Abidjan- Suspendue depuis des mois en raison de la pandémie de coronavirus, la contestation contre un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé a repris lundi 20 juillet 2020, à Conakry en Guinée.
La journée de ce lundi a été marquée par des heurts entre manifestants et forces de l’ordre.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), qui mène la contestation, a « félicité » et « salué le courage des populations de Conakry et de ses alentours qui, malgré » la pluie « et une forte militarisation des villes, ont répondu à l’appel ».
Toutefois, le gouvernement guinéen a assuré que l’appel à manifester des opposants au chef de l’Etat n’avait « pratiquement pas été suivi ».
Selon le FNDC, les forces de défense et de sécurité ont réprimé les citoyens en faisant usage des armes de guerre, faisant un bilan d’au moins 20 personnes blessées, dont cinq par balles et deux dans un état très critique.
« Plusieurs dizaines d’arrestations ont également été enregistrées, dont un groupe de femmes à Lansanaya » près de la capitale, a poursuivi l’organisme de contestation.
Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a, de son côté, dénoncé « quelques groupes de loubards” qui se sont “livrés à des actes d’incivisme », dans un communiqué.
Selon cette institution gouvernementale, un adjudant de police a été « grièvement blessé par jets de pierres”. Mais “aucun cas de blessé civil en lien avec les échauffourées n’a été constaté ».
Avec l’apparition de la pandémie de Covid-19, le FNDC, collectif de partis, syndicats et représentants de la société civile avaient suspendu les manifestations.
L’organisation avait régulièrement appelé à manifester depuis octobre pour faire barrage à une nouvelle candidature du président Condé à la présidentielle prévue en octobre.
Cette trêve a été levée lundi, bien que les rassemblements restent interdits en raison de l‘état d’urgence sanitaire.
La Guinée compte officiellement 6.500 cas de Covid-19 et 39 décès.
eaa/fmo
La journée de ce lundi a été marquée par des heurts entre manifestants et forces de l’ordre.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), qui mène la contestation, a « félicité » et « salué le courage des populations de Conakry et de ses alentours qui, malgré » la pluie « et une forte militarisation des villes, ont répondu à l’appel ».
Toutefois, le gouvernement guinéen a assuré que l’appel à manifester des opposants au chef de l’Etat n’avait « pratiquement pas été suivi ».
Selon le FNDC, les forces de défense et de sécurité ont réprimé les citoyens en faisant usage des armes de guerre, faisant un bilan d’au moins 20 personnes blessées, dont cinq par balles et deux dans un état très critique.
« Plusieurs dizaines d’arrestations ont également été enregistrées, dont un groupe de femmes à Lansanaya » près de la capitale, a poursuivi l’organisme de contestation.
Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a, de son côté, dénoncé « quelques groupes de loubards” qui se sont “livrés à des actes d’incivisme », dans un communiqué.
Selon cette institution gouvernementale, un adjudant de police a été « grièvement blessé par jets de pierres”. Mais “aucun cas de blessé civil en lien avec les échauffourées n’a été constaté ».
Avec l’apparition de la pandémie de Covid-19, le FNDC, collectif de partis, syndicats et représentants de la société civile avaient suspendu les manifestations.
L’organisation avait régulièrement appelé à manifester depuis octobre pour faire barrage à une nouvelle candidature du président Condé à la présidentielle prévue en octobre.
Cette trêve a été levée lundi, bien que les rassemblements restent interdits en raison de l‘état d’urgence sanitaire.
La Guinée compte officiellement 6.500 cas de Covid-19 et 39 décès.
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