Plus de 3 tonnes d’écailles de pangolin saisies en Côte d’Ivoire en 2017 et 2018 par l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT), ont été incinérées mardi à Abidjan, à l’occasion de la Journée internationale de la vie sauvage.
« Nous détruisons ces saisies, nous avons voulu le faire en toute transparence et nous allons continuer de le faire et ceci va participer de la lutte contre ce trafic et la répression contre ce trafic », a déclaré à la presse le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi.
Ces écailles, dira-t-il, « partaient pour l’Asie » avec des ivoires qui ont été par ailleurs saisis. Un trafic international qui a été démantelé avec l’aide de partenaires et d’une unité mixte de lutte contre toute sorte de trafics, mise en place pour lutter efficacement contre la criminalité transnationale.
Richard Keth Bell, ambassadeur des Etats-Unis et son homologue de la Grande Bretagne en Côte d’Ivoire, Josephine Gauld, ont « félicité » le gouvernement ivoirien pour ces efforts dans le cadre de la lutte contre les trafics des espèces sauvages, qui menacent notamment de disparition les espèces animales fauniques.
Le gouvernement américain qui, dans cette lutte, soutient financièrement des ONG, a procédé à la formation d’une trentaine d’agents du ministère ivoirien des Eaux et forêts et des agents de l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale.
Pour le diplomate américain, la vie sauvage, est une « richesse du patrimoine mondial ». Et grâce à l’appui des Etats-Unis, la Côte d’Ivoire a depuis 2017, « saisi plus de 600 Kg d’ivoires d’éléphants et procédé à l’arrestation d’une trentaine de trafiquants d’espèces sauvages ».
Selon le procureur de la République, Richard Adou, toutes les procédures de cette affaire sont « pendantes devant le tribunal de première instance d’Abidjan». Et déjà « une vingtaine de personnes incarcérées et ce n’est pas fini, (car) le juge d’instruction n’a pas encore achevé sa mission ».
Plusieurs nationalités sont impliquées dans ces trafics « puisque ça concerne tous les pays de la sous-région », a fait savoir le procureur de la République, ajoutant qu’outre la criminalité transnationale, il s’agit d’une criminalité faunique dans la mesure où ça touche des espèces protégées.
La Côte d’Ivoire a accru sa lutte en matière de criminalité et de trafics de stupéfiants. A en croire M. Richard Adou, il y a une poignée de semaines « 411 Kg de cocaïne pures » ont été brûlées, et le parquet d’Abidjan est engagé dans la lutte contre les criminalités nationales et transnationales.
« Ces trafics planent sur toute la sous-région et parfois ce sont des espèces qui ont été tuées en Guinée qui transitent par la Côte d’Ivoire pour aller vers les pays asiatiques », a-t-il poursuivi, indiquant que les trafiquants risquent au moins deux années d’emprisonnement, une sanction « pas assez sévère, en révision ».
AP/ls/APA
« Nous détruisons ces saisies, nous avons voulu le faire en toute transparence et nous allons continuer de le faire et ceci va participer de la lutte contre ce trafic et la répression contre ce trafic », a déclaré à la presse le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi.
Ces écailles, dira-t-il, « partaient pour l’Asie » avec des ivoires qui ont été par ailleurs saisis. Un trafic international qui a été démantelé avec l’aide de partenaires et d’une unité mixte de lutte contre toute sorte de trafics, mise en place pour lutter efficacement contre la criminalité transnationale.
Richard Keth Bell, ambassadeur des Etats-Unis et son homologue de la Grande Bretagne en Côte d’Ivoire, Josephine Gauld, ont « félicité » le gouvernement ivoirien pour ces efforts dans le cadre de la lutte contre les trafics des espèces sauvages, qui menacent notamment de disparition les espèces animales fauniques.
Le gouvernement américain qui, dans cette lutte, soutient financièrement des ONG, a procédé à la formation d’une trentaine d’agents du ministère ivoirien des Eaux et forêts et des agents de l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale.
Pour le diplomate américain, la vie sauvage, est une « richesse du patrimoine mondial ». Et grâce à l’appui des Etats-Unis, la Côte d’Ivoire a depuis 2017, « saisi plus de 600 Kg d’ivoires d’éléphants et procédé à l’arrestation d’une trentaine de trafiquants d’espèces sauvages ».
Selon le procureur de la République, Richard Adou, toutes les procédures de cette affaire sont « pendantes devant le tribunal de première instance d’Abidjan». Et déjà « une vingtaine de personnes incarcérées et ce n’est pas fini, (car) le juge d’instruction n’a pas encore achevé sa mission ».
Plusieurs nationalités sont impliquées dans ces trafics « puisque ça concerne tous les pays de la sous-région », a fait savoir le procureur de la République, ajoutant qu’outre la criminalité transnationale, il s’agit d’une criminalité faunique dans la mesure où ça touche des espèces protégées.
La Côte d’Ivoire a accru sa lutte en matière de criminalité et de trafics de stupéfiants. A en croire M. Richard Adou, il y a une poignée de semaines « 411 Kg de cocaïne pures » ont été brûlées, et le parquet d’Abidjan est engagé dans la lutte contre les criminalités nationales et transnationales.
« Ces trafics planent sur toute la sous-région et parfois ce sont des espèces qui ont été tuées en Guinée qui transitent par la Côte d’Ivoire pour aller vers les pays asiatiques », a-t-il poursuivi, indiquant que les trafiquants risquent au moins deux années d’emprisonnement, une sanction « pas assez sévère, en révision ».
AP/ls/APA