À un mois et quelques jours de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, les partis politiques de l’opposition , membres des plateformes CDRP, EDS et GPS, d’autres partis politiques à savoir l’URD, LIDER et l’UDPCI, des syndicats et la société civile ont dressé une liste de revendication jugée nécessaire pour des élections transparentes et apaisées.
À l’issue d’une réunion présidée par le président du PDCi-RDA, Henri Konan Bédié, ce dimanche 20 septembre 2020 au siège du PDCI-RDA à Cocody, les premiers responsables des partis de l’opposition se sont succédé au pupitre pour marquer leur indignation suite à la décision du Conseil constitutionnel qui a invalidé 40 candidatures sur 44. Selon la plupart des intervenants de cette rencontre, le Conseil constitutionnel ’’ n’a pas dit le droit en invalidant certaines candidatures telles que celles de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Mabri Toikeusse, Marcel Amon-Tanoh, Mamadou Koulibaly etc..."
Pour l’opposition ivoirienne, le collège de juges constitutionnel devrait plutôt invalider la candidature de Monsieur Alassane Ouattara qui " par cet acte de candidature veut briguer un troisième mandat alors que la constitution limite le nombre de mandat à deux’’.
C’est pourquoi à l’issue de cette rencontre, l’opposition ivoirienne par la voix de Patrice Saraka, Secrétaire général du cojep, a exigé " le retrait de la candidature de Monsieur Alassane Ouattara, qui est au terme de son deuxième mandat, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pour se conformer ainsi à la Constitution qui lui interdit un troisième mandat".
Il a également appelé à la dissolution du Conseil Constitutionnel actuel en vue de la mise en place d’une juridiction "véritablement impartiale et qui s’attache à dire le droit, rien que le droit ", à la dissolution de l’actuelle Commission Électorale Indépendante(CEI) en raison de "son inféodation évidente au régime RHDP unifié et la mise en place d’un organe électoral consensuel, véritablement indépendant et impartial, capable d’organiser des élections justes, transparentes et crédibles". Mais aussi exigé un audit international de la liste électorale issue de l’enrôlement de juin-juillet 2020, à la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires et le retour sécurisé de tous les exilés sur la terre de leurs ancêtres, avec à leur tête le Président Laurent Gbagbo, le Premier Ministre Guillaume Soro, Charles Blé Goudé et Noël Akossi Bendjo.
" En tout état de cause, les partis et groupements politiques de l’opposition ivoirienne ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile déclarent, solennellement, qu’une réforme consensuelle profonde du cadre législatif et institutionnel des élections est un préalable catégorique à l’organisation de toute élection en Côte d’Ivoire" a-t-il renchéri.
Il a par ailleurs demandé au peuple de Côte d’Ivoire de demeurer en ordre de bataille, se mobiliser pour des manifestations légitimes sur toute l’étendue du territoire, conformément à la Constitution, "pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit, en vue des élections justes, régulières, transparentes et inclusive".
Cyprien K.
À l’issue d’une réunion présidée par le président du PDCi-RDA, Henri Konan Bédié, ce dimanche 20 septembre 2020 au siège du PDCI-RDA à Cocody, les premiers responsables des partis de l’opposition se sont succédé au pupitre pour marquer leur indignation suite à la décision du Conseil constitutionnel qui a invalidé 40 candidatures sur 44. Selon la plupart des intervenants de cette rencontre, le Conseil constitutionnel ’’ n’a pas dit le droit en invalidant certaines candidatures telles que celles de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Mabri Toikeusse, Marcel Amon-Tanoh, Mamadou Koulibaly etc..."
Pour l’opposition ivoirienne, le collège de juges constitutionnel devrait plutôt invalider la candidature de Monsieur Alassane Ouattara qui " par cet acte de candidature veut briguer un troisième mandat alors que la constitution limite le nombre de mandat à deux’’.
C’est pourquoi à l’issue de cette rencontre, l’opposition ivoirienne par la voix de Patrice Saraka, Secrétaire général du cojep, a exigé " le retrait de la candidature de Monsieur Alassane Ouattara, qui est au terme de son deuxième mandat, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pour se conformer ainsi à la Constitution qui lui interdit un troisième mandat".
Il a également appelé à la dissolution du Conseil Constitutionnel actuel en vue de la mise en place d’une juridiction "véritablement impartiale et qui s’attache à dire le droit, rien que le droit ", à la dissolution de l’actuelle Commission Électorale Indépendante(CEI) en raison de "son inféodation évidente au régime RHDP unifié et la mise en place d’un organe électoral consensuel, véritablement indépendant et impartial, capable d’organiser des élections justes, transparentes et crédibles". Mais aussi exigé un audit international de la liste électorale issue de l’enrôlement de juin-juillet 2020, à la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires et le retour sécurisé de tous les exilés sur la terre de leurs ancêtres, avec à leur tête le Président Laurent Gbagbo, le Premier Ministre Guillaume Soro, Charles Blé Goudé et Noël Akossi Bendjo.
" En tout état de cause, les partis et groupements politiques de l’opposition ivoirienne ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile déclarent, solennellement, qu’une réforme consensuelle profonde du cadre législatif et institutionnel des élections est un préalable catégorique à l’organisation de toute élection en Côte d’Ivoire" a-t-il renchéri.
Il a par ailleurs demandé au peuple de Côte d’Ivoire de demeurer en ordre de bataille, se mobiliser pour des manifestations légitimes sur toute l’étendue du territoire, conformément à la Constitution, "pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit, en vue des élections justes, régulières, transparentes et inclusive".
Cyprien K.