Abidjan - Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Kouakou a expliqué lundi les enjeux du retraitement des chaussées et le recyclage des enrobés en Côte d’Ivoire, à l’ouverture d’un séminaire international à Abidjan.
Développant le thème, «le retraitement des chaussées et le recyclage des enrobés » devant près de 200 participants en provenance de plusieurs pays, entre autres, du Mali, du Burkina Faso, de la France et de l’Italie, M. Kouakou a précisé le gouvernement ivoirien a engagé à travers les programmes nationaux de développement (PND 2012-2015 et 2016-2020), une série de projets de remise en état des infrastructures dégradées, de construction de nouvelles routes bitumées et d’ouvrages d’art.
A cet effet, il a relevé que son département ministériel a opté en 2012 pour l’expérimentation des techniques de retraitement des chaussées et de recyclage des enrobés sur certaines voiries urbaines à fort trafic, notamment le Boulevard lagunaire Est à Abidjan.
«Les premiers résultats de cette expérience s’avèrent satisfaisants, mais nécessitent d’être confirmés par un suivi à moyen et long termes du tronçon de voies traitées », a détaillé Amédé Kouakou ajoutant que de plus en plus, la Côte d’Ivoire passe par le fraisage des anciennes couches bitumineuses en ce qui concerne l’entretien des routes et le renforcement des chaussées.
A l’en croire, cela entraîne la production d’une grande quantité de déchets des matériaux bitumineux comme observé sur la dernière section de l’autoroute du nord, la section Singrobo-Yamoussoukro.
Citant des rapports sur la question, l’ingénieur en génie civil a noté qu’avec la technique de fraisage- recyclage, la réutilisation des enrobés bitumineux permet en général de réduire le coût global d'un projet routier de 30 % à 40%.
Et d’un point de vue environnemental, le recyclage des enrobés, permet de limiter l’utilisation des ressources naturelles non renouvelables dans la construction des infrastructures, en plus de réduire la quantité de rebuts dans les lieux d’entreposage.
Le réseau routier ivoirien est constitué aujourd’hui de plus de 7000 km de routes bitumées, 75 600 km de routes en terre et environ 200 000 km de pistes agricoles.
Lors de ce séminaire qui prend fin mercredi, les experts partageront leurs expériences sur la mise en œuvre de cette nouvelle technologie de construction de routes.
bsp/ask
Développant le thème, «le retraitement des chaussées et le recyclage des enrobés » devant près de 200 participants en provenance de plusieurs pays, entre autres, du Mali, du Burkina Faso, de la France et de l’Italie, M. Kouakou a précisé le gouvernement ivoirien a engagé à travers les programmes nationaux de développement (PND 2012-2015 et 2016-2020), une série de projets de remise en état des infrastructures dégradées, de construction de nouvelles routes bitumées et d’ouvrages d’art.
A cet effet, il a relevé que son département ministériel a opté en 2012 pour l’expérimentation des techniques de retraitement des chaussées et de recyclage des enrobés sur certaines voiries urbaines à fort trafic, notamment le Boulevard lagunaire Est à Abidjan.
«Les premiers résultats de cette expérience s’avèrent satisfaisants, mais nécessitent d’être confirmés par un suivi à moyen et long termes du tronçon de voies traitées », a détaillé Amédé Kouakou ajoutant que de plus en plus, la Côte d’Ivoire passe par le fraisage des anciennes couches bitumineuses en ce qui concerne l’entretien des routes et le renforcement des chaussées.
A l’en croire, cela entraîne la production d’une grande quantité de déchets des matériaux bitumineux comme observé sur la dernière section de l’autoroute du nord, la section Singrobo-Yamoussoukro.
Citant des rapports sur la question, l’ingénieur en génie civil a noté qu’avec la technique de fraisage- recyclage, la réutilisation des enrobés bitumineux permet en général de réduire le coût global d'un projet routier de 30 % à 40%.
Et d’un point de vue environnemental, le recyclage des enrobés, permet de limiter l’utilisation des ressources naturelles non renouvelables dans la construction des infrastructures, en plus de réduire la quantité de rebuts dans les lieux d’entreposage.
Le réseau routier ivoirien est constitué aujourd’hui de plus de 7000 km de routes bitumées, 75 600 km de routes en terre et environ 200 000 km de pistes agricoles.
Lors de ce séminaire qui prend fin mercredi, les experts partageront leurs expériences sur la mise en œuvre de cette nouvelle technologie de construction de routes.
bsp/ask