Korhogo, Quarante-huit heures après les obsèques de l’ex-Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, les habitants de Korhogo, sa ville d’origine, dont il était considéré comme le principal artisan du développement, sont entre désespoir, doute et optimisme.
« Est-ce que Korhogo va continuer de s’embellir? », s'inquiète déjà Koné Mawa, commerçante de produits vivriers au grand marché de la ville. Cette quinquagénaire se dit convaincue que sa ville aura du mal à se remettre de cette lourde perte.
Comme cette deux commerçante, de nombreux habitants de la ville pensent que l’élan de développement amorcé depuis quelques années par la plus grande ville du Nord ivoirien, "va se briser inexorablement", avec la disparation de celui qu'ils surnomme "le lion".
D’autres habitants, par contre, garde espoir mais avec optimisme prudent. Parmi eux figurent Sékou Coulibaly, un opérateur économique. Ce dernier, bien que confiant, en l'avenir n’écarte pas le risque d’un « resserrement de l’économie » locale, avec une possible "baisse progressive de l’attractivité de la ville ».
Pour lui, Korhogo doit continuer d'attirer du monde pour éviter une situation.
Le député Koné Lacina, coordinateur régionale délégué du Rassemblement de houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour le Poro, s'en remet quant à lui à la providence divine : « Dieu seul sait pourquoi cela est arrivé. Il saura trouver la solution », confie-t-il.
Les avis sont toutefois différents chez les jeunes. Les deux responsables de la jeunesse départementale et communale, proches du défunt, Zelegnon Gédéon et Traoré Synaly, se disent optimistes pour la cité du Poro.
Selon eux, un « esprit AGC (Amadou Gon Coulibaly, ndlr) » a germé chez la jeunesse locale depuis ces dernières années, sous l'impulsion de l'ex-premier ministre décédé le 8 juillet.
« La jeunesse s’engage à poursuivre l’œuvre d’Amadou Gon », affirme M. Zelegnon, qui soutient par ailleurs que le défunt s’était fait entourer de jeunes cadres de la région. « Ils ont beaucoup appris à ces côtés et ils sont prêts à perpétuer le travail qu’il a commencé », assure-t-il.
(AIP)
kaem/tm
« Est-ce que Korhogo va continuer de s’embellir? », s'inquiète déjà Koné Mawa, commerçante de produits vivriers au grand marché de la ville. Cette quinquagénaire se dit convaincue que sa ville aura du mal à se remettre de cette lourde perte.
Comme cette deux commerçante, de nombreux habitants de la ville pensent que l’élan de développement amorcé depuis quelques années par la plus grande ville du Nord ivoirien, "va se briser inexorablement", avec la disparation de celui qu'ils surnomme "le lion".
D’autres habitants, par contre, garde espoir mais avec optimisme prudent. Parmi eux figurent Sékou Coulibaly, un opérateur économique. Ce dernier, bien que confiant, en l'avenir n’écarte pas le risque d’un « resserrement de l’économie » locale, avec une possible "baisse progressive de l’attractivité de la ville ».
Pour lui, Korhogo doit continuer d'attirer du monde pour éviter une situation.
Le député Koné Lacina, coordinateur régionale délégué du Rassemblement de houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour le Poro, s'en remet quant à lui à la providence divine : « Dieu seul sait pourquoi cela est arrivé. Il saura trouver la solution », confie-t-il.
Les avis sont toutefois différents chez les jeunes. Les deux responsables de la jeunesse départementale et communale, proches du défunt, Zelegnon Gédéon et Traoré Synaly, se disent optimistes pour la cité du Poro.
Selon eux, un « esprit AGC (Amadou Gon Coulibaly, ndlr) » a germé chez la jeunesse locale depuis ces dernières années, sous l'impulsion de l'ex-premier ministre décédé le 8 juillet.
« La jeunesse s’engage à poursuivre l’œuvre d’Amadou Gon », affirme M. Zelegnon, qui soutient par ailleurs que le défunt s’était fait entourer de jeunes cadres de la région. « Ils ont beaucoup appris à ces côtés et ils sont prêts à perpétuer le travail qu’il a commencé », assure-t-il.
(AIP)
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