" Il est bon de rappeler que la candidature de M Alassane Ouattara est anticonstitutionnelle" a déclaré l’ex première dame Simone Gbagbo face à la presse ce mardi 11 août 2020 à la Riviera Golf, Abidjan.
"Cette candidature viole la constitution, au moins en son esprit, telle que formulée par les auteurs même de ce texte", soutient-elle.
À en croire Simone Gbagbo, deuxième vice-présidente du Front Populaire Ivoirien(FPI), ce troisième mandat que veut briguer le Président de la république n’est pas conforme à la loi suprême, la Constitution.
’’ Nous ne disons rien de nouveau, puisque les proches collaborateurs notamment l’actuel ministre de la Justice, M. Sansan Kambilé, son Conseiller Spécial en charge des Affaires Juridiques et Institutionnelles, M. Cissé Bacongo, de surcroît, membre du Comité des experts commis à la rédaction de la Constitution, se fondant sur l’article 183, se sont attelés à expliquer à l’Assemblée Nationale et sur des plateaux télé, que du point de vue de la Constitution actuelle, il était impossible à M. Alassane Dramane Ouattara de briguer un 3è mandat" a-t-elle expliqué.
Pour elle, la candidature d’Alassane Ouattara, n’est pas recevable. "C’est ce qui doit être, et rien de plus’’ a-t-elle matélé. Car, dira-t-elle, "un chef de l’État ne peut pas dire et se dédire, surtout devant sa nation. Le respect de la parole proférée et donnée, le respect des engagements pris, doivent plus que jamais, être observés en politique". L’ex-première dame a dit comprendre la vague de mécontentement observée par les hommes, les femmes, les jeunes dans plusieurs villes du pays. C’est pourquoi, elle a invité les forces de l’ordre à encadrer les différentes marches de protestation contre un 3è mandat d’Alassane Ouattara.
Simone Ehivet Gbagbo a profité de cette rencontre avec les médias pour demander au chef de l’Etat de prendre un décret d’amnistie pour rendre Laurent Gbagbo éligible. "Que Laurent Gbagbo, se présente à l’élection présidentielle ou pas, qu’il soit éligible. Je l’invite à lui délivrer un passeport diplomatique".
Elle a par ailleurs demandé au chef de l’Etat de libérer tous les prisonniers militaires et civiles de la crise post-électorale, et faciliter le retour sécurisé des milliers d’exilés.
Cyprien K.
"Cette candidature viole la constitution, au moins en son esprit, telle que formulée par les auteurs même de ce texte", soutient-elle.
À en croire Simone Gbagbo, deuxième vice-présidente du Front Populaire Ivoirien(FPI), ce troisième mandat que veut briguer le Président de la république n’est pas conforme à la loi suprême, la Constitution.
’’ Nous ne disons rien de nouveau, puisque les proches collaborateurs notamment l’actuel ministre de la Justice, M. Sansan Kambilé, son Conseiller Spécial en charge des Affaires Juridiques et Institutionnelles, M. Cissé Bacongo, de surcroît, membre du Comité des experts commis à la rédaction de la Constitution, se fondant sur l’article 183, se sont attelés à expliquer à l’Assemblée Nationale et sur des plateaux télé, que du point de vue de la Constitution actuelle, il était impossible à M. Alassane Dramane Ouattara de briguer un 3è mandat" a-t-elle expliqué.
Pour elle, la candidature d’Alassane Ouattara, n’est pas recevable. "C’est ce qui doit être, et rien de plus’’ a-t-elle matélé. Car, dira-t-elle, "un chef de l’État ne peut pas dire et se dédire, surtout devant sa nation. Le respect de la parole proférée et donnée, le respect des engagements pris, doivent plus que jamais, être observés en politique". L’ex-première dame a dit comprendre la vague de mécontentement observée par les hommes, les femmes, les jeunes dans plusieurs villes du pays. C’est pourquoi, elle a invité les forces de l’ordre à encadrer les différentes marches de protestation contre un 3è mandat d’Alassane Ouattara.
Simone Ehivet Gbagbo a profité de cette rencontre avec les médias pour demander au chef de l’Etat de prendre un décret d’amnistie pour rendre Laurent Gbagbo éligible. "Que Laurent Gbagbo, se présente à l’élection présidentielle ou pas, qu’il soit éligible. Je l’invite à lui délivrer un passeport diplomatique".
Elle a par ailleurs demandé au chef de l’Etat de libérer tous les prisonniers militaires et civiles de la crise post-électorale, et faciliter le retour sécurisé des milliers d’exilés.
Cyprien K.