Les Ivoiriens sont convoqués aux urnes, dans un peu plus d’un mois, pour choisir leur nouveau Président de la République. Ainsi, après avoir reçu quarante-quatre (44) dossiers de candidature transmis par la Commission Electorale Indépendante, le Conseil Constitutionnel a vidé sa saisine au cours d’une audience solennelle publique, retransmise en direct sur les antennes de la télévision nationale, le lundi 14 septembre dernier.
Au terme de son délibéré et sur la base d’une argumentation juridique fort pertinente, adossée à des preuves tangibles et irréfutables, le Conseil Constitutionnel a rejeté quarante (40) dossiers de candidature et déclaré aptes quatre (4) candidats habilités à briguer la magistrature suprême.
Il s’agit du Président Alassane Ouattara (RHDP), de M. Affi N’Guessan (FPI), de M. Henri Konan Bédié (PDCI) et de M. Kouadio Konan Bertin (Indépendant).
Ainsi, alors que l’on s’attendait à ce que chaque candidat déclaré éligible investisse le champ politique national, pour présenter et défendre son programme de société, des plateformes de partis politiques issus de l’opposition radicale, conduite par M. Henri Konan Bédié, décident plutôt de se rebeller contre le processus électoral en cours et appeler le peuple à multiplier de violentes manifestations de rue, pour faire barrage à la tenue du scrutin du 31 octobre prochain.
Au cœur de leurs revendications, l’on peut relever entre autres, le retrait de la candidature du Président Alassane Ouattara, la dissolution du Conseil Constitutionnel, la dissolution de la Commission Electorale Indépendante, l’audit de l’actuelle liste électorale, la libération de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés avec à leur tête M. Laurent Gbagbo. Et plus grave encore, ils invitent le peuple Ivoirien à la désobéissance civile.
Au regard de ce qui précède, le RHDP voudrait faire les observations suivantes :
- Depuis l’ouverture du processus électoral, le Gouvernement n’a ménagé aucun effort pour en garantir la transparence et l’inclusivité ;
- Un dialogue politique a été instauré avec toute la classe politique et la société civile sans exclusive, à l’effet d’adresser de façon concertée toutes les grandes étapes du processus électoral ;
- Pour mémoire, en ce qui concerne la réforme de la Commission Electorale Indépendante, le RHDP voudrait rappeler que le Gouvernement avait instauré un cadre de dialogue comprenant les Partis et Groupements politiques ainsi que les Organisations de la Société Civile ivoirienne. Les travaux de ce cadre de dialogue dirigés par le Premier ministre d’alors, Amadou Gon Coulibaly, avaient commencé le 21 janvier 2019 pour prendre fin, le 26 juin 2019. L’ensemble des parties prenantes audit dialogue avaient procédé à la signature du rapport final sanctionnant les travaux réalisés, aussi bien en séances plénières, qu’en Comités restreints.
Les recommandations issues de ces travaux avaient fait l’objet d’un projet de loi qui avait été adopté par les deux Chambres du Parlement. A l’issue de ce processus inclusif et démocratique, le Président de la République avait procédé à la promulgation de ladite loi qui est ainsi rentrée dans l’ordonnancement juridique de la République de Côte d’Ivoire depuis le 6 août 2019 ;
Relativement toujours à la Commission Electorale Indépendante, il est bon de rappeler que sa composition met en évidence, contrairement à ce qu’affirme l’opposition, une sous-représentation manifeste du pouvoir qui apparait ultra minoritaire au sein de la Commission centrale ;
- Dans un souci de transparence, et faisant suite aux recommandations de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, le Gouvernement a accepté de consentir à un nouveau sacrifice en accordant un poste supplémentaire à l’opposition au sein de la Commission centrale et de procéder à un rééquilibrage des Commissions électorales locales, en organisant de nouvelles élections, pour y intégrer de nouveaux représentants de l’opposition.
Malheureusement, et alors que toutes les dispositions avaient été prises, pour recevoir le serment du représentant PDCI par devant le Conseil Constitutionnel d’une part, et l’entrée des représentants de l’opposition dans les Commissions locales d’autre part, quelle ne fut notre surprise de constater que ceux qui exigeaient à cor et à cri la réforme de la CEI ont fait finalement volte-face, en refusant purement et simplement, d’entrer dans les organes de la Commission électorale.
Cette démarche ambivalente est assez caractéristique de la mauvaise foi d’une opposition qui réclame à la fois une chose et son contraire.
En effet, elle réclame le dialogue et en même temps elle le boycotte. Elle réclame le rééquilibrage de la CEI et se braque contre le processus devant aboutir à ce rééquilibrage.
