Le gouvernement ivoirien a créé mercredi un fonds d’appui à l’investissement dans le secteur de la transformation du cacao, doté d’un montant de 10 milliards Fcfa, a annoncé son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.
Face à « la volonté, souvent, de certaines entreprises industrielles étrangères qui n’acceptent pas que nos nationaux puissent se déployer dans ce secteur qui est assez intéressant pour notre économie », l’Etat de Côte d’Ivoire a pris cette disposition, a déclaré M. Sidi Touré.
Pour pallier à cette situation, dira-t-il, le gouvernement ivoirien a décidé de « la création d’un fonds d’appui à l’investissement dans la transformation du cacao d’un montant de 10 milliards Fcfa et la réduction aussi de la caution d’agrément ».
Selon cette mesure, les transformateurs locaux auront désormais à débourser 25 millions Fcfa comme caution pour l’agrément contre 200 millions Fcfa précédemment pour tous les acteurs qui voulaient faire de la transformation dans ce secteur.
« C’est une mesure incitative très forte qui vise à consolider les acquis des acteurs nationaux dans le secteur de la transformation comme de l’exportation du cacao », souligne le porte-parole du gouvernement ivoirien.
Elle vise en outre à « combler un déficit ou des difficultés majeures constatées dans le secteur qui tienne essentiellement au manque de moyens financiers », a-t-il poursuivi, évoquant, la question de financement des différents transformateurs et le manque de connaissance de certains acteurs nationaux qui se lancent dans ce secteur.
Le Conseil des ministres a par ailleurs pris une ordonnance visant à apporter un appui financier aux différents exportateurs nationaux du cacao, de sorte à « compenser un peu les différents déficits d’exploitation et restaurer leurs crédibilité dans cette concurrence nationale ».
« Cet appui qui se présente sous forme de subvention sera de 35 Fcfa par Kg de cacao et plafonné à 50 000 tonnes par opérateur et par campagne (…) s’appliquera aux opérateurs notamment ceux qui n’ont jamais eu de fait de défaut », a précisé M. Sidi Touré.
Il sera effectif pour cette campagne de commercialisation 2019-2020, la campagne 2020-2021, 2021-2022 ainsi que la campagne 2022-2023 sur la base des volumes réalisés pour les campagnes antérieures, a-t-il relevé.
M. Sidi Touré a expliqué qu’il s’agit de deux projets d’ordonnance portant modification de la commercialisation du café et du cacao, visent à « garantir la présence et la compétitivité des acteurs nationaux menacés de disparition du fait de difficultés majeures dans ces filières ».
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes de fèves. Le pays envisage à court terme transformer 50% de sa production, ce qui explique cette mesure d’incitation à la transformation.
AP/ls/APA
Face à « la volonté, souvent, de certaines entreprises industrielles étrangères qui n’acceptent pas que nos nationaux puissent se déployer dans ce secteur qui est assez intéressant pour notre économie », l’Etat de Côte d’Ivoire a pris cette disposition, a déclaré M. Sidi Touré.
Pour pallier à cette situation, dira-t-il, le gouvernement ivoirien a décidé de « la création d’un fonds d’appui à l’investissement dans la transformation du cacao d’un montant de 10 milliards Fcfa et la réduction aussi de la caution d’agrément ».
Selon cette mesure, les transformateurs locaux auront désormais à débourser 25 millions Fcfa comme caution pour l’agrément contre 200 millions Fcfa précédemment pour tous les acteurs qui voulaient faire de la transformation dans ce secteur.
« C’est une mesure incitative très forte qui vise à consolider les acquis des acteurs nationaux dans le secteur de la transformation comme de l’exportation du cacao », souligne le porte-parole du gouvernement ivoirien.
Elle vise en outre à « combler un déficit ou des difficultés majeures constatées dans le secteur qui tienne essentiellement au manque de moyens financiers », a-t-il poursuivi, évoquant, la question de financement des différents transformateurs et le manque de connaissance de certains acteurs nationaux qui se lancent dans ce secteur.
Le Conseil des ministres a par ailleurs pris une ordonnance visant à apporter un appui financier aux différents exportateurs nationaux du cacao, de sorte à « compenser un peu les différents déficits d’exploitation et restaurer leurs crédibilité dans cette concurrence nationale ».
« Cet appui qui se présente sous forme de subvention sera de 35 Fcfa par Kg de cacao et plafonné à 50 000 tonnes par opérateur et par campagne (…) s’appliquera aux opérateurs notamment ceux qui n’ont jamais eu de fait de défaut », a précisé M. Sidi Touré.
Il sera effectif pour cette campagne de commercialisation 2019-2020, la campagne 2020-2021, 2021-2022 ainsi que la campagne 2022-2023 sur la base des volumes réalisés pour les campagnes antérieures, a-t-il relevé.
M. Sidi Touré a expliqué qu’il s’agit de deux projets d’ordonnance portant modification de la commercialisation du café et du cacao, visent à « garantir la présence et la compétitivité des acteurs nationaux menacés de disparition du fait de difficultés majeures dans ces filières ».
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes de fèves. Le pays envisage à court terme transformer 50% de sa production, ce qui explique cette mesure d’incitation à la transformation.
AP/ls/APA