A travers « l’initiative sécheresse » de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD/UNCCD), la Côte d’Ivoire élabore un Plan National en vue de renforcer la résilience des populations et des écosystèmes face aux épisodes de sécheresse.
C’est ce qui réunit du 18 au 21 août 2020, dans un réceptif hôtelier de la capitale politique Yamoussoukro, des experts pour valider le plan d’action national 2020-2030 du Plan National Sécheresse (PNS) et du projet de lutte contre la sécheresse et ses impacts.
Cette activité est organisée par la Coordination des Programmes et Projets du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) sous l’initiative du Coordonnateur du projet GDT/ALDD et Point Focal National de l’UNCCD, monsieur Jean KOUADIO. Cet important évènement a vu la participation du Directeur de Cabinet Adjoint KOUADIO Parfait, représentant le ministre Joseph Séka SEKA, de plusieurs Directeurs régionaux de l’environnement, de représentants de ministères techniques (Décentralisation, Eaux et Forêts, Agriculture) et de plusieurs partenaires techniques et financiers qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans son développement.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’allocution du représentant officiel du ministère de l’Environnement et du Développement Durable. Après avoir salué les différents participants pour leurs engagements dans la réussite des travaux, monsieur KOUADIO Parfait a affirmé que « depuis les années 80, les cumuls pluviométriques annuels sont en dessous de la normale en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire ». En effet, cette situation a pour conséquence, l’appauvrissement des terres, la baisse significative des productions agricoles, l’avancée de la déforestation due à la recherche de nouvelles terres productives. En indiquant que tous ces conséquences sont compromettantes pour la sécurité alimentaire et l’économie du pays, le représentant du Ministre a expliqué que la validation des deux documents permettrait à la Côte d’Ivoire d’être outillée sur les questions de prévention et de lutte contre la sécheresse.
C’est dans ce registre que le Point Focal National de l’UNCCD, Jean KOUADIO a fait ce commentaire « il y a quelques années, la boucle de cacao qui était au niveau de l’est a migré vers l’ouest entrainant le déplacement massif de population dans cette partie du pays ». Il a cité les conflits fonciers, l’exploitation abusive des terres, l’intrusion des populations dans les parcs et réserves comme les principales conséquences de la dégradation des terres. Parmi les pistes de solutions proposées par le coordonnateur, la validation du Plan National de Sécheresse et la prise en compte du genre sont des atouts très importants. Ainsi, « En améliorant les revenus des femmes, en leur inculquant des modes culturaux innovants, nous intégrons le genre dans la gestion durable des terres » a précisé Jean KOUADIO.
Une présentation de ce plan, marquant le début des travaux, a été faite par le consultant du PNS, DJE Kouakou Bernard avec une clarification sur l’intérêt pour la Côte d’Ivoire de mettre en œuvre une telle initiative à l’instar des autres pays.
PR
C’est ce qui réunit du 18 au 21 août 2020, dans un réceptif hôtelier de la capitale politique Yamoussoukro, des experts pour valider le plan d’action national 2020-2030 du Plan National Sécheresse (PNS) et du projet de lutte contre la sécheresse et ses impacts.
Cette activité est organisée par la Coordination des Programmes et Projets du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) sous l’initiative du Coordonnateur du projet GDT/ALDD et Point Focal National de l’UNCCD, monsieur Jean KOUADIO. Cet important évènement a vu la participation du Directeur de Cabinet Adjoint KOUADIO Parfait, représentant le ministre Joseph Séka SEKA, de plusieurs Directeurs régionaux de l’environnement, de représentants de ministères techniques (Décentralisation, Eaux et Forêts, Agriculture) et de plusieurs partenaires techniques et financiers qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans son développement.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’allocution du représentant officiel du ministère de l’Environnement et du Développement Durable. Après avoir salué les différents participants pour leurs engagements dans la réussite des travaux, monsieur KOUADIO Parfait a affirmé que « depuis les années 80, les cumuls pluviométriques annuels sont en dessous de la normale en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire ». En effet, cette situation a pour conséquence, l’appauvrissement des terres, la baisse significative des productions agricoles, l’avancée de la déforestation due à la recherche de nouvelles terres productives. En indiquant que tous ces conséquences sont compromettantes pour la sécurité alimentaire et l’économie du pays, le représentant du Ministre a expliqué que la validation des deux documents permettrait à la Côte d’Ivoire d’être outillée sur les questions de prévention et de lutte contre la sécheresse.
C’est dans ce registre que le Point Focal National de l’UNCCD, Jean KOUADIO a fait ce commentaire « il y a quelques années, la boucle de cacao qui était au niveau de l’est a migré vers l’ouest entrainant le déplacement massif de population dans cette partie du pays ». Il a cité les conflits fonciers, l’exploitation abusive des terres, l’intrusion des populations dans les parcs et réserves comme les principales conséquences de la dégradation des terres. Parmi les pistes de solutions proposées par le coordonnateur, la validation du Plan National de Sécheresse et la prise en compte du genre sont des atouts très importants. Ainsi, « En améliorant les revenus des femmes, en leur inculquant des modes culturaux innovants, nous intégrons le genre dans la gestion durable des terres » a précisé Jean KOUADIO.
Une présentation de ce plan, marquant le début des travaux, a été faite par le consultant du PNS, DJE Kouakou Bernard avec une clarification sur l’intérêt pour la Côte d’Ivoire de mettre en œuvre une telle initiative à l’instar des autres pays.
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