Le mode de désignation du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, comme candidat du Rhdp à la présidentielle d’octobre 2020 continue de diviser les militants de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci). La crise qui fait rage en Côte d’Ivoire s’est déportée sur les bords de la Seine, en France. Ce mercredi 22 avril 2020, c’est le chargé de communication et porte-parole de la Coordination Udpci-France qui est monté au créneau pour faire une mise au point sur la situation qui prévaut.
Jean Xavier Ouangui a formellement pris fait et cause pour l’actuel président du parti de feu Robert Guéi, invitant à faire corps autour de Mabri Toikeusse. Pour ce cadre, dont la déclaration nous est parvenue ce jour, les militants de l’Udpci ne doivent pas disperser leurs énergies actuellement. Bien au contraire, ils se doivent de se concentrer sur l’essentiel qu’est l’idéal défendu par le président, Albert Toikeusse Mabri. Aussi, appelle-t-il à taire ‘’les palabres inutiles’’ pour suivre cette ligne. « L’Udpci-France n’a pas besoin de ces palabres en son sein. Il faut mettre balle à terre et se concentrer sur l’essentiel. L’heure est plutôt à l’union et à la solidarité. J’invite donc les uns et les autres à l’union autour de notre président, Albert Toikeusse Mabri. Il est notre boussole. Ensemble, unis et disciplinés, nous triompherons », a lancé le porte-parole, qui en appelle à la jeunesse du parti arc-en-ciel à plus de responsabilité. « Il faut mettre fin aux problèmes de personnes et poursuivre la marche pour l’atteinte de l’objectif commun avec notre leader ».
M. Ouangui réagit à des positions antérieures prises par d’autres militants de l’Udpci, au sujet de la posture actuelle du leader de ce parti. En effet, du côté de la Coordination-France, l’ambiance n’est plus au beau fixe au sein de cette formation politique. Dans une déclaration faite il y a quelques semaines, le Coordonnateur, Antoine Gondo, invitait la direction de son parti à apporter son soutien au candidat désigné par le président de la République, Alassane Ouattara, pour les élections présidentielles d’octobre à venir. « Vu que le mémorandum proposé par le secrétariat régional Udpci-France n'a pas été suivi d’effet et le fait que l'Udpci n'a pas pu faire le maillage effectif sur tout le territoire national, il serait préférable de soutenir le candidat désigné par le président du parti (Rhdp), M. Alassane Ouattara », proposait-il.
Mais, cette sortie n’a pas été bien appréciée par un autre groupe de militants de ladite coordination-France. Dans une déclaration contradictoire, le secrétaire général, Diané Siramana, condamnait les propos de son camarade. « Nous, membres de la coordination Udpci-France, dans toutes ses composantes, nous insurgeons avec force contre les pratiques solitaires et indisciplinées de M. Antoine Gondo et de deux de ses amis tendant à discréditer notre parti et son rayonnement en France. Nous ne nous reconnaissons ni de près, ni de loin dans les agissements contre l’intérêt supérieur du parti et dans la fameuse lettre envoyée. Aussi, nous ne nous reconnaissons pas en la personne de M. Antoine Gondo en sa qualité de Coordinateur de l’Udpci en France, et dans ce sillage nous demandons sa mise à l’écart », déclarait Diané Siramana signait-il la semaine dernière chez un confrère. Des signes qui montrent que témoignent du tumulte dans lequel baigne le parti arc-en-ciel dans un silence assourdissant de son leader, Mabri Toikeusse, membre du gouvernement actuel du Premier ministre Gon.
F.D.B
Jean Xavier Ouangui a formellement pris fait et cause pour l’actuel président du parti de feu Robert Guéi, invitant à faire corps autour de Mabri Toikeusse. Pour ce cadre, dont la déclaration nous est parvenue ce jour, les militants de l’Udpci ne doivent pas disperser leurs énergies actuellement. Bien au contraire, ils se doivent de se concentrer sur l’essentiel qu’est l’idéal défendu par le président, Albert Toikeusse Mabri. Aussi, appelle-t-il à taire ‘’les palabres inutiles’’ pour suivre cette ligne. « L’Udpci-France n’a pas besoin de ces palabres en son sein. Il faut mettre balle à terre et se concentrer sur l’essentiel. L’heure est plutôt à l’union et à la solidarité. J’invite donc les uns et les autres à l’union autour de notre président, Albert Toikeusse Mabri. Il est notre boussole. Ensemble, unis et disciplinés, nous triompherons », a lancé le porte-parole, qui en appelle à la jeunesse du parti arc-en-ciel à plus de responsabilité. « Il faut mettre fin aux problèmes de personnes et poursuivre la marche pour l’atteinte de l’objectif commun avec notre leader ».
M. Ouangui réagit à des positions antérieures prises par d’autres militants de l’Udpci, au sujet de la posture actuelle du leader de ce parti. En effet, du côté de la Coordination-France, l’ambiance n’est plus au beau fixe au sein de cette formation politique. Dans une déclaration faite il y a quelques semaines, le Coordonnateur, Antoine Gondo, invitait la direction de son parti à apporter son soutien au candidat désigné par le président de la République, Alassane Ouattara, pour les élections présidentielles d’octobre à venir. « Vu que le mémorandum proposé par le secrétariat régional Udpci-France n'a pas été suivi d’effet et le fait que l'Udpci n'a pas pu faire le maillage effectif sur tout le territoire national, il serait préférable de soutenir le candidat désigné par le président du parti (Rhdp), M. Alassane Ouattara », proposait-il.
Mais, cette sortie n’a pas été bien appréciée par un autre groupe de militants de ladite coordination-France. Dans une déclaration contradictoire, le secrétaire général, Diané Siramana, condamnait les propos de son camarade. « Nous, membres de la coordination Udpci-France, dans toutes ses composantes, nous insurgeons avec force contre les pratiques solitaires et indisciplinées de M. Antoine Gondo et de deux de ses amis tendant à discréditer notre parti et son rayonnement en France. Nous ne nous reconnaissons ni de près, ni de loin dans les agissements contre l’intérêt supérieur du parti et dans la fameuse lettre envoyée. Aussi, nous ne nous reconnaissons pas en la personne de M. Antoine Gondo en sa qualité de Coordinateur de l’Udpci en France, et dans ce sillage nous demandons sa mise à l’écart », déclarait Diané Siramana signait-il la semaine dernière chez un confrère. Des signes qui montrent que témoignent du tumulte dans lequel baigne le parti arc-en-ciel dans un silence assourdissant de son leader, Mabri Toikeusse, membre du gouvernement actuel du Premier ministre Gon.
F.D.B
