APA - Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, et une frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), dirigée par Assoa Adou, ont signé jeudi à Abidjan un « accord de collaboration », à six mois de la présidentielle, en vue de la réconciliation des Ivoiriens.
Le document cadre de l’« accord de collaboration » entre le Pdci et le Fpi, le parti fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo, dénommé « Projet de réconciliation des Ivoiriens pour une paix durable », a été présenté au siège du Pdci par Philippe Ezaley, vice-président du Pdci, face à la presse.
Cet accord cadre est l’aboutissement de longues séances de travail d’un Comité paritaire organisées pour l’élaboration du document cadre consignant leur « engagement commun à œuvrer de concert pour le retour de la paix et de la réconciliation des Ivoiriens qui en expriment, chaque jour, le besoin ».
« La méthode de réconciliation que nous proposons est de type participatif et inclusif », a dit M. Ezaley, indiquant qu’elle permettra de « pardonner dans la vérité et la justice, d’éliminer les séquelles des crises successives, de trouver des solutions originales aux problèmes qui sont à la base des crises ».
Cette réconciliation nationale, soutiendra-t-il, est de construire ensemble une « nouvelle Côte d’Ivoire » sur la base de principes, règles et valeurs partagés avec tous les Ivoiriens et tous les étrangers résidant en Côte d’Ivoire.
Le Pdci et le Fpi dénoncent « un contexte marqué par l’absence de volonté politique des tenants du pouvoir Rhdp-unifié à aller à la vraie réconciliation ». Ce faisant, ces deux partis portent témoignage de leur engagement d’agir ensemble, dès maintenant, pour faire la promotion de la réconciliation auprès des Ivoiriens.
Il s’agira pour les partis signataires, dira-t-il, de dire ensemble aux Ivoiriens leurs attentes relatives au processus de réconciliation, en vue de l’établissement pour l’avenir de principes et de valeurs qui assureront le retour de la paix et de la cohésion pour un « nouveau contrat social ».
Cet accord cadre vise en outre à « mobiliser tous les partis de l’opposition et la société civile pour le processus de réconciliation, appeler le Rhdp-unifié et le gouvernement à s’impliquer de manière effective dans le processus de réconciliation nationale », a-t-il poursuivi.
De ce fait, le Fpi et le Pdci agiront ensemble pour une réconciliation nationale effective et inclusive, à travers le message suivant: «Adhérer au processus de réconciliation, c’est vouloir la paix, la cohésion , l’unité pour la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.
Pour ces deux principaux partis de l’opposition ivoirienne, cette action devrait permettre d’éliminer les séquelles de la crise post-électorale par la « libération de tous les prisonniers politiques, le retour du président Laurent Gbagbo, du ministre Charles Blé Goudé, de l’ex-maire du Plateau Noël Akossi Bendjo. »
Ils envisagent en outre d’ « organiser et réussir le retour de tous les exilés, de rendre transparent le processus électoral et de redonner à la Côte d'Ivoire une chance de renouer avec la paix et la cohésion pour le futur ».
« La réconciliation des Ivoiriens est pour le Pdci et le Fpi, chefs de file des Plateformes Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix (CDRP) et Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS dont le référent politique est Gbagbo), un impératif et un devoir républicains », a déclaré M. Ezaley.
Le 29 juillet 2019, à Bruxelles, le président du Pdci Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, ont échangé au cours d’une rencontre historique. Les deux personnalités ont pris la décision d’œuvrer ensemble pour la promotion de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.
Sous l’impulsion de MM. Gbagbo et Henri Konan, le Fpi et le Pdci ont entrepris d’établir ce document cadre de collaboration qui définit les enjeux et les méthodes nécessaires à la réalisation d’une réconciliation et d’une paix durable en Côte d’Ivoire en vue de mettre un terme définitif à la division et à la guerre dans le pays.
La délégation du Fpi, présente au siège du Pdci à Cocody, dans l'Est d'Abidjan, comprenait Hubert Oulaye, Dano Djédjé, Koné Aboubacar. Elle était conduite par Assoa Adou, secrétaire général de cette frange du Fpi.
