Bouaflé - Le conseil des ministres, mercredi 23 septembre 2020 à Bouaflé, a entendu une communication du préfet de la région de la Marahoué, préfet du département de Bouaflé, qui a mis en exergue les potentialités naturelles et socio-économiques de la région de la Marahoué, tout en soulignant les contraintes qui méritent d’être surmontées pour son développement.
Cette région a été créée en 1996 par décret et est composée de trois départements, Bouaflé, Sinfra et Zuénoula avec une population estimée à 862144 habitants.
L’économie régionale est dominée par l’agriculture. Le cacao est la principale spéculation, qui d’ailleurs est confrontée à la maladie du swollen shoot. L’activité d’élevage aussi bien traditionnelle et moderne est pratiquée par les populations, singulièrement les jeunes avec une fréquence marquée pour l’aviculture et les fermes porcines. Les principales difficultés portent sur les tensions vives qui existent malheureusement entre les agriculteurs et les éleveurs.
Le secteur minier régional est porteur d’expérience avec l’entrée en exploitation de la mine d’or d’Angovia prévue depuis 2021. Pour le moment, ce sont six permis de recherche et huit arrêtés d’autorisation d’exploitation minière semi industrielle qui ont été à ce jour délivrés. Une trentaine de dossiers sont en cours d’instruction mais malheureusement ce secteur est impacté par l’activisme débordant des orpailleurs clandestins.
Trois unités industrielles sont implantées dans la région. Une, qui travaille le sucre, l’autre, une brasserie et la troisième traite l’anacarde. Au chapitre du secteur tertiaire, nous avons le tourisme qui est une réalité dans la région avec un potentiel porté par le Zaouli, les pierres sculptées de Gohitafla et le parc national de la Marahoué.
Cette région bénéficie d’un réseau routier de près de 2671 Km et près de 2421 Km en terre. Et sur ces 2421 Km , ce sont 42% de ce potentiel qui est actuellement en phase de reprofilage. Les voies de Yamoussokro-Sinfra, Yamoussokro-Zuénoula ont été pour la plupart réhabilitées.
Pour l’électrification, ce sont 294 villages que compte la région de la Marahoué et le taux de couverture à ce niveau a été porté à 80%, l’objectif étant de faire 100% de couverture d’ici le début du premier trimestre de l’année 2021. Concernant la question de l’accès à l’eau potable, il faut relever qu’en 2011 dans cette région, le déficit en eau potable était de près de 73% et il a fallu que le Président de la république Alassane Ouattara initie une série d’investissements en l’occurrence la construction de près de neuf châteaux et deux unités de traitement d’eau dans chacun des départements pour que la perspective du déficit soit définitivement résorbée dans le courant de cette année.
Au plan sanitaire, il existe un certain nombre d’infrastructures sanitaires mais depuis 2012 le gouvernement a procédé à la réhabilitation d’un certain nombre de ces différentes infrastructures qui sont pour la plupart dans un état assez délicat et près de 5 milliards f CFA qui ont été investis pour procéder à ces réhabilitations et dans le cadre des perspectives d’investissement dans la zone, près de 5 milliards de réinvestissement sont prévus à nouveau pour construire de nouveaux centres sanitaires mais aussi continuer les réhabilitations de tout le dispositif sanitaire hospitalier local.
Pour ce qui relève des infrastructures scolaires, cette région a bénéficié de près de 1,6 millions de kits scolaires, de 15000 tables-bancs, la construction de près de 125 salles de classes. Ce sont des investissements de près de 7 milliards f CFA qui viennent compléter le dispositif local d’établissements. Au niveau sécuritaire, il est observé quelques attaques perpétrées par les coupeurs de route et autant de problèmes qui verront forcement une réponse vigoureuse par le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité.
