Les partis et Groupements de l’opposition exigent sans délai la démission du président de la Commission Électorale Indépendante (CEI), a déclaré le professeur Daniel Aka Ahizi, porte-parole de la Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix (CDRP) au cours d’une conférence de presse animée ce mercredi 12 août 2020 à Abidjan-Cocody.
Selon l’opposition ivoirienne, le président de la CEI, Coulibaly Kuibiert Ibrahime a "échoué lors de l’opération de révision de la liste électorale 2020 comportant de nombreux cas de fraude, démontrant ainsi son incapacité à produire une liste électorale fiable de nature à permettre des élections justes, transparentes et crédibles".
Pour les partis de l’opposition, Coulibaly Kuibiert Ibrahime s’est aussi rendu "coupable d’un délit d’initié par son choix délibéré d’utiliser un opérateur technique militant avéré du RHDP Unifié dans le cadre du processus électoral, entachant ainsi son impartialité et sa crédibilité ".
Aux dires du porte-parole de partis et groupements de l’opposition, Daniel Aka Ahizi, certaines personnes figurant sur cette liste, sont "des mineurs nés en août, septembre, octobre, novembre, décembre 2002, février 2003, mars 2008".
" Un nourrisson d’un (1) an (né en mai 2019) de Kouibly, présenté comme une ménagère, a même été inscrit sur la liste électorale ; d’autres, nées en 1800, avec une longévité exceptionnelle, sont prises en compte dans la liste électorale de 2020 ! C’est le cas de ce couturier d’Abobo qui est né le 1 er septembre 1850" a-t-il expliqué.
L’opposition a par ailleurs proposé l’élection d’un nouveau Président de la CEI et l’application intégrale de l’arrêt du 15 juillet 2020 de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
En outre, les leaders de l’opposition ivoirienne ont demandé au président Alassane Ouattara de renoncer à son projet de candidature pour un troisième mandat lors de l’élection présidentielle 2020. "La déclaration de la candidature d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat est illégale, au regard de la Constitution’’ a lancé Daniel Aka Ahizi.
Pour l’opposition, cette situation pourrait déboucher sur "une crise d’une gravité exceptionnelle, si Alassane OUATTARA persiste dans cette voie d’illégalité".
Rappelant les faits, le porte-parole de la CRDP a indiqué que le 05 mars 2020, prenant le peuple à témoin, Alassane Dramane OUATTARA, a pris solennellement l’engagement devant la représentation nationale réunie en Congrès à Yamoussoukro, de ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2020.
Pour la CRDP, en annonçant, contre toute attente, sa candidature pour un troisième mandat à l’élection du président de la République du 31 octobre 2020, M. Alassane Dramane OUATTARA donne des arguments au peuple de Côte d’Ivoire par l’amer constat " qu’il viole, de façon flagrante, la Constitution dont il est sensé être le garant" le 06 août 2020, lors de son adresse à la Nation.
Cyprien K.
Selon l’opposition ivoirienne, le président de la CEI, Coulibaly Kuibiert Ibrahime a "échoué lors de l’opération de révision de la liste électorale 2020 comportant de nombreux cas de fraude, démontrant ainsi son incapacité à produire une liste électorale fiable de nature à permettre des élections justes, transparentes et crédibles".
Pour les partis de l’opposition, Coulibaly Kuibiert Ibrahime s’est aussi rendu "coupable d’un délit d’initié par son choix délibéré d’utiliser un opérateur technique militant avéré du RHDP Unifié dans le cadre du processus électoral, entachant ainsi son impartialité et sa crédibilité ".
Aux dires du porte-parole de partis et groupements de l’opposition, Daniel Aka Ahizi, certaines personnes figurant sur cette liste, sont "des mineurs nés en août, septembre, octobre, novembre, décembre 2002, février 2003, mars 2008".
" Un nourrisson d’un (1) an (né en mai 2019) de Kouibly, présenté comme une ménagère, a même été inscrit sur la liste électorale ; d’autres, nées en 1800, avec une longévité exceptionnelle, sont prises en compte dans la liste électorale de 2020 ! C’est le cas de ce couturier d’Abobo qui est né le 1 er septembre 1850" a-t-il expliqué.
L’opposition a par ailleurs proposé l’élection d’un nouveau Président de la CEI et l’application intégrale de l’arrêt du 15 juillet 2020 de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
En outre, les leaders de l’opposition ivoirienne ont demandé au président Alassane Ouattara de renoncer à son projet de candidature pour un troisième mandat lors de l’élection présidentielle 2020. "La déclaration de la candidature d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat est illégale, au regard de la Constitution’’ a lancé Daniel Aka Ahizi.
Pour l’opposition, cette situation pourrait déboucher sur "une crise d’une gravité exceptionnelle, si Alassane OUATTARA persiste dans cette voie d’illégalité".
Rappelant les faits, le porte-parole de la CRDP a indiqué que le 05 mars 2020, prenant le peuple à témoin, Alassane Dramane OUATTARA, a pris solennellement l’engagement devant la représentation nationale réunie en Congrès à Yamoussoukro, de ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2020.
Pour la CRDP, en annonçant, contre toute attente, sa candidature pour un troisième mandat à l’élection du président de la République du 31 octobre 2020, M. Alassane Dramane OUATTARA donne des arguments au peuple de Côte d’Ivoire par l’amer constat " qu’il viole, de façon flagrante, la Constitution dont il est sensé être le garant" le 06 août 2020, lors de son adresse à la Nation.
Cyprien K.