Comment comprendre que l’opposition qui est partie prenante au processus électoral, au même titre que le RHDP, veuille s’arroger le droit de désigner ou de décider de l’éligibilité d’un des candidats à l’élection présidentielle dont le dossier a été pourtant validé par le Conseil Constitutionnel ?
Concernant le retour des exilés réclamé par M. Bédié et ses alliés, le RHDP s’étonne de la résurgence de cette question à un mois des élections alors que celle-ci a fait l’objet d’une attention particulière et d’un traitement spécifique de la part du Gouvernement et débouché sur la prise de décision saluée par tous.
Il convient en effet de souligner que grâce à ces mesures, plusieurs milliers de nos concitoyens ont pu bénéficier d’un retour sécurisé en Côte d’Ivoire, dans le cadre de convois successifs organisés par le Gouvernement en liaison avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).
S’agissant de la libération des prisonniers, le RHDP rappelle que des détenus de la crise post-électorale ont bénéficié de la décision d’amnistie et de plusieurs mesures de grâce présidentielle. D’ailleurs, la plupart des personnalités de l’opposition qui se braquent aujourd’hui contre le candidat du RHDP et la tenue du scrutin du 31 octobre sont bénéficiaires de toutes ces mesures qui ont été adoptées, pour promouvoir la paix et la réconciliation nationale.
Devant cette fuite en avant et le refus délibéré et persistant d’une partie de l’opposition de s’inscrire résolument sur le chemin des élections,
- Le RHDP voudrait exprimer sa plus vive indignation face aux dérives répétées d’une opposition qui rêve de la magistrature suprême, sans passer par la voie des urnes.
- Le RHDP condamne avec force et sans réserve, la sortie hasardeuse ainsi que les propos irresponsables de M. Henri Konan Bédié, de surcroît ancien Chef d’Etat, qui multiplie les déclarations incendiaires, verse dans la provocation inutile, défie les Institutions de la République, incite à la haine et à la violence politique.
- Le RHDP informe l’opinion nationale et internationale qu’il tiendra pour responsables toutes celles et tous ceux qui s’adonnent à des appels à la haine, à la violence et à l’instauration d’un climat de chaos, en cas de troubles de l’ordre public.
- Le RHDP met en garde l’opposition contre ses agissements contraires à la démocratie et à l’Etat de droit et rappelle que nul n’est au-dessus de la loi. Il invite par ailleurs le Gouvernement, à prendre toutes les mesures qui s’imposent en vue de garantir un climat de paix nécessaire à la tenue d’un scrutin apaisé et démocratique.
- Le RHDP voudrait faire remarquer que les appels à la désobéissance civile de M. Henri Konan Bédié et de ses alliés constituent en réalité un aveu d’impuissance d’une opposition qui a peur des élections et qui ne sait plus à quel saint se vouer à mesure qu’approche l’échéance du 31 octobre 2020.
- Le RHDP voudrait surtout saluer l’esprit de civisme des Ivoiriens qui ont refusé de suivre l’appel de l’opposition en continuant à vaquer tranquillement et sereinement à leurs occupations quotidiennes, démontrant ainsi leur attachement à la paix et leur volonté affichée d’aller à des élections apaisées. Ici particulièrement, le RHDP invite M. Henri Konan Bédié, ancien président de la République à observer un minimum d’égard pour les Institutions de la République, ainsi que pour les personnes qui les incarnent, en particulier le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara.
- Le RHDP rappelle à M. Henri Konan Bédié, qu’il n’y a pas longtemps, il était comptable et solidaire de tout ce qu’il dénonce aujourd’hui, juste par opportunisme politique et pour des intérêts bassement égoïstes.
- Le RHDP rappelle aussi à l’opposition que la candidature du Président Alassane Ouattara, validée par le Conseil Constitutionnel n’est pas négociable. Par conséquent, elle ne saurait faire l’objet d’un quelconque chantage ou marchandage politique. Il réaffirme que son candidat sera bel et bien présent sur le starting-block de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 qu’il va remporter de façon transparente.
- Le RHDP invite en outre le Gouvernement à faire preuve de plus de vigilance face aux velléités de déstabilisation de l’opposition, afin de maintenir et garantir un climat de paix et de sérénité nécessaire à la tenue d’élections apaisées et démocratiques.
- Le RHDP appelle enfin ses militants à ne point céder à la provocation, à demeurer sereins et mobilisés, à l’écoute des mots d’ordre du parti, face à une opposition désemparée qui refuse obstinément la voie des urnes.
