Les assises de la douzième édition des Journées géographiques de Côte d’Ivoire (JGCI 2020) ont démarré ce lundi 17 février et se poursuivront jusqu’au 20 février, à Grand-Bassam autour du thème suivant : ’’Changement climatique en Afrique subsaharienne : de la vulnérabilité à l’adaptation’’.
Ces Journées géographiques s’inscrivent dans le cadre des concertations sur la COP25 tenues récemment à Madrid en Espagne. Elles constituent une formidable opportunité de consolider les acquis et connaissances relatifs aux aléas du changement climatique, mais aussi pour dégager des stratégies d’adaptation et des perspectives.
Cette édition vient mettre un accent particulier sur l’apport de l’observation de la terre dans la lutte contre le réchauffement climatique qui est devenu indissociable de la réalisation des objectifs du développement durable. En termes d’innovation, les JGCI 2020 vont poser les bases de Sentinelle+, un Groupe d’experts pour l’observation et la surveillance du climat en Afrique.
A l’ouverture de ces travaux, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Joseph Séka Séka, parrain de l’édition, a indiqué que dans le cadre de la recherche de solutions contre le changement climatique, la Côte d’Ivoire, à la suite de l’Accord de Paris de 2015, s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 28% en 2030 tout en projetant une amélioration de sa résilience par la réduction de la vulnérabilité de onze principaux secteurs. Il s’agit de l’agriculture (élevage-aquaculture), l’utilisation des terres, les forêts, les ressources en eau ; l’énergie, les zones côtières, la pêche, les infrastructures (habitats), le transport (routes) ; la santé publique et le genre.
Selon le ministre de l’Environnement, parmi ces secteurs, les zones côtières constituent une préoccupation majeure pour les pays côtiers ouest-africains, tant ils subissent les effets pervers du phénomène de l’érosion côtière exacerbés par les changements climatiques à travers les inondations et les submersions marines.
« C’est pour cela que le lieu où se tient cette douzième édition des Journées Géographiques, en l’occurrence la ville historique de Grand-Bassam, classée patrimoine mondial par l’UNESCO, n’est pas fortuit mais tout à fait approprié, car nous sommes installés au cœur d’un problème de vulnérabilité, à savoir, l’érosion côtière », a déclaré Joseph Séka Séka.
Dans cette veine, le Maire de Grand-Bassam, Jean-Louis Moulot, Directeur de SODEXAM, a souligné à juste titre que ces Journées géographiques viennent contribuer au rayonnement de sa cité au niveau international et susciter l’implication de ses habitants dans la lutte contre changement climatique.
Selon lui, le thème ’’Changement climatique en Afrique subsaharienneà: de la vulnérabilité à l’adoption’’, nous ramène aux douloureux souvenirs des inondations successives en Côte d’Ivoire en 2108 et en 2019. « Pour la ville de Grand-Bassam en particulier, la crue du fleuve Comoé a causé la submersion d’une bonne partie de son territoire en novembre 2019, occasionnant de nombreux dégâts matériels qui, fort heureusement n’a pas causé de pertes en vies humaines », a-t-il fait savoir.
Cette rencontre de haut niveau, faut-il le souligner, prévoit des tables-rondes, conférences, des ateliers, des excursions découvertes, des panels et des stands d’exposition. Elle a été organisée par l’Association des géographes de Côte d’voire (AGCI) en partenariat avec le BNETD, la SODEXAM (Société d’exploitation, de développement aéroportuaire et météorologique), l’AFD (Agence française de développement), l’IRD (Institut de recherche pour le développement) et Cassiopée Média.
JOB
Ces Journées géographiques s’inscrivent dans le cadre des concertations sur la COP25 tenues récemment à Madrid en Espagne. Elles constituent une formidable opportunité de consolider les acquis et connaissances relatifs aux aléas du changement climatique, mais aussi pour dégager des stratégies d’adaptation et des perspectives.
Cette édition vient mettre un accent particulier sur l’apport de l’observation de la terre dans la lutte contre le réchauffement climatique qui est devenu indissociable de la réalisation des objectifs du développement durable. En termes d’innovation, les JGCI 2020 vont poser les bases de Sentinelle+, un Groupe d’experts pour l’observation et la surveillance du climat en Afrique.
A l’ouverture de ces travaux, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Joseph Séka Séka, parrain de l’édition, a indiqué que dans le cadre de la recherche de solutions contre le changement climatique, la Côte d’Ivoire, à la suite de l’Accord de Paris de 2015, s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 28% en 2030 tout en projetant une amélioration de sa résilience par la réduction de la vulnérabilité de onze principaux secteurs. Il s’agit de l’agriculture (élevage-aquaculture), l’utilisation des terres, les forêts, les ressources en eau ; l’énergie, les zones côtières, la pêche, les infrastructures (habitats), le transport (routes) ; la santé publique et le genre.
Selon le ministre de l’Environnement, parmi ces secteurs, les zones côtières constituent une préoccupation majeure pour les pays côtiers ouest-africains, tant ils subissent les effets pervers du phénomène de l’érosion côtière exacerbés par les changements climatiques à travers les inondations et les submersions marines.
« C’est pour cela que le lieu où se tient cette douzième édition des Journées Géographiques, en l’occurrence la ville historique de Grand-Bassam, classée patrimoine mondial par l’UNESCO, n’est pas fortuit mais tout à fait approprié, car nous sommes installés au cœur d’un problème de vulnérabilité, à savoir, l’érosion côtière », a déclaré Joseph Séka Séka.
Dans cette veine, le Maire de Grand-Bassam, Jean-Louis Moulot, Directeur de SODEXAM, a souligné à juste titre que ces Journées géographiques viennent contribuer au rayonnement de sa cité au niveau international et susciter l’implication de ses habitants dans la lutte contre changement climatique.
Selon lui, le thème ’’Changement climatique en Afrique subsaharienneà: de la vulnérabilité à l’adoption’’, nous ramène aux douloureux souvenirs des inondations successives en Côte d’Ivoire en 2108 et en 2019. « Pour la ville de Grand-Bassam en particulier, la crue du fleuve Comoé a causé la submersion d’une bonne partie de son territoire en novembre 2019, occasionnant de nombreux dégâts matériels qui, fort heureusement n’a pas causé de pertes en vies humaines », a-t-il fait savoir.
Cette rencontre de haut niveau, faut-il le souligner, prévoit des tables-rondes, conférences, des ateliers, des excursions découvertes, des panels et des stands d’exposition. Elle a été organisée par l’Association des géographes de Côte d’voire (AGCI) en partenariat avec le BNETD, la SODEXAM (Société d’exploitation, de développement aéroportuaire et météorologique), l’AFD (Agence française de développement), l’IRD (Institut de recherche pour le développement) et Cassiopée Média.
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