Yamoussoukro, L’opposition ivoirienne au cours d’un meeting de protestation contre la révision constitutionnelle organisé dimanche à Yamoussoukro a jugé la procédure "hors délai".
« Nous avons le droit avec nous, nous allons lutter. Je voudrais féliciter nos parlementaires parce que nous étions en train d’entrer dans un processus illégal, un processus qui va contre les lois de la CEDEAO dont nous avons signé toutes les chartes », a déclaré le secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice Kacou Guikahué.
Il a expliqué que parce que « le protocole de la CEDEAO relatif à la démocratie et à la bonne gouvernance prescrit en son article 2 qu’aucune modification de la loi électorale ou de la constitution ne peut se faire sans majorité des acteurs politiques dans les six mois précédant l’élection » le processus de révision en cours devait se faire avant le 31 janvier 2020.
« Les listes électorales doivent être publiées trois mois avant le jour du vote. Donc si on vote le 31 octobre 2020, le 31 juillet 2020 on affiche la liste provisoire et on appelle les Ivoiriens au contentieux et quand le contentieux de la liste électorale commence, les élections ont commencé (...), a expliqué Guikahué.
(AIP)
gso/ask
« Nous avons le droit avec nous, nous allons lutter. Je voudrais féliciter nos parlementaires parce que nous étions en train d’entrer dans un processus illégal, un processus qui va contre les lois de la CEDEAO dont nous avons signé toutes les chartes », a déclaré le secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice Kacou Guikahué.
Il a expliqué que parce que « le protocole de la CEDEAO relatif à la démocratie et à la bonne gouvernance prescrit en son article 2 qu’aucune modification de la loi électorale ou de la constitution ne peut se faire sans majorité des acteurs politiques dans les six mois précédant l’élection » le processus de révision en cours devait se faire avant le 31 janvier 2020.
« Les listes électorales doivent être publiées trois mois avant le jour du vote. Donc si on vote le 31 octobre 2020, le 31 juillet 2020 on affiche la liste provisoire et on appelle les Ivoiriens au contentieux et quand le contentieux de la liste électorale commence, les élections ont commencé (...), a expliqué Guikahué.
(AIP)
gso/ask