Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, Toikeusse Mabri a annoncé mardi être le porte-parole de sa formation « à titre exclusif » pour « préserver la cohésion interne », dans un communiqué.
« En raison de la nécessité de préserver la cohésion interne et la cohésion du discours du parti, le président du parti porte, à titre exclusif, la parole de l’Udpci jusqu'à nouvel ordre », écrit M. Mabri dans un communiqué.
Il relève toutefois qu' « en cas de besoin, un cadre du parti sera désigné pour délivrer le message de l’Udpci », avant d’ajouter « nous sommes le parti pour la démocratie et nous devons nous attacher à la promotion des libertés tout en préservant l’ordre et la discipline ».
M. Mabri a récemment procédé à un réaménagement de son Cabinet et de la direction de l’Udpci, suite à une crise de leadership. Des personnalités considérées comme ses pourfendeurs, et très engagées au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ne figurent dans l’équipe dirigeante.
« Nous sommes le parti pour la paix en Côte d'Ivoire et au moyen du bon ton et du dialogue, nous devons nous mobiliser et rassembler tous nos concitoyens autour des valeurs qui contribuent à bâtir la nation », poursuit-il.
Il invite par ailleurs tous les militants à « demeurer de vrais adhérents de l’Udpci dans l’attente des échanges très prochains à l’occasion des consultations sur l’avenir», sans autre précisions, à près de six mois des élections présidentielles prévues le 31 octobre 2020.
Des cadres du parti s’étaient désolidarisés de lui pour n’avoir pas soutenu ouvertement le candidat désigné du Rhdp, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, lors d’un Conseil politique élargi dans la nuit du 12 au 13 mars 2020.
De ce fait, M. Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et membre dans l’instance dirigeante du Rhdp, a fait un repli pour réaménager son parti, or la législation ivoirienne ne permet pas qu'un individu milite dans deux partis à la fois.
AP/ls/APA
« En raison de la nécessité de préserver la cohésion interne et la cohésion du discours du parti, le président du parti porte, à titre exclusif, la parole de l’Udpci jusqu'à nouvel ordre », écrit M. Mabri dans un communiqué.
Il relève toutefois qu' « en cas de besoin, un cadre du parti sera désigné pour délivrer le message de l’Udpci », avant d’ajouter « nous sommes le parti pour la démocratie et nous devons nous attacher à la promotion des libertés tout en préservant l’ordre et la discipline ».
M. Mabri a récemment procédé à un réaménagement de son Cabinet et de la direction de l’Udpci, suite à une crise de leadership. Des personnalités considérées comme ses pourfendeurs, et très engagées au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ne figurent dans l’équipe dirigeante.
« Nous sommes le parti pour la paix en Côte d'Ivoire et au moyen du bon ton et du dialogue, nous devons nous mobiliser et rassembler tous nos concitoyens autour des valeurs qui contribuent à bâtir la nation », poursuit-il.
Il invite par ailleurs tous les militants à « demeurer de vrais adhérents de l’Udpci dans l’attente des échanges très prochains à l’occasion des consultations sur l’avenir», sans autre précisions, à près de six mois des élections présidentielles prévues le 31 octobre 2020.
Des cadres du parti s’étaient désolidarisés de lui pour n’avoir pas soutenu ouvertement le candidat désigné du Rhdp, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, lors d’un Conseil politique élargi dans la nuit du 12 au 13 mars 2020.
De ce fait, M. Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et membre dans l’instance dirigeante du Rhdp, a fait un repli pour réaménager son parti, or la législation ivoirienne ne permet pas qu'un individu milite dans deux partis à la fois.
AP/ls/APA