Abidjan, L’opposition a rejeté, le mardi 28 juillet 2020, le plan de sortie de crise au Mali proposé par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et réclame le départ du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Dans un communiqué publié mardi, la coalition d'opposants au Mali, le Mouvement du 5 Juin - Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), a rejeté le plan de sortie de crise adopté la veille par les chefs d'État d'Afrique de l'Ouest, estimant qu'il ne « correspond aucunement aux attentes » des maliens, et réitéré son exigence d'une démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Le M5-RFP « exige plus que jamais la démission de M. Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime », exprime-t-il dans ce communiqué signé de l'un de ses dirigeants, Choguel Maïga.
Cette coalition hétéroclite d'opposants politiques, de chefs religieux et de membres de la société civile a ainsi « appris avec étonnement les conclusions du sommet extraordinaire » de la CEDEAO, « lequel continue de ramener la crise sociopolitique au Mali à un simple contentieux électoral du deuxième tour du scrutin législatif (de mars-avril) », a indiqué le mouvement.
Les chefs de la CEDEAO réunis en vidéoconférence, le lundi 27 juillet, avaient demandé la mise en place « rapide » d’ici 31 juillet, d’un gouvernement d’union national au Mali avec la participation de l’opposition et de la société civile et la « la démission immédiate » des 31 députés dont l’élection est contestée y compris celle de président du parlement.
(AIP)
eaa/fmo
Dans un communiqué publié mardi, la coalition d'opposants au Mali, le Mouvement du 5 Juin - Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), a rejeté le plan de sortie de crise adopté la veille par les chefs d'État d'Afrique de l'Ouest, estimant qu'il ne « correspond aucunement aux attentes » des maliens, et réitéré son exigence d'une démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Le M5-RFP « exige plus que jamais la démission de M. Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime », exprime-t-il dans ce communiqué signé de l'un de ses dirigeants, Choguel Maïga.
Cette coalition hétéroclite d'opposants politiques, de chefs religieux et de membres de la société civile a ainsi « appris avec étonnement les conclusions du sommet extraordinaire » de la CEDEAO, « lequel continue de ramener la crise sociopolitique au Mali à un simple contentieux électoral du deuxième tour du scrutin législatif (de mars-avril) », a indiqué le mouvement.
Les chefs de la CEDEAO réunis en vidéoconférence, le lundi 27 juillet, avaient demandé la mise en place « rapide » d’ici 31 juillet, d’un gouvernement d’union national au Mali avec la participation de l’opposition et de la société civile et la « la démission immédiate » des 31 députés dont l’élection est contestée y compris celle de président du parlement.
(AIP)
eaa/fmo