Au cours d’une conférence de presse qu’elle a animé le 26 août 2020 à Abidjan, à l’effet de se prononcer sur l’actualité socio-politique de ces dernières semaines en Côte d’Ivoire, marquée par des manifestations d’une rare violence orchestrée par une opposition désireuse de s’accaparer du pouvoir d’Etat par tous les moyens mais qui refuse obstinément de recourir au suffrage populaire, Mme Simone Ehivet Gbagbo s’est illustrée, une fois de plus, à travers des propos d’une irresponsabilité déconcertante et pitoyable, des déclarations outrageantes, mensongères, incitant à la révolte, aux conflits intercommunautaires et appelant à l’insurrection populaire contre les Institutions de la République.
En effet, dans le propos liminaire qu’elle a servi à la presse, Mme Simone Gbagbo impute de manière exclusive les incidents de ces derniers jours au Président Alassane Ouattara qui aurait selon elle, violé la Constitution en se portant candidat à l’élection présidentielle, d’une part, mais aussi qu’il aurait lancé une « action répressive vive contre les populations dans plusieurs localités du pays », d’autre part.
Invitant les manifestants à poursuivre leurs actions, Mme Simone Gbagbo appelle à une mobilisation plus généralisée de « toutes les forces vives de la Nation », y compris les Forces de l’ordre. Pour elle, se décourager face à ce qu’elle appelle « répression vive » du pouvoir n’est pas le sentiment adéquat. Elle n’épargne pas dans son réquisitoire la CEI et son président qui seraient, selon elle, disqualifiés pour organiser des élections en octobre.
Plus grave, elle accuse en outre le pouvoir d’organiser des affrontements interethniques avec à la clé des destructions délibérées et ciblées de biens appartenant à des populations jugées proches de l’opposition par des supplétifs instrumentalisés (microbes) qui seraient encadrés par des Forces de l’ordre.
Pour finir et pour paraphraser un autre acteur politique en cavale dans l’Hexagone, Mme Simone Gbagbo rassure que les élections auront lieu dans ce pays et que tous les candidats y participeront mais auparavant la nation aura reformé l’environnement électoral et aura reconquis sa paix, sa justice et sa sérénité.
Notre analyse
L’analyse de ces déclarations d’une gravité extrême fait ressortir une volonté délibérée d’en rajouter au climat de tension, en invitant les populations à braver l’autorité de l’Etat, à manifester plus violemment et surtout à étendre les actes de vandalisme à l’échelle de tout le pays.
De façon ouverte et publique, Mme Simone Gbagbo démontre que les manifestants bénéficient de la caution pleine et entière d’une partie de l’opposition qui les encourage à multiplier leurs actions sur le terrain. Mme Simone Gbagbo voudrait en effet réveiller tous les vieux démons, faire basculer la Côte d’Ivoire dans un chaos aux conséquences imprévisibles, qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.
Car, comment peut-on comprendre qu’une personnalité politique de la trempe de Simone Gbagbo puisse se fendre dans des accusations sans preuves, en affirmant notamment que le pouvoir organise des affrontements interethniques et la destruction ciblée de biens appartenant à des populations jugées proches de l’opposition, par des supplétifs instrumentalisés (microbes) qui seraient encadrés par les Forces de l’ordre. En toute conscience et volonté, Mme Simone Gbagbo est en train de monter les communautés les unes contre les autres et de répandre le venin de la division au sein des populations.
De tels propos sont porteurs de germes particulièrement nocifs pour la paix et la cohésion sociale entre les communautés. L’accusation portée sans preuve contre les pouvoirs publics et les Forces de l’ordre visent à raviver les tensions entre une partie de la population et les Institutions de la République.
Comment peut-on penser et dire que des éléments des Forces de l’ordre encadrent des supplétifs dans la destruction ciblée de biens appartenant à des proches de l’opposition ?
L’objectif inavoué mais qui est très manifeste n’est-il pas de pousser ces derniers à riposter de façon vigoureuse contre d’autres membres de la communauté jugés proches du pouvoir RHDP ?
