Abidjan, Le projet de développement des compétences pour l’industrie (DSIP), mis en œuvre entre 2013 et 2019 au Ghana, a amélioré les compétences dans le domaine de la production pour promouvoir la compétitivité de l’économie et contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) publié le 15 juillet.
Le projet DSIP, financé à hauteur de 95,2 millions de dollars américains par le Fonds africain de développement avait pour objectif, d’une part, d’appuyer les efforts déployés par le gouvernement ghanéen pour réformer le sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (TVET) et, d’autre part, de soutenir l’amélioration des compétences techniques et professionnelles au niveau intermédiaire.
Réalisé sur une période de six ans, ce projet a produit des résultats probants. En effet, 2 010 étudiants inscrits dans deux universités techniques et dix instituts techniques (dont 40,7% de femmes) ont reçu des bourses, dont le but était de relever le taux de participation des groupes défavorisés. En outre, 2 500 apprentis, dont 54% de femmes, ont également bénéficié de ce programme de bourses, avec des outils spécifiques pour le programme d’apprentissage.
« Le projet a favorisé un accès équitable à 13 institutions techniques publiques dans 38 districts des dix anciennes régions du Ghana, grâce au développement de nouvelles infrastructures comme des salles de classe, des dortoirs et bungalows d’enseignants. Au total, des bourses ont été octroyées à 4 510 personnes, dont 2 173 étudiantes dans le besoin », souligne le rapport d’achèvement de projet élaboré par l’équipe d’Efua Amissah-Arthur, spécialiste du développement social à la Banque africaine de développement.
Par ailleurs, grâce à la formation des enseignants et aux travaux de génie civil, 13 institutions publiques ont amélioré leur environnement d’enseignement et d’apprentissage. Des installations comprenant des salles de classe, des blocs administratifs, des ateliers, des bungalows d’enseignants et des dortoirs d’étudiants, ont été achevés et livrés à 12 institutions. Les meubles, l’équipement des ateliers, les outils technologiques (TIC) et les manuels de formation axée sur les compétences ont été fournis.
Le projet a permis de renforcer les capacités humaines et institutionnelles du TVET par la formation de 149 instructeurs (dont 20% de femmes) et 800 maîtres artisans dans 38 districts pour soutenir le programme d’apprentissage traditionnel. Vingt formations de niveau master, axées sur les compétences ont été dispensées ainsi que cinq programmes de doctorat pour le personnel du COLTEX (College of Technology Education, Kumasi).
Le rapport souligne que des unités de production et des modèles opérationnels d’entrepreneuriat à l’intention des étudiants ont été mis en place avec succès dans chacun des dix instituts techniques, ce qui a permis de développer et de renforcer les compétences entrepreneuriales et professionnelles des étudiants.
Le programme d’études de la formation axée sur les compétences a été élaboré dans trois domaines : la pratique artisanale du génie mécanique, la soudure et la fabrication et l’électronique. Les manuels de cette formation ont été préparés, imprimés et distribués.
« Le projet a été bénéfique pour les étudiants de tout le pays. Les femmes, les filles en particulier, ont bénéficié d’un accès accru à une formation de qualité, surtout en ce qui concerne les compétences, au niveau de cours diplômants, de master et de doctorat », conclut le rapport.
(AIP)
ask
Le projet DSIP, financé à hauteur de 95,2 millions de dollars américains par le Fonds africain de développement avait pour objectif, d’une part, d’appuyer les efforts déployés par le gouvernement ghanéen pour réformer le sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (TVET) et, d’autre part, de soutenir l’amélioration des compétences techniques et professionnelles au niveau intermédiaire.
Réalisé sur une période de six ans, ce projet a produit des résultats probants. En effet, 2 010 étudiants inscrits dans deux universités techniques et dix instituts techniques (dont 40,7% de femmes) ont reçu des bourses, dont le but était de relever le taux de participation des groupes défavorisés. En outre, 2 500 apprentis, dont 54% de femmes, ont également bénéficié de ce programme de bourses, avec des outils spécifiques pour le programme d’apprentissage.
« Le projet a favorisé un accès équitable à 13 institutions techniques publiques dans 38 districts des dix anciennes régions du Ghana, grâce au développement de nouvelles infrastructures comme des salles de classe, des dortoirs et bungalows d’enseignants. Au total, des bourses ont été octroyées à 4 510 personnes, dont 2 173 étudiantes dans le besoin », souligne le rapport d’achèvement de projet élaboré par l’équipe d’Efua Amissah-Arthur, spécialiste du développement social à la Banque africaine de développement.
Par ailleurs, grâce à la formation des enseignants et aux travaux de génie civil, 13 institutions publiques ont amélioré leur environnement d’enseignement et d’apprentissage. Des installations comprenant des salles de classe, des blocs administratifs, des ateliers, des bungalows d’enseignants et des dortoirs d’étudiants, ont été achevés et livrés à 12 institutions. Les meubles, l’équipement des ateliers, les outils technologiques (TIC) et les manuels de formation axée sur les compétences ont été fournis.
Le projet a permis de renforcer les capacités humaines et institutionnelles du TVET par la formation de 149 instructeurs (dont 20% de femmes) et 800 maîtres artisans dans 38 districts pour soutenir le programme d’apprentissage traditionnel. Vingt formations de niveau master, axées sur les compétences ont été dispensées ainsi que cinq programmes de doctorat pour le personnel du COLTEX (College of Technology Education, Kumasi).
Le rapport souligne que des unités de production et des modèles opérationnels d’entrepreneuriat à l’intention des étudiants ont été mis en place avec succès dans chacun des dix instituts techniques, ce qui a permis de développer et de renforcer les compétences entrepreneuriales et professionnelles des étudiants.
Le programme d’études de la formation axée sur les compétences a été élaboré dans trois domaines : la pratique artisanale du génie mécanique, la soudure et la fabrication et l’électronique. Les manuels de cette formation ont été préparés, imprimés et distribués.
« Le projet a été bénéfique pour les étudiants de tout le pays. Les femmes, les filles en particulier, ont bénéficié d’un accès accru à une formation de qualité, surtout en ce qui concerne les compétences, au niveau de cours diplômants, de master et de doctorat », conclut le rapport.
(AIP)
ask