Abidjan, Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a promis, le lundi 17 août 2020, qu’une nouvelle élection présidentielle aurait lieu après une réforme de la Constitution, alors que l’opposante Tikhanoskaïa se dit prête à diriger le pays, rapportent des médias internationaux.
Le chef de l’Etat biélorusse, réélu le 9 août au terme d’un scrutin jugé truqué par ses adversaires, s’est dit prêt à partager le pouvoir, tout en excluant la tenue d’une nouvelle élection, malgré les appels de l’opposition et la multiplication des manifestations anti-gouvernementales.
Alexandre Loukachenko, à la tête de la Biélorussie depuis 26 ans, a prévenu qu’il ne céderait pas à la pression de la rue et exclu de nouvelle élection présidentielle. « Nous avons déjà eu des élections. A moins que vous ne me tuiez, il n’y aura pas d’autre scrutin », a-t-il déclaré.
Les concessions du Président Alexandre Loukachenko se trouvent confrontées à la position de la chef de file de l’opposition Svetlana Tikhanoskaïa, réfugiée en Lituanie. L’ancienne candidate à la présidentielle, a déclaré ce lundi 17 août 2020, dans une vidéo, être prête à diriger le pays et a appelé à la création d’un mécanisme juridique permettant la tenue d’une nouvelle élection présidentielle équitable.
« Je suis prête à prendre cette responsabilité et à agir comme un leader national pendant cette période », a dit l’ancienne candidate à la présidentielle, ajoutant qu’il était nécessaire de profiter de la dynamique générée par une semaine de protestations en Biélorussie
Elle a également appelé les forces de l’ordre à rejoindre les manifestants qui protestent depuis une semaine, en promettant de pardonner leur comportement antérieur.
Cette vidéo a été diffusée alors que l’agence Interfax faisait état d’une grève des employés de la télévision publique BT et que Tut.By annonçait que les salariés du géant biélorusse de la potasse Belaruskali menaçaient également de suspendre la production.
Le président du Conseil de l’Union européenne, Charles Michel, a annoncé la convocation mercredi d’une réunion des 27 pour évoquer la situation en Biélorussie. Neuf des pays membres de l’UE sont favorables à des sanctions contre la Biélorussie. L’Union européenne a, en outre, demandé lundi l’ouverture d’une enquête sur la répression des manifestations.
« Ces manifestations pacifiques avaient des revendications claires : la libération de toutes les personnes détenues illégalement, le jugement des responsables de brutalités policières et la tenue d’un nouveau scrutin présidentiel », a indiqué le porte-parole de la diplomatie européenne, Josep Borrell, dans un communiqué.
(AIP)
eaa/fmo
Le chef de l’Etat biélorusse, réélu le 9 août au terme d’un scrutin jugé truqué par ses adversaires, s’est dit prêt à partager le pouvoir, tout en excluant la tenue d’une nouvelle élection, malgré les appels de l’opposition et la multiplication des manifestations anti-gouvernementales.
Alexandre Loukachenko, à la tête de la Biélorussie depuis 26 ans, a prévenu qu’il ne céderait pas à la pression de la rue et exclu de nouvelle élection présidentielle. « Nous avons déjà eu des élections. A moins que vous ne me tuiez, il n’y aura pas d’autre scrutin », a-t-il déclaré.
Les concessions du Président Alexandre Loukachenko se trouvent confrontées à la position de la chef de file de l’opposition Svetlana Tikhanoskaïa, réfugiée en Lituanie. L’ancienne candidate à la présidentielle, a déclaré ce lundi 17 août 2020, dans une vidéo, être prête à diriger le pays et a appelé à la création d’un mécanisme juridique permettant la tenue d’une nouvelle élection présidentielle équitable.
« Je suis prête à prendre cette responsabilité et à agir comme un leader national pendant cette période », a dit l’ancienne candidate à la présidentielle, ajoutant qu’il était nécessaire de profiter de la dynamique générée par une semaine de protestations en Biélorussie
Elle a également appelé les forces de l’ordre à rejoindre les manifestants qui protestent depuis une semaine, en promettant de pardonner leur comportement antérieur.
Cette vidéo a été diffusée alors que l’agence Interfax faisait état d’une grève des employés de la télévision publique BT et que Tut.By annonçait que les salariés du géant biélorusse de la potasse Belaruskali menaçaient également de suspendre la production.
Le président du Conseil de l’Union européenne, Charles Michel, a annoncé la convocation mercredi d’une réunion des 27 pour évoquer la situation en Biélorussie. Neuf des pays membres de l’UE sont favorables à des sanctions contre la Biélorussie. L’Union européenne a, en outre, demandé lundi l’ouverture d’une enquête sur la répression des manifestations.
« Ces manifestations pacifiques avaient des revendications claires : la libération de toutes les personnes détenues illégalement, le jugement des responsables de brutalités policières et la tenue d’un nouveau scrutin présidentiel », a indiqué le porte-parole de la diplomatie européenne, Josep Borrell, dans un communiqué.
(AIP)
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