Mme Simone Gbagbo serait-elle nostalgique d’un passé peu glorieux et sombre où le régime de la refondation avait enrôlé des supplétifs libériens pour mener des exactions punitives ?
Notre position
Le RHDP, engagé conformément à la ligne tracée par le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, pour des élections démocratiques, voudrait regretter et exprimer sa plus vive indignation face à des propos d’une irresponsabilité inqualifiable et porteurs de division et de troubles.
Le RHDP voudrait prendre à témoin la communauté nationale et internationale face aux dérives de plus en plus graves et récurrentes d’une opposition qui multiplie, depuis quelques temps, les appels publics à l’insurrection populaire, incite à la haine, à la révolte et aux conflits intercommunautaires.
Le RHDP appelle les Ivoiriens à ne point céder à la tentation de la violence, à demeurer sourds aux appels à la haine et aux conflits intercommunautaires d’une classe politique qui réfute le débat démocratique et des élections apaisées et démocratiques.
Le RHDP invite le Gouvernement à rehausser le niveau d’alerte et de vigilance pour faire barrage à la violence, aux actes de vandalisme et aux conflits intercommunautaires.
Le RHDP s’étonne que Mme Simone Gbagbo dont le rôle a été particulièrement nocif dans la grave crise qu’a connue la Côte d’Ivoire de 2010 à 2011, du fait de ses dérives, de son implication présumée dans les opérations attribuées aux escadrons de la mort et des exactions imputées au régime défunt, n’ait tiré, aucune leçon, aucun enseignement de ses forfaits.
Le RHDP voudrait aussi rappeler que Mme Simone Gbagbo était réclamée par la CPI et n’eût été l’opposition formelle du Président de la République, Président du RHDP, SEM Alassane Ouattara, elle aurait été transférée à la Haye.
Le RHDP rappelle à Mme Simone Gbagbo et à tous ceux qui s’illustrent dans les appels à la haine et à la violence, qu’ils répondront de leurs actes le moment venu.
Le RHDP félicite les Forces de l’ordre pour le professionnalisme dont elles font preuve dans l’accomplissement de leurs missions de maintien de l’ordre sur le terrain.
Le RHDP voudrait enfin appeler ses militants au calme, à la retenue, tout en restant vigilants, mobilisés et concentrés sur l’objectif que le parti s’est fixé, à savoir remporter l’élection présidentielle du 31 octobre dès le premier tour.
POUR LE RHDP
LE PORTE-PAROLE PRINCIPAL
LE MINISTRE
KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI
En effet, dans le propos liminaire qu’elle a servi à la presse, Mme Simone Gbagbo impute de manière exclusive les incidents de ces derniers jours au Président Alassane Ouattara qui aurait selon elle, violé la Constitution en se portant candidat à l’élection présidentielle, d’une part, mais aussi qu’il aurait lancé une « action répressive vive contre les populations dans plusieurs localités du pays », d’autre part.
Invitant les manifestants à poursuivre leurs actions, Mme Simone Gbagbo appelle à une mobilisation plus généralisée de « toutes les forces vives de la Nation », y compris les Forces de l’ordre. Pour elle, se décourager face à ce qu’elle appelle « répression vive » du pouvoir n’est pas le sentiment adéquat. Elle n’épargne pas dans son réquisitoire la CEI et son président qui seraient, selon elle, disqualifiés pour organiser des élections en octobre.
Plus grave, elle accuse en outre le pouvoir d’organiser des affrontements interethniques avec à la clé des destructions délibérées et ciblées de biens appartenant à des populations jugées proches de l’opposition par des supplétifs instrumentalisés (microbes) qui seraient encadrés par des Forces de l’ordre.
Pour finir et pour paraphraser un autre acteur politique en cavale dans l’Hexagone, Mme Simone Gbagbo rassure que les élections auront lieu dans ce pays et que tous les candidats y participeront mais auparavant la nation aura reformé l’environnement électoral et aura reconquis sa paix, sa justice et sa sérénité.
Notre analyse
L’analyse de ces déclarations d’une gravité extrême fait ressortir une volonté délibérée d’en rajouter au climat de tension, en invitant les populations à braver l’autorité de l’Etat, à manifester plus violemment et surtout à étendre les actes de vandalisme à l’échelle de tout le pays.
