Abidjan- Samba Koné a remplacé, mercredi, Raphaël Lakpé, à la barre de l’Autorité nationale de la presse (ANP) à l’issue d’une cérémonie de passation de charges au siège de l’instance de régulation de la presse.
En présence de l’Inspecteur général de la Communication, Anoma Kanié Léandre, et du chef du cabinet Assoumany Kouakou, représentants le ministre de la Communication et des Médias, le président sortant et son remplaçant ont paraphé le procès-verbal de la passation des charges après la remise des documents administratifs et les dossiers en cours ou en instance de traitement.
Raphaël Lakpé a présidé le Conseil national de la presse (CNP) devenue Autorité nationale de la presse (ANP) pendant huit ans. Son mandat a été marqué par l’institution d’un prix CNP d’excellence devenu Grand prix de la presse, la mise en puissance de la régulation économique des entreprises de presse qui a établi l’état réel de la gouvernance de ces entreprises.
Sa présidence a été marquée par les difficultés d’application de la convention collective, de respect de l’éthique et de la déontologie par les journalistes à travers l’instauration de la vertu dans l’exercice de la profession, l’organisation de séminaires pour le renforcement des capacités et l’élaboration de rapports annuels d’activités ou encore la numérisation des journaux et écrits périodiques.
« Au regard de ces acquis, je constate que du chemin a été parcouru mais que de nombreux défis restent encore à être relevés. Je pars en laissant en suspens la question du respect effectif de la convention collective, de même que les préoccupations d’une régulation efficace de la presse numérique dont le périmètre reste indéterminé », a déclaré Raphaël Lakpé, appelé désormais à la présidence du conseil de surveillance de l’Autorité de développement du riz (ADERIZ).
A l’issue de cette « aventure exaltante », il lègue à son successeur une institution qui doit réguler la presse « à un tournant décisif de l’histoire de notre pays qui organise cette année l’élection du président de la République », dans un contexte où la presse est accusée d’avoir toujours contribué à l’exacerbation des clivages qui ont marqué les violences électorales depuis le retour du multipartisme en 1990.
Le nouveau président de l’ANP, Samba Koné, lui-même membre du conseil, a témoigné son « admiration » pour le travail abattu par son prédécesseur. « Nous reprenons donc la maison au niveau où vous l’avez hissée, assuré qu’au terme d’un travail acharné mais passionné, nous y apporterons notre part », a-t-il affirmé.
A son avis, « plus qu’un gendarme prêt à verbaliser, à sanctionner, le régulateur doit être perçu avant tout comme un élément de normalisation qui intervient quand l’autorégulation, c’est-à-dire la régulation interne se révèle défaillante ».
Au personnel de l’ANP, Samba Koné a souligné qu’ils vont expérimenter une nouvelle approche dans la conduite des activités mais que « le but visé sera et demeurera celui de l’accomplissement des missions assignées à notre organisation ».
Samba Koné est le 4ème président de cette autorité administrative indépendante après Henri Bourgoin, Eugène Dié Kacou et Raphaël Lakpé. Son investiture fait suite à celle du nouveau président de la Haute autorité de la communication (HACA), Henri Bourgoin, qui assistait à la cérémonie aux côtés d'Eugène Dié Kacou.
aaa/ask
En présence de l’Inspecteur général de la Communication, Anoma Kanié Léandre, et du chef du cabinet Assoumany Kouakou, représentants le ministre de la Communication et des Médias, le président sortant et son remplaçant ont paraphé le procès-verbal de la passation des charges après la remise des documents administratifs et les dossiers en cours ou en instance de traitement.
Raphaël Lakpé a présidé le Conseil national de la presse (CNP) devenue Autorité nationale de la presse (ANP) pendant huit ans. Son mandat a été marqué par l’institution d’un prix CNP d’excellence devenu Grand prix de la presse, la mise en puissance de la régulation économique des entreprises de presse qui a établi l’état réel de la gouvernance de ces entreprises.
Sa présidence a été marquée par les difficultés d’application de la convention collective, de respect de l’éthique et de la déontologie par les journalistes à travers l’instauration de la vertu dans l’exercice de la profession, l’organisation de séminaires pour le renforcement des capacités et l’élaboration de rapports annuels d’activités ou encore la numérisation des journaux et écrits périodiques.
« Au regard de ces acquis, je constate que du chemin a été parcouru mais que de nombreux défis restent encore à être relevés. Je pars en laissant en suspens la question du respect effectif de la convention collective, de même que les préoccupations d’une régulation efficace de la presse numérique dont le périmètre reste indéterminé », a déclaré Raphaël Lakpé, appelé désormais à la présidence du conseil de surveillance de l’Autorité de développement du riz (ADERIZ).
A l’issue de cette « aventure exaltante », il lègue à son successeur une institution qui doit réguler la presse « à un tournant décisif de l’histoire de notre pays qui organise cette année l’élection du président de la République », dans un contexte où la presse est accusée d’avoir toujours contribué à l’exacerbation des clivages qui ont marqué les violences électorales depuis le retour du multipartisme en 1990.
Le nouveau président de l’ANP, Samba Koné, lui-même membre du conseil, a témoigné son « admiration » pour le travail abattu par son prédécesseur. « Nous reprenons donc la maison au niveau où vous l’avez hissée, assuré qu’au terme d’un travail acharné mais passionné, nous y apporterons notre part », a-t-il affirmé.
A son avis, « plus qu’un gendarme prêt à verbaliser, à sanctionner, le régulateur doit être perçu avant tout comme un élément de normalisation qui intervient quand l’autorégulation, c’est-à-dire la régulation interne se révèle défaillante ».
Au personnel de l’ANP, Samba Koné a souligné qu’ils vont expérimenter une nouvelle approche dans la conduite des activités mais que « le but visé sera et demeurera celui de l’accomplissement des missions assignées à notre organisation ».
Samba Koné est le 4ème président de cette autorité administrative indépendante après Henri Bourgoin, Eugène Dié Kacou et Raphaël Lakpé. Son investiture fait suite à celle du nouveau président de la Haute autorité de la communication (HACA), Henri Bourgoin, qui assistait à la cérémonie aux côtés d'Eugène Dié Kacou.
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