Abidjan - Dans le cadre du projet « Appui à la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national (CDN) dans le secteur des déchets en Côte d’Ivoire », la Côte d’Ivoire et le Sénégal, avec certains pays, sont réunis à Abidjan en vue du partage de leurs expériences sur la problématique du réchauffement climatique.
Le directeur cabinet du ministère de l’Environnement et du développement durable, François Kouablan, a expliqué que dans le cadre de ces CDN, la Côte d'Ivoire s’est fixée un objectif cumulatif de réduction des émissions de Gaz à effet de Serre de 28% à l’horizon 2030, sans mettre à mal son ambition d'industrialisation pour parvenir à l’émergence.
Selon lui, cette ambition d’atténuation des émissions de gaz à effet de Serre porte essentiellement sur trois secteurs prioritaires, notamment, le secteur agriculture, foresterie et autres affectations des terres, le Secteur Energie et le secteur déchets.
La Côte d'Ivoire et le Sénégal ont identifié les déchets comme l'un des secteurs clés pour atteindre leurs CDN dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, a indiqué M. Kouablan. « Bien que le secteur des déchets émette moins de gaz à effet de Serre par rapport à d'autres secteurs comme l'énergie, l'agriculture et le changement d’affectations des sols, il offre d'énormes possibilités de réduction des émissions et de création d'emplois pour la population », a-t-il assuré.
Le gestionnaire du projet Environnement et changement climatique du Canada, Franck Portaluppi, a expliqué que dans le cadre de la coopération internationale, son pays a alloué des ressources financières au Programme des Nations Unies pour l’Environnement (ONU Environnement) en vue d’assister la Côte d’Ivoire et le Sénégal pour relever les défis de la mise en œuvre des CDN dans le secteur des déchets.
Ce projet est financé à hauteur de 2,65 milliards de dollars canadien pour le financement climat sur une période de cinq ans et spécifiquement, ce projet a été financé à hauteur de 2,12 millions de dollars canadien pour la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
« Les pays ont travaillé ensemble, un sur une stratégie sur le compost, l’autre sur le biogaz. Notre intérêt à travailler avec la Côte d’Ivoire et le Sénégal, c’est de pouvoir travailler ensemble mais aussi à partager leurs expériences et faire partager cela avec le reste de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il indiqué.
« L’idée de faire boule de neige, de pouvoir communiquer ces expériences-là. Je pense que c’est important parce qu’aujourd’hui, on ne peut pas spécifiquement soutenir tous les pays individuellement. On a l’intention de créer des réseaux de pays pour pouvoir développer ces capacités-là », a conclu M. Portaluppi.
Les CND sont la part de la Côte d’Ivoire à l’effort mondial de réduction de réchauffement de la planète, notamment la contribution de la Côte d’Ivoire de réduire en dessous de 2° avec des efforts accrus vers 1,5°, explique-t-on.
gak/fmo
Le directeur cabinet du ministère de l’Environnement et du développement durable, François Kouablan, a expliqué que dans le cadre de ces CDN, la Côte d'Ivoire s’est fixée un objectif cumulatif de réduction des émissions de Gaz à effet de Serre de 28% à l’horizon 2030, sans mettre à mal son ambition d'industrialisation pour parvenir à l’émergence.
Selon lui, cette ambition d’atténuation des émissions de gaz à effet de Serre porte essentiellement sur trois secteurs prioritaires, notamment, le secteur agriculture, foresterie et autres affectations des terres, le Secteur Energie et le secteur déchets.
La Côte d'Ivoire et le Sénégal ont identifié les déchets comme l'un des secteurs clés pour atteindre leurs CDN dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, a indiqué M. Kouablan. « Bien que le secteur des déchets émette moins de gaz à effet de Serre par rapport à d'autres secteurs comme l'énergie, l'agriculture et le changement d’affectations des sols, il offre d'énormes possibilités de réduction des émissions et de création d'emplois pour la population », a-t-il assuré.
Le gestionnaire du projet Environnement et changement climatique du Canada, Franck Portaluppi, a expliqué que dans le cadre de la coopération internationale, son pays a alloué des ressources financières au Programme des Nations Unies pour l’Environnement (ONU Environnement) en vue d’assister la Côte d’Ivoire et le Sénégal pour relever les défis de la mise en œuvre des CDN dans le secteur des déchets.
Ce projet est financé à hauteur de 2,65 milliards de dollars canadien pour le financement climat sur une période de cinq ans et spécifiquement, ce projet a été financé à hauteur de 2,12 millions de dollars canadien pour la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
« Les pays ont travaillé ensemble, un sur une stratégie sur le compost, l’autre sur le biogaz. Notre intérêt à travailler avec la Côte d’Ivoire et le Sénégal, c’est de pouvoir travailler ensemble mais aussi à partager leurs expériences et faire partager cela avec le reste de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il indiqué.
« L’idée de faire boule de neige, de pouvoir communiquer ces expériences-là. Je pense que c’est important parce qu’aujourd’hui, on ne peut pas spécifiquement soutenir tous les pays individuellement. On a l’intention de créer des réseaux de pays pour pouvoir développer ces capacités-là », a conclu M. Portaluppi.
Les CND sont la part de la Côte d’Ivoire à l’effort mondial de réduction de réchauffement de la planète, notamment la contribution de la Côte d’Ivoire de réduire en dessous de 2° avec des efforts accrus vers 1,5°, explique-t-on.
gak/fmo