Dans une déclaration dont Abidjan.net a eu copie, la plateforme de l'opposition, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds) se souvient de la fin de la crise post-électorale de 2011 avec la chute de l'ex-président Laurent Gbagbo encore en attente de la confirmation de son acquittement prononcé le 15 janvier 2019 devant la Cour pénale internationale (Cpi). Ci-dessous, son souvenir et ses exigences du moment.
''9 ANS QUE LA DÉMOCRATIE EST VIOLÉE EN CÔTE D'IVOIRE !''
En pleine pandémie mondiale du Coronavirus qui sévit depuis plusieurs semaines, les populations de Côte d'Ivoire confinées chez elles pour éviter toutes contaminations, ne peuvent s'empêcher de commémorer les tristes événements du 11 Avril 2011.
En effet, ce triste matin d'avril 2011, ce sont des millions d'Ivoiriens et d'Africains, à travers toute la planète, qui ont été choqués et meurtris dans leur chaire, de voir sur toutes les chaines de télévisions internationales le Président en exercice de la République de Côte d'Ivoire, Son Excellence Laurent GBAGBO arrêté, humilié et bafoué, depuis la résidence présidentielle jusqu'à l'hôtel du Golf.
Oui, le COVID-19 tue; certes! Mais ce choc de l'arrestation du Président GBAGBO en a tué beaucoup aussi.
Ainsi, en cette date anniversaire du 11 Avril, la plateforme politique Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté(EDS), qui s'est choisie le Président Laurent GBAGBO comme Référent politique, saisit cette occasion pour saluer le combat de ce grand homme ; un vrai Démocrate et un visionnaire, qui a tant œuvré pour la Démocratie en Côte d'Ivoire et en Afrique, en mettant en périls sa propre vie.
EDS saisit donc cette occasion, pour demander à la Cour Pénale Internationale et à toute la Communauté internationale de restituer au Président GBAGBO, qui fêtera bientôt ses 75 ans, tous ses droits d'homme libre, afin qu'avec le ministre Charles BLE GOUDE, il regagne son pays, parce qu'il a été acquitté par la CPI depuis le 15 Janvier 2019.
EDS réitère également, à l'endroit des autorités ivoiriennes, la nécessité d'apaiser la vie politique en Côte d'Ivoire, afin d'éviter à notre pays un autre 11 Avril.
Que cessent les poursuites judiciaires d'intimidation à l'encontre des opposants politiques, notamment les proches du Président Laurent GBAGBO; et que tous les prisonniers civils ou militaires, dont l'emprisonnement est lié à la crise postélectorale de 2010-2011 soient tous libérés.
Que le Chef de l’État renonce à son projet d'adopter la nouvelle loi électorale (le nouveau Code électoral) par voie d'ordonnance; et qu'il appelle plutôt l'opposition et la société civile autour d'une table de discussions.
Que le Chef de l’État accepte la mise en place d'une Commission Électorale Indépendante consensuelle et que tous les Ivoiriens qui en ont le droit figurent sur la liste électorale, sans qu'ils ne soient obligés de payer 5000FCfa pour une carte nationale d'identité.
La paix en Côte d'Ivoire est à ce prix!
Fait à Abidjan, le 11 Avril 2020
Pour EDS, le Président
Prof. Georges-Armand OUEGNIN
''9 ANS QUE LA DÉMOCRATIE EST VIOLÉE EN CÔTE D'IVOIRE !''
En pleine pandémie mondiale du Coronavirus qui sévit depuis plusieurs semaines, les populations de Côte d'Ivoire confinées chez elles pour éviter toutes contaminations, ne peuvent s'empêcher de commémorer les tristes événements du 11 Avril 2011.
En effet, ce triste matin d'avril 2011, ce sont des millions d'Ivoiriens et d'Africains, à travers toute la planète, qui ont été choqués et meurtris dans leur chaire, de voir sur toutes les chaines de télévisions internationales le Président en exercice de la République de Côte d'Ivoire, Son Excellence Laurent GBAGBO arrêté, humilié et bafoué, depuis la résidence présidentielle jusqu'à l'hôtel du Golf.
Oui, le COVID-19 tue; certes! Mais ce choc de l'arrestation du Président GBAGBO en a tué beaucoup aussi.
Ainsi, en cette date anniversaire du 11 Avril, la plateforme politique Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté(EDS), qui s'est choisie le Président Laurent GBAGBO comme Référent politique, saisit cette occasion pour saluer le combat de ce grand homme ; un vrai Démocrate et un visionnaire, qui a tant œuvré pour la Démocratie en Côte d'Ivoire et en Afrique, en mettant en périls sa propre vie.
EDS saisit donc cette occasion, pour demander à la Cour Pénale Internationale et à toute la Communauté internationale de restituer au Président GBAGBO, qui fêtera bientôt ses 75 ans, tous ses droits d'homme libre, afin qu'avec le ministre Charles BLE GOUDE, il regagne son pays, parce qu'il a été acquitté par la CPI depuis le 15 Janvier 2019.
EDS réitère également, à l'endroit des autorités ivoiriennes, la nécessité d'apaiser la vie politique en Côte d'Ivoire, afin d'éviter à notre pays un autre 11 Avril.
Que cessent les poursuites judiciaires d'intimidation à l'encontre des opposants politiques, notamment les proches du Président Laurent GBAGBO; et que tous les prisonniers civils ou militaires, dont l'emprisonnement est lié à la crise postélectorale de 2010-2011 soient tous libérés.
Que le Chef de l’État renonce à son projet d'adopter la nouvelle loi électorale (le nouveau Code électoral) par voie d'ordonnance; et qu'il appelle plutôt l'opposition et la société civile autour d'une table de discussions.
Que le Chef de l’État accepte la mise en place d'une Commission Électorale Indépendante consensuelle et que tous les Ivoiriens qui en ont le droit figurent sur la liste électorale, sans qu'ils ne soient obligés de payer 5000FCfa pour une carte nationale d'identité.
La paix en Côte d'Ivoire est à ce prix!
Fait à Abidjan, le 11 Avril 2020
Pour EDS, le Président
Prof. Georges-Armand OUEGNIN