Abidjan La Cour pénale internationale (CPI) a inculpé, mercredi, le président kosovar, Hashim Thaçi, pour crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis durant la guerre contre la Serbie à la fin des années 1990.
A cette inculpation est associé le bras droit du président, l’ex-patron du renseignement de la guérilla kosovare et actuel dirigeant du Parti démocratique du Kosovo (PDK), Kadri Veseli.
Les deux hommes sont accusés d’avoir fait éliminer une centaine de personnes, des opposants albanais, des Serbes ou des Roms, durant cette guerre.
Les cours spécialisées de La Haye ont été créées sur la base du rapport de Dick Marty, en 2010, qui avait révélé les crimes imputés à l’ancienne guérilla albanaise de l’UCK dont Thaçi et Veseli étaient des figures de premier plan.
Quand l’acte d’accusation a été rendu public, Hashim Thaçi se trouvait dans un avion le conduisant à Washington où il devait participer, samedi, à une rencontre avec son homologue serbe Aleksandar Vucic, les Etats-Unis poussant à la conclusion rapide d’un accord « final » entre le Kosovo et la Serbie. L’émissaire spécial de Donald Trump pour le Kosovo, Richard Grenell, a annoncé alors que la rencontre aurait bien lieu, mais que le Kosovo serait représenté par le Premier ministre Avdullah Hoti.
Tls/kp
A cette inculpation est associé le bras droit du président, l’ex-patron du renseignement de la guérilla kosovare et actuel dirigeant du Parti démocratique du Kosovo (PDK), Kadri Veseli.
Les deux hommes sont accusés d’avoir fait éliminer une centaine de personnes, des opposants albanais, des Serbes ou des Roms, durant cette guerre.
Les cours spécialisées de La Haye ont été créées sur la base du rapport de Dick Marty, en 2010, qui avait révélé les crimes imputés à l’ancienne guérilla albanaise de l’UCK dont Thaçi et Veseli étaient des figures de premier plan.
Quand l’acte d’accusation a été rendu public, Hashim Thaçi se trouvait dans un avion le conduisant à Washington où il devait participer, samedi, à une rencontre avec son homologue serbe Aleksandar Vucic, les Etats-Unis poussant à la conclusion rapide d’un accord « final » entre le Kosovo et la Serbie. L’émissaire spécial de Donald Trump pour le Kosovo, Richard Grenell, a annoncé alors que la rencontre aurait bien lieu, mais que le Kosovo serait représenté par le Premier ministre Avdullah Hoti.
Tls/kp