Fait à Abidjan, le 22 septembre 2020
POUR LE RHDP
LE PORTE-PAROLE PRINCIPAL
LE MINISTRE
KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI
Au terme de son délibéré et sur la base d’une argumentation juridique fort pertinente, adossée à des preuves tangibles et irréfutables, le Conseil Constitutionnel a rejeté quarante (40) dossiers de candidature et déclaré aptes quatre (4) candidats habilités à briguer la magistrature suprême.
Il s’agit du Président Alassane Ouattara (RHDP), de M. Affi N’Guessan (FPI), de M. Henri Konan Bédié (PDCI) et de M. Kouadio Konan Bertin (Indépendant).
Ainsi, alors que l’on s’attendait à ce que chaque candidat déclaré éligible investisse le champ politique national, pour présenter et défendre son programme de société, des plateformes de partis politiques issus de l’opposition radicale, conduite par M. Henri Konan Bédié, décident plutôt de se rebeller contre le processus électoral en cours et appeler le peuple à multiplier de violentes manifestations de rue, pour faire barrage à la tenue du scrutin du 31 octobre prochain.
Au cœur de leurs revendications, l’on peut relever entre autres, le retrait de la candidature du Président Alassane Ouattara, la dissolution du Conseil Constitutionnel, la dissolution de la Commission Electorale Indépendante, l’audit de l’actuelle liste électorale, la libération de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés avec à leur tête M. Laurent Gbagbo. Et plus grave encore, ils invitent le peuple Ivoirien à la désobéissance civile.
Au regard de ce qui précède, le RHDP voudrait faire les observations suivantes :
- Depuis l’ouverture du processus électoral, le Gouvernement n’a ménagé aucun effort pour en garantir la transparence et l’inclusivité ;
- Un dialogue politique a été instauré avec toute la classe politique et la société civile sans exclusive, à l’effet d’adresser de façon concertée toutes les grandes étapes du processus électoral ;
- Pour mémoire, en ce qui concerne la réforme de la Commission Electorale Indépendante, le RHDP voudrait rappeler que le Gouvernement avait instauré un cadre de dialogue comprenant les Partis et Groupements politiques ainsi que les Organisations de la Société Civile ivoirienne. Les travaux de ce cadre de dialogue dirigés par le Premier ministre d’alors, Amadou Gon Coulibaly, avaient commencé le 21 janvier 2019 pour prendre fin, le 26 juin 2019. L’ensemble des parties prenantes audit dialogue avaient procédé à la signature du rapport final sanctionnant les travaux réalisés, aussi bien en séances plénières, qu’en Comités restreints.
Les recommandations issues de ces travaux avaient fait l’objet d’un projet de loi qui avait été adopté par les deux Chambres du Parlement. A l’issue de ce processus inclusif et démocratique, le Président de la République avait procédé à la promulgation de ladite loi qui est ainsi rentrée dans l’ordonnancement juridique de la République de Côte d’Ivoire depuis le 6 août 2019 ;
Relativement toujours à la Commission Electorale Indépendante, il est bon de rappeler que sa composition met en évidence, contrairement à ce qu’affirme l’opposition, une sous-représentation manifeste du pouvoir qui apparait ultra minoritaire au sein de la Commission centrale ;
- Dans un souci de transparence, et faisant suite aux recommandations de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, le Gouvernement a accepté de consentir à un nouveau sacrifice en accordant un poste supplémentaire à l’opposition au sein de la Commission centrale et de procéder à un rééquilibrage des Commissions électorales locales, en organisant de nouvelles élections, pour y intégrer de nouveaux représentants de l’opposition.
Malheureusement, et alors que toutes les dispositions avaient été prises, pour recevoir le serment du représentant PDCI par devant le Conseil Constitutionnel d’une part, et l’entrée des représentants de l’opposition dans les Commissions locales d’autre part, quelle ne fut notre surprise de constater que ceux qui exigeaient à cor et à cri la réforme de la CEI ont fait finalement volte-face, en refusant purement et simplement, d’entrer dans les organes de la Commission électorale.
Cette démarche ambivalente est assez caractéristique de la mauvaise foi d’une opposition qui réclame à la fois une chose et son contraire.
En effet, elle réclame le dialogue et en même temps elle le boycotte. Elle réclame le rééquilibrage de la CEI et se braque contre le processus devant aboutir à ce rééquilibrage.
