Après deux mois d’arrêt, dû à la crise sanitaire de la COVID-19, la Commission Spéciale de Suspension et de Retrait de Permis de Conduire a repris du service le jeudi 28 mai 2020. Pour cette première session de reprise qui s’est tenue à la salle de conférence de la Tour C au Plateau, ce sont 44 conducteurs de véhicules mis en cause dans des accidents de la circulation qui ont été auditionnés. L’audience a porté sur 15 cas d’accidents ayant entraîné des morts, 20 cas d’accidents corporels et 9 cas d’infractions flagrantes.
Au cours des travaux, chacun des chauffeurs a relaté les circonstances de l’accident qui l’incrimine, avant de répondre aux questions des membres de la Commission, composée essentiellement de fonctionnaires du Ministère des Transports, du parquet, de la Police et de la Gendarmerie nationales et des représentants des transporteurs et conducteurs.
Comme sentences du jour, deux permis de conduire ont été suspendus pour 15 ans, deux autres pour 10 ans, une pour 5 ans, une pour 3 ans, quatre pour 2 ans, six pour 6 mois fermes et un permis de conduire restitué.
Toutes ces sanctions, infligées selon la gravité et le degré de responsabilité du chauffeur, ont été pour des raisons d’excès de vitesse, d’imprudence, de manque de vigilance, de défaut de maitrise du véhicule et parfois, des raisons liées à l’état mécanique du véhicule. Par ailleurs, il faut préciser qu’au-delà des six (6) mois de sanction, le chauffeur devra refaire le code de la route dans une auto-école pour se recycler avant de reprendre la conduite.
Une occasion pour le Directeur de la Circulation à la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation, M. TIESSE Lucien, également Président de la Commission, d’exprimer son amertume face la recrudescence des accidents mortels qui continuent d’endeuiller de nombreuses familles.
Rappelons que depuis la réactivation de cette commission en décembre 2018 par le Ministre des Transports, M. Amadou KONE, ce sont plus de 350 permis de conduire qui ont été suspendus ou simplement retirés des mains de chauffeurs indélicats. Et d’une session mensuelle au départ, elle se réunit désormais trois fois dans le mois.
A. N
Au cours des travaux, chacun des chauffeurs a relaté les circonstances de l’accident qui l’incrimine, avant de répondre aux questions des membres de la Commission, composée essentiellement de fonctionnaires du Ministère des Transports, du parquet, de la Police et de la Gendarmerie nationales et des représentants des transporteurs et conducteurs.
Comme sentences du jour, deux permis de conduire ont été suspendus pour 15 ans, deux autres pour 10 ans, une pour 5 ans, une pour 3 ans, quatre pour 2 ans, six pour 6 mois fermes et un permis de conduire restitué.
Toutes ces sanctions, infligées selon la gravité et le degré de responsabilité du chauffeur, ont été pour des raisons d’excès de vitesse, d’imprudence, de manque de vigilance, de défaut de maitrise du véhicule et parfois, des raisons liées à l’état mécanique du véhicule. Par ailleurs, il faut préciser qu’au-delà des six (6) mois de sanction, le chauffeur devra refaire le code de la route dans une auto-école pour se recycler avant de reprendre la conduite.
Une occasion pour le Directeur de la Circulation à la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation, M. TIESSE Lucien, également Président de la Commission, d’exprimer son amertume face la recrudescence des accidents mortels qui continuent d’endeuiller de nombreuses familles.
Rappelons que depuis la réactivation de cette commission en décembre 2018 par le Ministre des Transports, M. Amadou KONE, ce sont plus de 350 permis de conduire qui ont été suspendus ou simplement retirés des mains de chauffeurs indélicats. Et d’une session mensuelle au départ, elle se réunit désormais trois fois dans le mois.
A. N