Abidjan-Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, assurant l’intérim du Premier ministre, a présidé lundi à Abidjan la cérémonie de remise de plusieurs chèques aux unités professionnelles d’exécution du programme d’urgence agricole dans le cadre des mesures visant à atténuer l’impact du COVID-19 sur ce secteur d’activité.
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, il s’agit d’un soutien de 300 milliards de francs CFA reparti sur l’exercice budgétaire 2020 et 2021 en raison de 150 milliards de francs CFA par an.
Ainsi, un montant de 79,54 milliards de francs CFA a été octroyé aux filières d’exportations à savoir la filière anacarde pour une subvention de 35 milliards de francs CFA, coton pour un soutien de 5,56 milliards de francs CFA, hévéa pour un soutien de 24,98 milliards de francs CFA, palmier à huile pour un soutien de 3,5 milliards de francs CFA, banane dessert 4,5 milliards de francs CFA, ananas un milliards de francs CFA et mangues 5 milliards de francs CFA.
Les filières de production alimentaire (vivrière, aviculture, porc et élevage en développement, pêche artisanale et aquaculture) se partagent 39,96 milliards de francs CFA.
Remettant les chèques aux bénéficiaires, Hamed Bakayoko a précisé que efforts du gouvernement visent à soulager le monde agricole par la préservation de l’outil de production, la sauvegarde des emplois et la relance des activités.
«Il appartient désormais aux unités d’exécution de mettre en œuvre le programme d’urgence agricole en toute transparence », a préconisé M. Bakayoko.
Cheville ouvrière de la mise en œuvre de ce programme, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a rappelé aux bénéficiaires que le principal défi est de tout mettre en œuvre pour assurer et maintenir un bon niveau de production agricole, préserver le dynamisme d’un secteur d’activités vital pour l’économie nationale, permettre aux paysans de profiter des retombées de leur travail et enfin sauver des millions d’emplois.
«Le Gouvernement a fait sa part. Maintenant la balle est dans notre camp. Pour certaines cultures, celles des filières de productions alimentaires, c’est déjà une course contre la montre qui est engagée. Nous sommes en pleine saison pluvieuse. Il faut donc aller vite, très vite même », a-t-il conseillé.
Pour d’autres cultures en revanche, comme l’hévéa, le palmier à huile et la mangue par exemple, le ministre a promis qu’un travail d’identification et de certification de listing des producteurs s’impose. Cette tâche qui sera confiée à des cabinets indépendants doit être menée avec diligence compte tenu des urgences.
Aussi, a-t-il promis que tous les ministères impliqués seront constamment sur le terrain pour s’enquérir de l’avancée des travaux et offrir les appuis nécessaires.
A l’issue du Conseil présidentiel sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan de soutien économique, social et humanitaire contre le COVID-19, le vendredi 22 mai 2020, le gouvernement a dégagé un fonds de 150,8 milliards de francs CFA pour soutenir les filières agricoles.
bsp/fmo
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, il s’agit d’un soutien de 300 milliards de francs CFA reparti sur l’exercice budgétaire 2020 et 2021 en raison de 150 milliards de francs CFA par an.
Ainsi, un montant de 79,54 milliards de francs CFA a été octroyé aux filières d’exportations à savoir la filière anacarde pour une subvention de 35 milliards de francs CFA, coton pour un soutien de 5,56 milliards de francs CFA, hévéa pour un soutien de 24,98 milliards de francs CFA, palmier à huile pour un soutien de 3,5 milliards de francs CFA, banane dessert 4,5 milliards de francs CFA, ananas un milliards de francs CFA et mangues 5 milliards de francs CFA.
Les filières de production alimentaire (vivrière, aviculture, porc et élevage en développement, pêche artisanale et aquaculture) se partagent 39,96 milliards de francs CFA.
Remettant les chèques aux bénéficiaires, Hamed Bakayoko a précisé que efforts du gouvernement visent à soulager le monde agricole par la préservation de l’outil de production, la sauvegarde des emplois et la relance des activités.
«Il appartient désormais aux unités d’exécution de mettre en œuvre le programme d’urgence agricole en toute transparence », a préconisé M. Bakayoko.
Cheville ouvrière de la mise en œuvre de ce programme, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a rappelé aux bénéficiaires que le principal défi est de tout mettre en œuvre pour assurer et maintenir un bon niveau de production agricole, préserver le dynamisme d’un secteur d’activités vital pour l’économie nationale, permettre aux paysans de profiter des retombées de leur travail et enfin sauver des millions d’emplois.
«Le Gouvernement a fait sa part. Maintenant la balle est dans notre camp. Pour certaines cultures, celles des filières de productions alimentaires, c’est déjà une course contre la montre qui est engagée. Nous sommes en pleine saison pluvieuse. Il faut donc aller vite, très vite même », a-t-il conseillé.
Pour d’autres cultures en revanche, comme l’hévéa, le palmier à huile et la mangue par exemple, le ministre a promis qu’un travail d’identification et de certification de listing des producteurs s’impose. Cette tâche qui sera confiée à des cabinets indépendants doit être menée avec diligence compte tenu des urgences.
Aussi, a-t-il promis que tous les ministères impliqués seront constamment sur le terrain pour s’enquérir de l’avancée des travaux et offrir les appuis nécessaires.
A l’issue du Conseil présidentiel sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan de soutien économique, social et humanitaire contre le COVID-19, le vendredi 22 mai 2020, le gouvernement a dégagé un fonds de 150,8 milliards de francs CFA pour soutenir les filières agricoles.
bsp/fmo