La Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP), la plateforme de l’opposition ivoirienne, a annoncé jeudi un meeting à Yamoussoukro, dimanche, pour «refuser le projet de révision de la Constitution», dans une déclaration.
L’opposition a décidé « de sonner la charge et de se donner rendez-vous le dimanche 15 mars 2020 pour un grand rassemblement afin de refuser le projet de modification de la Constitution et exiger des élections justes, transparentes et sans violences », a dit Henri Niava, porte-parole de la CDRP pour la circonstance.
Ce meeting, selon M. Henri Niava de l’Union des sociaux démocrates (USD), est prévu sur la place Jean-Paul ll de Yamoussoukro, dans la capitale politique ivoirienne. Il a appelé tous les militants de l’opposition à se joindre à cette manifestation ainsi que la société civile.
La CDRP dénonce une « démarche de révision constitutionnelle solitaire » pouvant engendrer de «graves conséquences qui se profilent à l’horizon ». C’est pourquoi, le gouvernement devrait «mettre fin à la session» parlementaire actuelle, a déclaré M. Niava.
Le gouvernement a introduit auprès du Parlement un projet de révision constitutionnelle. L’opposition, poursuivra-t-il, « rejette catégoriquement l’idée d’un vice-président non élu », là où le chef de l’Etat Alassane Ouattara se félicite d’une expérience qui marche.
« Contre toute entente, le chef de l’Etat a engagé ce lundi une session extraordinaire du congrès en vue de la révision de la Constitution et l’adoption de la loi portant nouveau code électoral d’ici fin mars 2020 », a-t-il fait observer.
Pour ces partis, « la Constitution de septembre 2016 et l’instauration d’un sénat sans légitimité véritable, qui est juxtaposé à un Parlement monocolore voué à la dévotion du Rhdp (pouvoir), apparaît comme une manœuvre de confiscation du pouvoir Alassane Ouattara et son clamp ».
En vue de « rentrer dans l’histoire par la bonne porte, Alassane Ouattara devra organiser des élections à bonne date, des élections justes, transparentes, crédibles, sans violences et transmettre le pouvoir sans autre forme de procès au candidat élu », a -t-il dit.
Dans une annonce du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le 5 mars devant le congrès, il a déclaré qu’il ne se sera pas candidat à la présidentielle de 2020, mais passera le flambeau à une jeune génération. Pour l’opposition, « il ne revient pas au chef de l’Etat de choisir son successeur ».
« M. Ouattara est dans une manœuvre claire de quitter le pouvoir sans partir. Il donne l’illusion de son départ tout en gardant le contrôle des principes qu’au levier de la gouvernance », a soutenu M. Niava, insistant que l’opposition est « très préoccupée par le paradoxe criant » de cet élan démocratique.
AP/ls/APA
L’opposition a décidé « de sonner la charge et de se donner rendez-vous le dimanche 15 mars 2020 pour un grand rassemblement afin de refuser le projet de modification de la Constitution et exiger des élections justes, transparentes et sans violences », a dit Henri Niava, porte-parole de la CDRP pour la circonstance.
Ce meeting, selon M. Henri Niava de l’Union des sociaux démocrates (USD), est prévu sur la place Jean-Paul ll de Yamoussoukro, dans la capitale politique ivoirienne. Il a appelé tous les militants de l’opposition à se joindre à cette manifestation ainsi que la société civile.
La CDRP dénonce une « démarche de révision constitutionnelle solitaire » pouvant engendrer de «graves conséquences qui se profilent à l’horizon ». C’est pourquoi, le gouvernement devrait «mettre fin à la session» parlementaire actuelle, a déclaré M. Niava.
Le gouvernement a introduit auprès du Parlement un projet de révision constitutionnelle. L’opposition, poursuivra-t-il, « rejette catégoriquement l’idée d’un vice-président non élu », là où le chef de l’Etat Alassane Ouattara se félicite d’une expérience qui marche.
« Contre toute entente, le chef de l’Etat a engagé ce lundi une session extraordinaire du congrès en vue de la révision de la Constitution et l’adoption de la loi portant nouveau code électoral d’ici fin mars 2020 », a-t-il fait observer.
Pour ces partis, « la Constitution de septembre 2016 et l’instauration d’un sénat sans légitimité véritable, qui est juxtaposé à un Parlement monocolore voué à la dévotion du Rhdp (pouvoir), apparaît comme une manœuvre de confiscation du pouvoir Alassane Ouattara et son clamp ».
En vue de « rentrer dans l’histoire par la bonne porte, Alassane Ouattara devra organiser des élections à bonne date, des élections justes, transparentes, crédibles, sans violences et transmettre le pouvoir sans autre forme de procès au candidat élu », a -t-il dit.
Dans une annonce du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le 5 mars devant le congrès, il a déclaré qu’il ne se sera pas candidat à la présidentielle de 2020, mais passera le flambeau à une jeune génération. Pour l’opposition, « il ne revient pas au chef de l’Etat de choisir son successeur ».
« M. Ouattara est dans une manœuvre claire de quitter le pouvoir sans partir. Il donne l’illusion de son départ tout en gardant le contrôle des principes qu’au levier de la gouvernance », a soutenu M. Niava, insistant que l’opposition est « très préoccupée par le paradoxe criant » de cet élan démocratique.
AP/ls/APA