sur ces questions, il dit être venu faire des propositions à M. Ouattara pour que la CEI intègre tous les acteurs majeurs de la politique ivoirienne. De son avis, le gouvernement ivoirien ne doit pas seulement « brandir des résultats économiques », il faut aussi que sur le terrain de la démocratie, il puisse aussi revendiquer des réformes majeures qui vont rester dans l'histoire de notre pays».
M. Affi a conclu en assurant « être ouvert» à une éventuelle rencontre avec le président ivoirien si celui-ci le souhaite, pour aborder toutes les questions relatives à la vie sociopolitique dans le pays.
LB/ls