De façon ouverte et publique, Mme Simone Gbagbo démontre que les manifestants bénéficient de la caution pleine et entière d’une partie de l’opposition qui les encourage à multiplier leurs actions sur le terrain. Mme Simone Gbagbo voudrait en effet réveiller tous les vieux démons, faire basculer la Côte d’Ivoire dans un chaos aux conséquences imprévisibles, qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.
Car, comment peut-on comprendre qu’une personnalité politique de la trempe de Simone Gbagbo puisse se fendre dans des accusations sans preuves, en affirmant notamment que le pouvoir organise des affrontements interethniques et la destruction ciblée de biens appartenant à des populations jugées proches de l’opposition, par des supplétifs instrumentalisés (microbes) qui seraient encadrés par les Forces de l’ordre. En toute conscience et volonté, Mme Simone Gbagbo est en train de monter les communautés les unes contre les autres et de répandre le venin de la division au sein des populations.
De tels propos sont porteurs de germes particulièrement nocifs pour la paix et la cohésion sociale entre les communautés. L’accusation portée sans preuve contre les pouvoirs publics et les Forces de l’ordre visent à raviver les tensions entre une partie de la population et les Institutions de la République.
Comment peut-on penser et dire que des éléments des Forces de l’ordre encadrent des supplétifs dans la destruction ciblée de biens appartenant à des proches de l’opposition ?
L’objectif inavoué mais qui est très manifeste n’est-il pas de pousser ces derniers à riposter de façon vigoureuse contre d’autres membres de la communauté jugés proches du pouvoir RHDP ?
Mme Simone Gbagbo serait-elle nostalgique d’un passé peu glorieux et sombre où le régime de la refondation avait enrôlé des supplétifs libériens pour mener des exactions punitives ?
Notre position
Le RHDP, engagé conformément à la ligne tracée par le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, pour des élections démocratiques, voudrait regretter et exprimer sa plus vive indignation face à des propos d’une irresponsabilité inqualifiable et porteurs de division et de troubles.
Le RHDP voudrait prendre à témoin la communauté nationale et internationale face aux dérives de plus en plus graves et récurrentes d’une opposition qui multiplie, depuis quelques temps, les appels publics à l’insurrection populaire, incite à la haine, à la révolte et aux conflits intercommunautaires.
Le RHDP appelle les Ivoiriens à ne point céder à la tentation de la violence, à demeurer sourds aux appels à la haine et aux conflits intercommunautaires d’une classe politique qui réfute le débat démocratique et des élections apaisées et démocratiques.
Le RHDP invite le Gouvernement à rehausser le niveau d’alerte et de vigilance pour faire barrage à la violence, aux actes de vandalisme et aux conflits intercommunautaires.
Le RHDP s’étonne que Mme Simone Gbagbo dont le rôle a été particulièrement nocif dans la grave crise qu’a connue la Côte d’Ivoire de 2010 à 2011, du fait de ses dérives, de son implication présumée dans les opérations attribuées aux escadrons de la mort et des exactions imputées au régime défunt, n’ait tiré, aucune leçon, aucun enseignement de ses forfaits.
Le RHDP voudrait aussi rappeler que Mme Simone Gbagbo était réclamée par la CPI et n’eût été l’opposition formelle du Président de la République, Président du RHDP, SEM Alassane Ouattara, elle aurait été transférée à la Haye.
Le RHDP rappelle à Mme Simone Gbagbo et à tous ceux qui s’illustrent dans les appels à la haine et à la violence, qu’ils répondront de leurs actes le moment venu.
Le RHDP félicite les Forces de l’ordre pour le professionnalisme dont elles font preuve dans l’accomplissement de leurs missions de maintien de l’ordre sur le terrain.
Le RHDP voudrait enfin appeler ses militants au calme, à la retenue, tout en restant vigilants, mobilisés et concentrés sur l’objectif que le parti s’est fixé, à savoir remporter l’élection présidentielle du 31 octobre dès le premier tour.
POUR LE RHDP
LE PORTE-PAROLE PRINCIPAL
LE MINISTRE
KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI