Abidjan– Dans un communiqué de presse publié lundi, Reporters sans frontières (RSF) dénonce l’arrestation de deux journalistes de La Voix de Djibouti, dont l’un est également correspondant de RSF, et demande leur libération sans condition.
Kassim Nouh Abar et Mohamed Ibrahim Wais, correspondants de La Voix de Djibouti (LVD), le seul média libre de ce petit pays situé dans la corne de l’Afrique, émettant depuis l'Europe, ont été respectivement arrêtés vendredi et dimanche à Djibouti. Le premier a été interpellé devant son domicile. Le second a été arrêté par la police alors qu’il était sorti pour “rencontrer l’avocat d’un officier de l’armée actuellement emprisonné” a raconté le directeur de LVD joint par RSF.
Sollicités pour des éclaircissements, le ministère de l’Intérieur et la direction générale de la police de Djibouti n’étaient pas joignables ce lundi matin, souligne le communiqué.
“Ces journalistes n’ont fait que leur métier en témoignant d’un sujet d’intérêt public majeur. En cherchant à les réduire au silence, les autorités jettent au contraire la lumière sur un sujet qui les dérange. Mohamed, qui travaille également pour notre organisation est un journaliste sérieux et extrêmement courageux. RSF mobilise tous ses moyens et son réseau pour que ces journalistes soient libérés rapidement et sans condition”, estime Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Les correspondants de LVD sont régulièrement menacés et l’objet d’arrestations arbitraires. Mohamed Ibrahim Wais a été arrêté à de multiples reprises au cours des dix dernières années et a déjà passé plusieurs mois en prison pour ses activités journalistiques.
Djibouti, 176e sur 180 pays, a perdu trois places au Classement mondial de la liberté de la presse publié par RSF en 2020.
cmas
Kassim Nouh Abar et Mohamed Ibrahim Wais, correspondants de La Voix de Djibouti (LVD), le seul média libre de ce petit pays situé dans la corne de l’Afrique, émettant depuis l'Europe, ont été respectivement arrêtés vendredi et dimanche à Djibouti. Le premier a été interpellé devant son domicile. Le second a été arrêté par la police alors qu’il était sorti pour “rencontrer l’avocat d’un officier de l’armée actuellement emprisonné” a raconté le directeur de LVD joint par RSF.
Sollicités pour des éclaircissements, le ministère de l’Intérieur et la direction générale de la police de Djibouti n’étaient pas joignables ce lundi matin, souligne le communiqué.
“Ces journalistes n’ont fait que leur métier en témoignant d’un sujet d’intérêt public majeur. En cherchant à les réduire au silence, les autorités jettent au contraire la lumière sur un sujet qui les dérange. Mohamed, qui travaille également pour notre organisation est un journaliste sérieux et extrêmement courageux. RSF mobilise tous ses moyens et son réseau pour que ces journalistes soient libérés rapidement et sans condition”, estime Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Les correspondants de LVD sont régulièrement menacés et l’objet d’arrestations arbitraires. Mohamed Ibrahim Wais a été arrêté à de multiples reprises au cours des dix dernières années et a déjà passé plusieurs mois en prison pour ses activités journalistiques.
Djibouti, 176e sur 180 pays, a perdu trois places au Classement mondial de la liberté de la presse publié par RSF en 2020.
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