Ce n’est pas demain que Guillaume Soro regagnera la Côte d’Ivoire sans tomber sous le coup du mandat d’arrêt international émis contre lui par la justice ivoirienne. L’ex-président de l’Assemblée nationale, candidat déclaré à l’élection présidentielle d’octobre 2020, devra encore attendre avant de connaître son sort entre les mains des autorités ivoiriennes.
Réagissant spontanément à la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples demandant à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir au mandat d’arrêt en vigueur contre l’ancien Premier ministre contraint à l’exil, le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement a été formel dans une note d’information faisant office de mise au point distribuée à la presse ce jeudi 23 avril 2020. «Le Gouvernement n’a pas de commentaire à faire sur cette décision. Ce qu’il faut toutefois relever, c’est que les procédures engagées par la Justice ivoirienne restent en cours ».
En clair, l’on n’en est pas encore à la levée du mandat d’arrêt qui court toujours contre Guillaume Soro ni des mandats de dépôt qui maintiennent en détention ses proches.
La raison est toute simple. Dans sa décision rendue ce 22 avril 2020, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples n’a pas donné injonction au gouvernement ivoirien de lever dans l’immédiat les mesures provisoires prises. La Justice africaine basée à Arusha a plutôt demandé à l’Etat de Côte d’Ivoire de lui faire un rapport de la mise en œuvre de sa décision dans un délai d’un mois. Ce qui signifie que le gouvernement a un délai qui court jusqu’à un mois encore, soit d’ici le 22 mai prochain, pour s’exécuter. Sauf à trouver d’autres recours juridiques fondées pour contrer la décision rendue.
Ainsi, si Guillaume Soro devrait regagner la Côte d’Ivoire sans crainte de se faire arrêter, si ses partisans devraient recouvrer leur liberté, ce ne sera pas avant la dernière dizaine du mois prochain.
F.D.B
Réagissant spontanément à la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples demandant à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir au mandat d’arrêt en vigueur contre l’ancien Premier ministre contraint à l’exil, le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement a été formel dans une note d’information faisant office de mise au point distribuée à la presse ce jeudi 23 avril 2020. «Le Gouvernement n’a pas de commentaire à faire sur cette décision. Ce qu’il faut toutefois relever, c’est que les procédures engagées par la Justice ivoirienne restent en cours ».
En clair, l’on n’en est pas encore à la levée du mandat d’arrêt qui court toujours contre Guillaume Soro ni des mandats de dépôt qui maintiennent en détention ses proches.
La raison est toute simple. Dans sa décision rendue ce 22 avril 2020, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples n’a pas donné injonction au gouvernement ivoirien de lever dans l’immédiat les mesures provisoires prises. La Justice africaine basée à Arusha a plutôt demandé à l’Etat de Côte d’Ivoire de lui faire un rapport de la mise en œuvre de sa décision dans un délai d’un mois. Ce qui signifie que le gouvernement a un délai qui court jusqu’à un mois encore, soit d’ici le 22 mai prochain, pour s’exécuter. Sauf à trouver d’autres recours juridiques fondées pour contrer la décision rendue.
Ainsi, si Guillaume Soro devrait regagner la Côte d’Ivoire sans crainte de se faire arrêter, si ses partisans devraient recouvrer leur liberté, ce ne sera pas avant la dernière dizaine du mois prochain.
F.D.B