Les membres du corps diplomatique ont échangé, le mardi 28 juillet 2020 avec le gouvernement ivoirien sur la décision de la Cour Africaine relative à la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI).
Des échanges qui, selon le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, ont permis de donner toutes les explications et faire le point des actions menées pour une CEI consensuelle. « Nous avons eu une séance très utile et je pense que nous nous sommes bien compris », a laissé entendre le ministre d’Etat après la rencontre.
Coordonnateur résident du système des Nations Unies pour le développement en Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot a remercié le gouvernement ivoirien d’avoir convié les représentants de la communauté internationale à cette rencontre qui a permis de mieux comprendre la position du gouvernement concernant l’arrêt de la Cour Africaine des droits de l’Homme.
M. Poinsot a fait observer que la loi telle qu’elle a été votée n’a pas été remise en cause par la Cour Africaine. Il s’est félicité de la tenue de cette rencontre « constructive » autour d’un certain nombre de message consensuel qui permettrait dans l’esprit d’un dialogue large d’aller vers des élections apaisées.
Sur plainte de l'opposition avec à sa tête le PDCI-RDA, la Cour Africaine des Droits de l’homme a pris le 15 juillet 2020, un arrêt diversement interprété par la classe politique ivoirienne.
Dans une déclaration, le gouvernement ivoirien a fait savoir que la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples estime que la Commission Électorale Indépendante issue de la nouvelle réforme est composée de membres indépendants et impartiaux et que cette CEI est équilibrée dans sa composition et qu’elle jouit d’une indépendance institutionnelle.
Pour sa part, l’opposition a salué cet arrêt qui dénonce une CEI déséquilibrée du nombre de présidence des Commissions électorales indépendantes à près de trois mois des élections présidentielles.
Une nouvelle loi sur la recomposition de la Commission électorale indépendante a été promulguée le 5 août 2019 par le Président Alassane Ouattara. Le 4 mars 2020, le gouvernement a adopté l’Ordonnance n° 2020/306 modifiant la loi n° 2019-708, en donnant aux partis de l’opposition ou aux groupes politiques la possibilité de proposer une personnalité supplémentaire à l’organe électoral, tant au niveau de la commission électorale centrale que des commissions électorales locales.
(AIP)
bsb/cmas
Des échanges qui, selon le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, ont permis de donner toutes les explications et faire le point des actions menées pour une CEI consensuelle. « Nous avons eu une séance très utile et je pense que nous nous sommes bien compris », a laissé entendre le ministre d’Etat après la rencontre.
Coordonnateur résident du système des Nations Unies pour le développement en Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot a remercié le gouvernement ivoirien d’avoir convié les représentants de la communauté internationale à cette rencontre qui a permis de mieux comprendre la position du gouvernement concernant l’arrêt de la Cour Africaine des droits de l’Homme.
M. Poinsot a fait observer que la loi telle qu’elle a été votée n’a pas été remise en cause par la Cour Africaine. Il s’est félicité de la tenue de cette rencontre « constructive » autour d’un certain nombre de message consensuel qui permettrait dans l’esprit d’un dialogue large d’aller vers des élections apaisées.
Sur plainte de l'opposition avec à sa tête le PDCI-RDA, la Cour Africaine des Droits de l’homme a pris le 15 juillet 2020, un arrêt diversement interprété par la classe politique ivoirienne.
Dans une déclaration, le gouvernement ivoirien a fait savoir que la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples estime que la Commission Électorale Indépendante issue de la nouvelle réforme est composée de membres indépendants et impartiaux et que cette CEI est équilibrée dans sa composition et qu’elle jouit d’une indépendance institutionnelle.
Pour sa part, l’opposition a salué cet arrêt qui dénonce une CEI déséquilibrée du nombre de présidence des Commissions électorales indépendantes à près de trois mois des élections présidentielles.
Une nouvelle loi sur la recomposition de la Commission électorale indépendante a été promulguée le 5 août 2019 par le Président Alassane Ouattara. Le 4 mars 2020, le gouvernement a adopté l’Ordonnance n° 2020/306 modifiant la loi n° 2019-708, en donnant aux partis de l’opposition ou aux groupes politiques la possibilité de proposer une personnalité supplémentaire à l’organe électoral, tant au niveau de la commission électorale centrale que des commissions électorales locales.
(AIP)
bsb/cmas