Abidjan- La présidente de la Commission européenne, l’allemande Ursula Von der Leyen, a dévoilé son plan d’action pour la relance économique des 27 pays de l’Union, lors de son premier discours sur l’état de l’Union européenne, tenu ce mercredi 16 septembre 2020.
Mme Ursula von der Leyen veut une Europe plus résistante face aux menaces sanitaires, au changement climatique et à la crise économique. Ainsi, son plan de bataille présenté, porte entre autres sur le climat, le vaccin contre la Covid-19, le Brexit, les tensions en Méditerranée, le racisme les discriminations et l’homophobie.
Elle a annoncé, devant les eurodéputés qu’elle entendait rehausser l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’UE pour 2030, actuellement fixé à -40 % par rapport au niveau de 1990, à -55 %. Mme Ursula von der Leyen, s’inscrit dans un projet plus vaste, qui est de faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone en 2050.
Dans cet esprit, le plan de relance européen de 750 milliards d’euros sur lequel les Etats membres se sont entendus en juillet pour sortir de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19, sera financé à 30 % par des obligations vertes.
Face à la Covid-19, qui a provoqué des réponses nationales en ordre dispersé et mis à l’épreuve la solidarité européenne, elle a appelé à une synergie d’action dans le domaine de la santé. « Nous créerons une agence de recherche et de développement biomédicaux avancés au niveau européen, comme cela existe aux Etats-Unis », a-t-elle affirmé.
Sur le front du Brexit, alors que les relations s’enveniment avec Londres, la présidente de la Commission a averti que l’accord scellant le départ du Royaume-Uni de l’UE, signé en janvier, ne peut être modifié unilatéralement. « C’est une question de droit, de confiance et de bonne foi », a-t-elle affirmé, alors que le Parlement britannique vient d’approuver un projet de loi revenant en partie sur les engagements pris dans l’accord de retrait, et que les perspectives d’une sortie ordonnée du Royaume-Uni s’amenuisent.
Ursula von der Leyen, qui a promis de diriger une Commission « géopolitique », a aussi mis en garde la Turquie contre toute tentative d'« intimidation » dans le conflit gazier qui l’oppose à la Grèce en Méditerranée orientale.
Les tensions en Méditerranée orientale seront au cœur d’un sommet européen des 24 et 25 septembre, de même que la situation au Bélarus où se poursuit sans relâche la répression des opposants au président Loukachenko.
Au sujet de la migration, l’incendie du camp de migrants de Moria, le plus grand d’Europe, nous rappelle « douloureusement que l’Europe doit agir dans l’unité », a déclaré la cheffe de la Commission, qui doit présenter le 23 septembre une réforme très attendue de sa politique migratoire.
Ursula von der Leyen, a enfin annoncé qu’elle allait présenter « un plan d’action » contre le racisme et les « crimes de haine, qu’ils se fondent sur la race, la religion, le genre ou la sexualité ». Elle veut aussi que le droit de parentalité des couples du même sexe reconnu dans un Etat membre, le soit dans tous.
eaa/fmo
Mme Ursula von der Leyen veut une Europe plus résistante face aux menaces sanitaires, au changement climatique et à la crise économique. Ainsi, son plan de bataille présenté, porte entre autres sur le climat, le vaccin contre la Covid-19, le Brexit, les tensions en Méditerranée, le racisme les discriminations et l’homophobie.
Elle a annoncé, devant les eurodéputés qu’elle entendait rehausser l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’UE pour 2030, actuellement fixé à -40 % par rapport au niveau de 1990, à -55 %. Mme Ursula von der Leyen, s’inscrit dans un projet plus vaste, qui est de faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone en 2050.
Dans cet esprit, le plan de relance européen de 750 milliards d’euros sur lequel les Etats membres se sont entendus en juillet pour sortir de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19, sera financé à 30 % par des obligations vertes.
Face à la Covid-19, qui a provoqué des réponses nationales en ordre dispersé et mis à l’épreuve la solidarité européenne, elle a appelé à une synergie d’action dans le domaine de la santé. « Nous créerons une agence de recherche et de développement biomédicaux avancés au niveau européen, comme cela existe aux Etats-Unis », a-t-elle affirmé.
Sur le front du Brexit, alors que les relations s’enveniment avec Londres, la présidente de la Commission a averti que l’accord scellant le départ du Royaume-Uni de l’UE, signé en janvier, ne peut être modifié unilatéralement. « C’est une question de droit, de confiance et de bonne foi », a-t-elle affirmé, alors que le Parlement britannique vient d’approuver un projet de loi revenant en partie sur les engagements pris dans l’accord de retrait, et que les perspectives d’une sortie ordonnée du Royaume-Uni s’amenuisent.
Ursula von der Leyen, qui a promis de diriger une Commission « géopolitique », a aussi mis en garde la Turquie contre toute tentative d'« intimidation » dans le conflit gazier qui l’oppose à la Grèce en Méditerranée orientale.
Les tensions en Méditerranée orientale seront au cœur d’un sommet européen des 24 et 25 septembre, de même que la situation au Bélarus où se poursuit sans relâche la répression des opposants au président Loukachenko.
Au sujet de la migration, l’incendie du camp de migrants de Moria, le plus grand d’Europe, nous rappelle « douloureusement que l’Europe doit agir dans l’unité », a déclaré la cheffe de la Commission, qui doit présenter le 23 septembre une réforme très attendue de sa politique migratoire.
Ursula von der Leyen, a enfin annoncé qu’elle allait présenter « un plan d’action » contre le racisme et les « crimes de haine, qu’ils se fondent sur la race, la religion, le genre ou la sexualité ». Elle veut aussi que le droit de parentalité des couples du même sexe reconnu dans un Etat membre, le soit dans tous.
eaa/fmo