Comment comprendre que l’opposition qui est partie prenante au processus électoral, au même titre que le RHDP, veuille s’arroger le droit de désigner ou de décider de l’éligibilité d’un des candidats à l’élection présidentielle dont le dossier a été pourtant validé par le Conseil Constitutionnel ?
Concernant le retour des exilés réclamé par M. Bédié et ses alliés, le RHDP s’étonne de la résurgence de cette question à un mois des élections alors que celle-ci a fait l’objet d’une attention particulière et d’un traitement spécifique de la part du Gouvernement et débouché sur la prise de décision saluée par tous.
Il convient en effet de souligner que grâce à ces mesures, plusieurs milliers de nos concitoyens ont pu bénéficier d’un retour sécurisé en Côte d’Ivoire, dans le cadre de convois successifs organisés par le Gouvernement en liaison avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).
S’agissant de la libération des prisonniers, le RHDP rappelle que des détenus de la crise post-électorale ont bénéficié de la décision d’amnistie et de plusieurs mesures de grâce présidentielle. D’ailleurs, la plupart des personnalités de l’opposition qui se braquent aujourd’hui contre le candidat du RHDP et la tenue du scrutin du 31 octobre sont bénéficiaires de toutes ces mesures qui ont été adoptées, pour promouvoir la paix et la réconciliation nationale.
Devant cette fuite en avant et le refus délibéré et persistant d’une partie de l’opposition de s’inscrire résolument sur le chemin des élections,
- Le RHDP voudrait exprimer sa plus vive indignation face aux dérives répétées d’une opposition qui rêve de la magistrature suprême, sans passer par la voie des urnes.
- Le RHDP condamne avec force et sans réserve, la sortie hasardeuse ainsi que les propos irresponsables de M. Henri Konan Bédié, de surcroît ancien Chef d’Etat, qui multiplie les déclarations incendiaires, verse dans la provocation inutile, défie les Institutions de la République, incite à la haine et à la violence politique.
- Le RHDP informe l’opinion nationale et internationale qu’il tiendra pour responsables toutes celles et tous ceux qui s’adonnent à des appels à la haine, à la violence et à l’instauration d’un climat de chaos, en cas de troubles de l’ordre public.
- Le RHDP met en garde l’opposition contre ses agissements contraires à la démocratie et à l’Etat de droit et rappelle que nul n’est au-dessus de la loi. Il invite par ailleurs le Gouvernement, à prendre toutes les mesures qui s’imposent en vue de garantir un climat de paix nécessaire à la tenue d’un scrutin apaisé et démocratique.
- Le RHDP voudrait faire remarquer que les appels à la désobéissance civile de M. Henri Konan Bédié et de ses alliés constituent en réalité un aveu d’impuissance d’une opposition qui a peur des élections et qui ne sait plus à quel saint se vouer à mesure qu’approche l’échéance du 31 octobre 2020.
- Le RHDP voudrait surtout saluer l’esprit de civisme des Ivoiriens qui ont refusé de suivre l’appel de l’opposition en continuant à vaquer tranquillement et sereinement à leurs occupations quotidiennes, démontrant ainsi leur attachement à la paix et leur volonté affichée d’aller à des élections apaisées. Ici particulièrement, le RHDP invite M. Henri Konan Bédié, ancien président de la République à observer un minimum d’égard pour les Institutions de la République, ainsi que pour les personnes qui les incarnent, en particulier le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara.
- Le RHDP rappelle à M. Henri Konan Bédié, qu’il n’y a pas longtemps, il était comptable et solidaire de tout ce qu’il dénonce aujourd’hui, juste par opportunisme politique et pour des intérêts bassement égoïstes.
- Le RHDP rappelle aussi à l’opposition que la candidature du Président Alassane Ouattara, validée par le Conseil Constitutionnel n’est pas négociable. Par conséquent, elle ne saurait faire l’objet d’un quelconque chantage ou marchandage politique. Il réaffirme que son candidat sera bel et bien présent sur le starting-block de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 qu’il va remporter de façon transparente.
- Le RHDP invite en outre le Gouvernement à faire preuve de plus de vigilance face aux velléités de déstabilisation de l’opposition, afin de maintenir et garantir un climat de paix et de sérénité nécessaire à la tenue d’élections apaisées et démocratiques.
- Le RHDP appelle enfin ses militants à ne point céder à la provocation, à demeurer sereins et mobilisés, à l’écoute des mots d’ordre du parti, face à une opposition désemparée qui refuse obstinément la voie des urnes.
Fait à Abidjan, le 22 septembre 2020
POUR LE RHDP
LE PORTE-PAROLE PRINCIPAL
LE MINISTRE
KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI