«Avant de répondre à cette question, je voudrais m’adresser d’abord à nos militants. Pour les féliciter de la parfaite organisation de ces élections de la convention éclatée de notre parti vieux de près de 76 ans. Ils ont bien travaillé, je les en félicite. Ce jour est un jour exceptionnel dans la vie de ce parti. Il s’agit de procéder, de la façon la plus démocratique, à des élections pour le choix de son candidat à l’élection présidentielle de 2020. En tant que militant, je suis venu accomplir mon devoir de voter. J’ai donc, comme vous le voyez, étant et parlant ,voté tout à l’heure. Vous me demandez la raison de ma candidature. Cette candidature répond à un engagement que j’ai pris devant les instances du PDCI-RDA, de me présenter à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Et cela pour l’attente des militants, je réponds.
Il s’agit pour moi de remplir une mission de salut public pour restaurer la Côte d’Ivoire. En effet, le constat que je fais de la situation de notre pays est plutôt amer dans tous les secteurs. Nous subissons une dégradation au plan démocratique, c’est la perte des libertés collectives et individuelles, la mise à l’écart de l’Etat de droit. Encore au plan politique, la réconciliation tant attendue par les Ivoiriens n’a pas été réalisée. Et ce que nous faisons, c’est en tenant compte de ce constat de fixer nos priorités. Elles sont nombreuses et consignées dans notre programme de société et de gouvernement et bientôt les militants et les populations ivoiriennes auront la primeur de ce choix stratégique. Nous voulons d’abord restaurer la nation comme je l’ai dit. Nous voulons spécialement nous préoccuper de l’éducation, de l’école, de la santé, de la sécurité, du bien-être des Ivoiriens. Nous voulons nous soucier des problèmes de chômage qui assaillent notre jeunesse. Bref, si nous nous présentons, c’est pour les nouvelles générations, les jeunes, les garçons, les filles, pour esquisser, avec eux, un avenir meilleur. Car le chômage frappe à près de 90% cette population cible. Voilà l’essentiel. Il y aura beaucoup à dire et nous le dirons pendant la campagne à venir ».
Propos retranscrits par François Bécanthy
Il s’agit pour moi de remplir une mission de salut public pour restaurer la Côte d’Ivoire. En effet, le constat que je fais de la situation de notre pays est plutôt amer dans tous les secteurs. Nous subissons une dégradation au plan démocratique, c’est la perte des libertés collectives et individuelles, la mise à l’écart de l’Etat de droit. Encore au plan politique, la réconciliation tant attendue par les Ivoiriens n’a pas été réalisée. Et ce que nous faisons, c’est en tenant compte de ce constat de fixer nos priorités. Elles sont nombreuses et consignées dans notre programme de société et de gouvernement et bientôt les militants et les populations ivoiriennes auront la primeur de ce choix stratégique. Nous voulons d’abord restaurer la nation comme je l’ai dit. Nous voulons spécialement nous préoccuper de l’éducation, de l’école, de la santé, de la sécurité, du bien-être des Ivoiriens. Nous voulons nous soucier des problèmes de chômage qui assaillent notre jeunesse. Bref, si nous nous présentons, c’est pour les nouvelles générations, les jeunes, les garçons, les filles, pour esquisser, avec eux, un avenir meilleur. Car le chômage frappe à près de 90% cette population cible. Voilà l’essentiel. Il y aura beaucoup à dire et nous le dirons pendant la campagne à venir ».
Propos retranscrits par François Bécanthy