Le conseil a noté avec un grand intérêt l’ensemble des préoccupations et s’est engagé à apporter pour celles qui n’ont pas encore été satisfaites les réponses appropriées afin d’améliorer davantage les conditions de vie des populations, a rendu compte le porte parole du gouvernement, Sidi Touré
(AIP)
ns/ask
Cette région a été créée en 1996 par décret et est composée de trois départements, Bouaflé, Sinfra et Zuénoula avec une population estimée à 862144 habitants.
L’économie régionale est dominée par l’agriculture. Le cacao est la principale spéculation, qui d’ailleurs est confrontée à la maladie du swollen shoot. L’activité d’élevage aussi bien traditionnelle et moderne est pratiquée par les populations, singulièrement les jeunes avec une fréquence marquée pour l’aviculture et les fermes porcines. Les principales difficultés portent sur les tensions vives qui existent malheureusement entre les agriculteurs et les éleveurs.
Le secteur minier régional est porteur d’expérience avec l’entrée en exploitation de la mine d’or d’Angovia prévue depuis 2021. Pour le moment, ce sont six permis de recherche et huit arrêtés d’autorisation d’exploitation minière semi industrielle qui ont été à ce jour délivrés. Une trentaine de dossiers sont en cours d’instruction mais malheureusement ce secteur est impacté par l’activisme débordant des orpailleurs clandestins.
Trois unités industrielles sont implantées dans la région. Une, qui travaille le sucre, l’autre, une brasserie et la troisième traite l’anacarde. Au chapitre du secteur tertiaire, nous avons le tourisme qui est une réalité dans la région avec un potentiel porté par le Zaouli, les pierres sculptées de Gohitafla et le parc national de la Marahoué.
Cette région bénéficie d’un réseau routier de près de 2671 Km et près de 2421 Km en terre. Et sur ces 2421 Km , ce sont 42% de ce potentiel qui est actuellement en phase de reprofilage. Les voies de Yamoussokro-Sinfra, Yamoussokro-Zuénoula ont été pour la plupart réhabilitées.
Pour l’électrification, ce sont 294 villages que compte la région de la Marahoué et le taux de couverture à ce niveau a été porté à 80%, l’objectif étant de faire 100% de couverture d’ici le début du premier trimestre de l’année 2021. Concernant la question de l’accès à l’eau potable, il faut relever qu’en 2011 dans cette région, le déficit en eau potable était de près de 73% et il a fallu que le Président de la république Alassane Ouattara initie une série d’investissements en l’occurrence la construction de près de neuf châteaux et deux unités de traitement d’eau dans chacun des départements pour que la perspective du déficit soit définitivement résorbée dans le courant de cette année.
Au plan sanitaire, il existe un certain nombre d’infrastructures sanitaires mais depuis 2012 le gouvernement a procédé à la réhabilitation d’un certain nombre de ces différentes infrastructures qui sont pour la plupart dans un état assez délicat et près de 5 milliards f CFA qui ont été investis pour procéder à ces réhabilitations et dans le cadre des perspectives d’investissement dans la zone, près de 5 milliards de réinvestissement sont prévus à nouveau pour construire de nouveaux centres sanitaires mais aussi continuer les réhabilitations de tout le dispositif sanitaire hospitalier local.
Pour ce qui relève des infrastructures scolaires, cette région a bénéficié de près de 1,6 millions de kits scolaires, de 15000 tables-bancs, la construction de près de 125 salles de classes. Ce sont des investissements de près de 7 milliards f CFA qui viennent compléter le dispositif local d’établissements. Au niveau sécuritaire, il est observé quelques attaques perpétrées par les coupeurs de route et autant de problèmes qui verront forcement une réponse vigoureuse par le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité.
Le conseil a noté avec un grand intérêt l’ensemble des préoccupations et s’est engagé à apporter pour celles qui n’ont pas encore été satisfaites les réponses appropriées afin d’améliorer davantage les conditions de vie des populations, a rendu compte le porte parole du gouvernement, Sidi Touré
(AIP)
ns/ask