Korhogo– Des chercheurs de l’université Peleforo Gon Coulibaly (UPGC) de Korhogo, sous la conduite du Pr Diarrassouba Nafan, spécialiste en génétique et amélioration des plantes, ont développé trois techniques pour accroître durablement la disponibilité des produits du karité.
Ces techniques, qualifiées d’innovantes par l’équipe de recherche, consistent à protéger et à accompagner la croissance des jeunes pousses naturelles dans les champs, à accélérer la croissance des arbustes karités par l’utilisation de compost et à recourir au greffage pour l’obtention d’espèces améliorées.
La première technique, celle de l’accompagnement de la croissance des jeunes pousses naturelles, est basée sur la régénération naturelle assistée (RNA). Il s’agit d’une technique d’agroforesterie qui contribue à l’accroissement de la biodiversité dans les champs et « spécifiquement à l’augmentation de la densité d’une espèce cible », a expliqué le Pr Diarrassouba.
Elle devrait efficacement contribuer à restaurer le peuplement naturel du karité dans le nord du pays, sa zone production où la plante subit des attaques (feux de brousse, parasites, exploitation abusive du bois, etc.), menaçant sa survie.
L’utilisation de compost, la deuxième innovation, accélère la croissance des jeunes arbres régénérés par RNA. L’innovation ici réside dans la diffusion de processus de compostage en fosse en milieu paysan.
Concernant le greffage, les chercheurs de l’UPGC assurent que leur technique raccourcit la période de croissance de l’arbre à karité de 20 ans à cinq ans, en plus de permettre de conserver des génotypes intéressants dans des parcs à bois pour les besoins de la recherche.
Selon le Pr Diarrasouba, ces résultats ont été présentés aux acteurs de la filière karité et aux autorités administratives locales le 29 janvier à Ouangolodougou et le 16 mai à Boundiali.
Les recherches ont été menées dans le cadre d’un projet d’amélioration de la production fruitière du karité et de la production de plants greffés, exécuté de 12 février 2018 à février 2020 dans les régions de la Bagoué et du Tchologo, avec le financement du Fonds pour le financement de l’innovation agricole durable (FCIAD), a-t-il rappelé.
Kaem/kp
Ces techniques, qualifiées d’innovantes par l’équipe de recherche, consistent à protéger et à accompagner la croissance des jeunes pousses naturelles dans les champs, à accélérer la croissance des arbustes karités par l’utilisation de compost et à recourir au greffage pour l’obtention d’espèces améliorées.
La première technique, celle de l’accompagnement de la croissance des jeunes pousses naturelles, est basée sur la régénération naturelle assistée (RNA). Il s’agit d’une technique d’agroforesterie qui contribue à l’accroissement de la biodiversité dans les champs et « spécifiquement à l’augmentation de la densité d’une espèce cible », a expliqué le Pr Diarrassouba.
Elle devrait efficacement contribuer à restaurer le peuplement naturel du karité dans le nord du pays, sa zone production où la plante subit des attaques (feux de brousse, parasites, exploitation abusive du bois, etc.), menaçant sa survie.
L’utilisation de compost, la deuxième innovation, accélère la croissance des jeunes arbres régénérés par RNA. L’innovation ici réside dans la diffusion de processus de compostage en fosse en milieu paysan.
Concernant le greffage, les chercheurs de l’UPGC assurent que leur technique raccourcit la période de croissance de l’arbre à karité de 20 ans à cinq ans, en plus de permettre de conserver des génotypes intéressants dans des parcs à bois pour les besoins de la recherche.
Selon le Pr Diarrasouba, ces résultats ont été présentés aux acteurs de la filière karité et aux autorités administratives locales le 29 janvier à Ouangolodougou et le 16 mai à Boundiali.
Les recherches ont été menées dans le cadre d’un projet d’amélioration de la production fruitière du karité et de la production de plants greffés, exécuté de 12 février 2018 à février 2020 dans les régions de la Bagoué et du Tchologo, avec le financement du Fonds pour le financement de l’innovation agricole durable (FCIAD), a-t-il rappelé.
Kaem/kp