Abidjan- Le journaliste Béninois Ignace Sossou a quitté, mercredi, la prison de Cotonou après six mois de détention.
Il avait été condamné en première instance pour harcèlement par moyen de communication à la suite d'une plainte déposée contre lui par le procureur de la République, Mario Métonou. Ce dernier accusait le journaliste d'avoir sorti ses propos de leur contexte lors d'un atelier. La justice avait réduit sa peine de 18 mois à 12 mois dont six avec sursis, à l'occasion de son procès en appel le 19 mai.
«Mon état d'esprit est celui d'une personne qui vient de passer six mois de prison. Je puis vous assurer que la prison n'est pas un palace » a confié M. Sossou à sa sortie de prison. S'il a exprimé sa satisfaction d'être enfin libre, le journaliste s'est retenu de tout commentaire à propos de son incarcération, l'affaire étant toujours en justice.
Il a été condamné à 18 mois de prison assorti d'une amende de 200 000 francs CFA à cause de trois tweets publiés le 18 décembre 2019, suite à une conférence à laquelle il avait participé à Cotonou et qui avait thème, "Quel arsenal juridique contre les infox ?"
Le Procureur de la République, qui ne se reconnaissait pas dans les propos que lui avait attribué le journaliste a engagé une procédure judiciaire contre lui.
tls/kam
Il avait été condamné en première instance pour harcèlement par moyen de communication à la suite d'une plainte déposée contre lui par le procureur de la République, Mario Métonou. Ce dernier accusait le journaliste d'avoir sorti ses propos de leur contexte lors d'un atelier. La justice avait réduit sa peine de 18 mois à 12 mois dont six avec sursis, à l'occasion de son procès en appel le 19 mai.
«Mon état d'esprit est celui d'une personne qui vient de passer six mois de prison. Je puis vous assurer que la prison n'est pas un palace » a confié M. Sossou à sa sortie de prison. S'il a exprimé sa satisfaction d'être enfin libre, le journaliste s'est retenu de tout commentaire à propos de son incarcération, l'affaire étant toujours en justice.
Il a été condamné à 18 mois de prison assorti d'une amende de 200 000 francs CFA à cause de trois tweets publiés le 18 décembre 2019, suite à une conférence à laquelle il avait participé à Cotonou et qui avait thème, "Quel arsenal juridique contre les infox ?"
Le Procureur de la République, qui ne se reconnaissait pas dans les propos que lui avait attribué le journaliste a engagé une procédure judiciaire contre lui.
tls/kam