Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a marqué son accord mardi à Abidjan, pour la recomposition des commissions locales de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral en Côte d’Ivoire) comme prescrit par l’arrêt du 15 juillet dernier de la Cour africaine des droits de l’homme et et des peuples dans l’affaire dite Suy Bi Gohoré Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire.
L’annonce a été faite par Hamed Bakayoko, le ministre d’État chargé de la défense, par ailleurs premier ministre par intérim qui a expliqué aux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, la position du gouvernement sur cet arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.
« Du point de vue de l’arrêt, à aucun moment la Cour ne demande à l’État de Côte d’Ivoire de modifier la loi sur la CEI. A aucun moment la Cour ne dit pas que la CEI centrale est déséquilibrée, à aucun moment, la Cour ne demande de refaire des élections au niveau de la CEI centrale... La CEI va organiser de nouvelles élections au niveau des CEI locales », a annoncé M. Bakayoko au corps diplomatique.
Poursuivant, il a indiqué que le ministre de l’administration du territoire a écrit au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) pour lui demander de désigner son représentant au niveau de la Commission centrale de cette institution électorale.
« Je crois que la CEI fait ses diligences également pour que le PDCI donne ses représentants au niveau local. Ce qui devrait permettre la reprise des élections au niveau local», a ajouté le premier ministre par intérim évoquant cependant des contraintes de calendrier pour respecter la tenue de la présidentielle le 31 octobre prochain.
« Passé un certains délai, la CEI sera obligée de tirer les conséquences de la présence ou non du PDCI », a prévenu M. Bakayoko. « Nous avons pris bonne note des propositions faites par le gouvernement pour, dans la mesure du possible, et de façon réaliste rendre possible certaines recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme», a affirmé en retour, Philippe Poinsot, le coordonnateur résident du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire au nom du corps diplomatique.
Par ailleurs, il a souhaité des élections apaisées et transparentes en Côte d’Ivoire. Auparavant, les ministres ivoiriens Sansan Kambilé ( Justice) et Sidiki Diakité ( administration du territoire) ont expliqué successivement l’aspect juridique de cet arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et les diligences administratives initiées par le gouvernement auprès de l’opposition pour sa participation à l’organe électoral.
« A l’issue de l’arrêt le 15 juillet dernier, nous avons relancé le PDCI par courrier en date du 20 juillet dernier pour lui demander à nouveau de nous communiquer le nom de son représentant à la CEI centrale», a fait savoir M. Diakité soulignant que « nous attendons à ce jour, la réponse du PDCI et de ses alliés pour que le processus électoral puisse se poursuivre ».
Le 15 juillet dernier, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendu un arrêt dans l’affaire Suy Bi Gohoré Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire relative à la CEI. Dans cet arrêt diversement interprété, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a partiellement fait droit à la demande des requérants.
LB/ls
L’annonce a été faite par Hamed Bakayoko, le ministre d’État chargé de la défense, par ailleurs premier ministre par intérim qui a expliqué aux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, la position du gouvernement sur cet arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.
« Du point de vue de l’arrêt, à aucun moment la Cour ne demande à l’État de Côte d’Ivoire de modifier la loi sur la CEI. A aucun moment la Cour ne dit pas que la CEI centrale est déséquilibrée, à aucun moment, la Cour ne demande de refaire des élections au niveau de la CEI centrale... La CEI va organiser de nouvelles élections au niveau des CEI locales », a annoncé M. Bakayoko au corps diplomatique.
Poursuivant, il a indiqué que le ministre de l’administration du territoire a écrit au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) pour lui demander de désigner son représentant au niveau de la Commission centrale de cette institution électorale.
« Je crois que la CEI fait ses diligences également pour que le PDCI donne ses représentants au niveau local. Ce qui devrait permettre la reprise des élections au niveau local», a ajouté le premier ministre par intérim évoquant cependant des contraintes de calendrier pour respecter la tenue de la présidentielle le 31 octobre prochain.
« Passé un certains délai, la CEI sera obligée de tirer les conséquences de la présence ou non du PDCI », a prévenu M. Bakayoko. « Nous avons pris bonne note des propositions faites par le gouvernement pour, dans la mesure du possible, et de façon réaliste rendre possible certaines recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme», a affirmé en retour, Philippe Poinsot, le coordonnateur résident du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire au nom du corps diplomatique.
Par ailleurs, il a souhaité des élections apaisées et transparentes en Côte d’Ivoire. Auparavant, les ministres ivoiriens Sansan Kambilé ( Justice) et Sidiki Diakité ( administration du territoire) ont expliqué successivement l’aspect juridique de cet arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et les diligences administratives initiées par le gouvernement auprès de l’opposition pour sa participation à l’organe électoral.
« A l’issue de l’arrêt le 15 juillet dernier, nous avons relancé le PDCI par courrier en date du 20 juillet dernier pour lui demander à nouveau de nous communiquer le nom de son représentant à la CEI centrale», a fait savoir M. Diakité soulignant que « nous attendons à ce jour, la réponse du PDCI et de ses alliés pour que le processus électoral puisse se poursuivre ».
Le 15 juillet dernier, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendu un arrêt dans l’affaire Suy Bi Gohoré Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire relative à la CEI. Dans cet arrêt diversement interprété, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a partiellement fait droit à la demande des requérants.
LB/ls