AP/ls/APA
Le document cadre de l’« accord de collaboration » entre le Pdci et le Fpi, le parti fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo, dénommé « Projet de réconciliation des Ivoiriens pour une paix durable », a été présenté au siège du Pdci par Philippe Ezaley, vice-président du Pdci, face à la presse.
Cet accord cadre est l’aboutissement de longues séances de travail d’un Comité paritaire organisées pour l’élaboration du document cadre consignant leur « engagement commun à œuvrer de concert pour le retour de la paix et de la réconciliation des Ivoiriens qui en expriment, chaque jour, le besoin ».
« La méthode de réconciliation que nous proposons est de type participatif et inclusif », a dit M. Ezaley, indiquant qu’elle permettra de « pardonner dans la vérité et la justice, d’éliminer les séquelles des crises successives, de trouver des solutions originales aux problèmes qui sont à la base des crises ».
Cette réconciliation nationale, soutiendra-t-il, est de construire ensemble une « nouvelle Côte d’Ivoire » sur la base de principes, règles et valeurs partagés avec tous les Ivoiriens et tous les étrangers résidant en Côte d’Ivoire.
Le Pdci et le Fpi dénoncent « un contexte marqué par l’absence de volonté politique des tenants du pouvoir Rhdp-unifié à aller à la vraie réconciliation ». Ce faisant, ces deux partis portent témoignage de leur engagement d’agir ensemble, dès maintenant, pour faire la promotion de la réconciliation auprès des Ivoiriens.
Il s’agira pour les partis signataires, dira-t-il, de dire ensemble aux Ivoiriens leurs attentes relatives au processus de réconciliation, en vue de l’établissement pour l’avenir de principes et de valeurs qui assureront le retour de la paix et de la cohésion pour un « nouveau contrat social ».
Cet accord cadre vise en outre à « mobiliser tous les partis de l’opposition et la société civile pour le processus de réconciliation, appeler le Rhdp-unifié et le gouvernement à s’impliquer de manière effective dans le processus de réconciliation nationale », a-t-il poursuivi.
De ce fait, le Fpi et le Pdci agiront ensemble pour une réconciliation nationale effective et inclusive, à travers le message suivant: «Adhérer au processus de réconciliation, c’est vouloir la paix, la cohésion , l’unité pour la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.
Pour ces deux principaux partis de l’opposition ivoirienne, cette action devrait permettre d’éliminer les séquelles de la crise post-électorale par la « libération de tous les prisonniers politiques, le retour du président Laurent Gbagbo, du ministre Charles Blé Goudé, de l’ex-maire du Plateau Noël Akossi Bendjo. »
Ils envisagent en outre d’ « organiser et réussir le retour de tous les exilés, de rendre transparent le processus électoral et de redonner à la Côte d'Ivoire une chance de renouer avec la paix et la cohésion pour le futur ».
« La réconciliation des Ivoiriens est pour le Pdci et le Fpi, chefs de file des Plateformes Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix (CDRP) et Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS dont le référent politique est Gbagbo), un impératif et un devoir républicains », a déclaré M. Ezaley.
Le 29 juillet 2019, à Bruxelles, le président du Pdci Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, ont échangé au cours d’une rencontre historique. Les deux personnalités ont pris la décision d’œuvrer ensemble pour la promotion de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.
Sous l’impulsion de MM. Gbagbo et Henri Konan, le Fpi et le Pdci ont entrepris d’établir ce document cadre de collaboration qui définit les enjeux et les méthodes nécessaires à la réalisation d’une réconciliation et d’une paix durable en Côte d’Ivoire en vue de mettre un terme définitif à la division et à la guerre dans le pays.
La délégation du Fpi, présente au siège du Pdci à Cocody, dans l'Est d'Abidjan, comprenait Hubert Oulaye, Dano Djédjé, Koné Aboubacar. Elle était conduite par Assoa Adou, secrétaire général de cette frange du Fpi.
AP/ls/APA