Dans un Etat démocratique l’on doit accepter les décisions des institutions de la République, a dit jeudi le président ivoirien Alassane Ouattara, à cinq semaines de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, lors d’une visite d’Etat à Sinfra, dans le Centre-ouest du pays.
Devant des milliers de personnes à Sinfra, chef-lieu de département dans la Région de la Marahoué, M. Alassane Ouattara, a au cours d’un meeting, raconté les difficultés pour acquérir en 1999 son certificat de nationalité et évoqué le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle de 2000.
"Je n’ai rien dit, j’ai attendu le temps qu’il fallait pour me présenter aux élections (et) c’est cela la démocratie. Quand les institutions vous disent que vous n’êtes pas donc éligibles, même si c’est injuste comme c’était mon cas on doit l’accepter, parce qu’il s’agit des institutions de la République", a expliqué M. Ouattara.
"Nous avons accepté les décisions des institutions, donc qu’ ils (les opposants) continuent leur désobéissance civile, nous, nous sommes au travail ici, nous travaillons pour les Ivoiriens, pour tous les Ivoiriens, sans exception", a-t-il lancé.
Le chef de l’Etat ivoirien a salué le magistrat Epiphane Zorro, un fils de la Région, qui lui a délivré avec courage son certificat de nationalité. L’acte "annulé", avait fait l’objet de recours judiciaire et conduit le jeune juge en "exil" au Burkina Faso puis ensuite en Belgique.
"Tout cela, pour rendre Alassane Ouattara inéligible (...) quand j’entends ces donneurs de leçon, aujourd’hui, quelle honte, c’est une honte, ils ont créé les problèmes de la Côte d’Ivoire (et) sont responsables de tous ces maux que la Côte d’Ivoire a vécus", a dit M. Ouattara.
Selon lui, la Côte d’Ivoire a connu des crises politico-militaires par la suite "parce qu’ils n’ont pas respecté le droit et les institutions; et voilà que 20 ans après ils recommencent les mêmes bêtises".
"Ces gens qui n’ont jamais respecté le droit, ni la justice ont pourchassé Epiphane, qui a dû s’exiler au Burkina et en Belgique pendant des années, parce que le pouvoir en place considérait qu’il ne devait pas donner à Alassane Ouattara son certificat de nationalité, (car) si Alassane Ouattara était candidat en 2000, il serait président depuis 2000", a-t-il poursuivi.
Le Conseil constitutionnel ivoirien a déclaré éligibles, le 14 septembre 2020, quatre candidats sur 44 candidatures. Le président sortant a été retenu ainsi que l’ex-président Henri Konan Bedié, M. Kouadio Konan Bertin "KKB" et Affi Nguessan, le chef du parti de Laurent Gbagbo.
M. Gbagbo et l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, condamnés tous deux par contumace, et ce fait, ôté du listing électoral selon le Code électoral, n’ont pas été retenus pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Plusieurs figures politiques importantes ont été également recalées par le Conseil constitutionnel, entre autres, Toikeusse Mabri, Mamadou Koulibaly, Gnamien Konan, Marcel Amon-Tanoh.
L’opposition ivoirienne qui estime que M. Ouattara, élu en 2010 puis réélu en 2015, brigue selon elle à un "troisième mandat" contrairement aux dispositions de la Constitution, a appelé à la désobéissance civile.
Dans son allocution, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a laissé entendre qu’il ne laissera pas prospérer le désordre. Le Conseil constitutionnel a tranché que la Côte d’Ivoire est sous l’ère de la troisième République, ce qui donne carte blanche au président sortant d’être candidat.
AP/ls/APA
Devant des milliers de personnes à Sinfra, chef-lieu de département dans la Région de la Marahoué, M. Alassane Ouattara, a au cours d’un meeting, raconté les difficultés pour acquérir en 1999 son certificat de nationalité et évoqué le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle de 2000.
"Je n’ai rien dit, j’ai attendu le temps qu’il fallait pour me présenter aux élections (et) c’est cela la démocratie. Quand les institutions vous disent que vous n’êtes pas donc éligibles, même si c’est injuste comme c’était mon cas on doit l’accepter, parce qu’il s’agit des institutions de la République", a expliqué M. Ouattara.
"Nous avons accepté les décisions des institutions, donc qu’ ils (les opposants) continuent leur désobéissance civile, nous, nous sommes au travail ici, nous travaillons pour les Ivoiriens, pour tous les Ivoiriens, sans exception", a-t-il lancé.
Le chef de l’Etat ivoirien a salué le magistrat Epiphane Zorro, un fils de la Région, qui lui a délivré avec courage son certificat de nationalité. L’acte "annulé", avait fait l’objet de recours judiciaire et conduit le jeune juge en "exil" au Burkina Faso puis ensuite en Belgique.
"Tout cela, pour rendre Alassane Ouattara inéligible (...) quand j’entends ces donneurs de leçon, aujourd’hui, quelle honte, c’est une honte, ils ont créé les problèmes de la Côte d’Ivoire (et) sont responsables de tous ces maux que la Côte d’Ivoire a vécus", a dit M. Ouattara.
Selon lui, la Côte d’Ivoire a connu des crises politico-militaires par la suite "parce qu’ils n’ont pas respecté le droit et les institutions; et voilà que 20 ans après ils recommencent les mêmes bêtises".
"Ces gens qui n’ont jamais respecté le droit, ni la justice ont pourchassé Epiphane, qui a dû s’exiler au Burkina et en Belgique pendant des années, parce que le pouvoir en place considérait qu’il ne devait pas donner à Alassane Ouattara son certificat de nationalité, (car) si Alassane Ouattara était candidat en 2000, il serait président depuis 2000", a-t-il poursuivi.
Le Conseil constitutionnel ivoirien a déclaré éligibles, le 14 septembre 2020, quatre candidats sur 44 candidatures. Le président sortant a été retenu ainsi que l’ex-président Henri Konan Bedié, M. Kouadio Konan Bertin "KKB" et Affi Nguessan, le chef du parti de Laurent Gbagbo.
M. Gbagbo et l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, condamnés tous deux par contumace, et ce fait, ôté du listing électoral selon le Code électoral, n’ont pas été retenus pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Plusieurs figures politiques importantes ont été également recalées par le Conseil constitutionnel, entre autres, Toikeusse Mabri, Mamadou Koulibaly, Gnamien Konan, Marcel Amon-Tanoh.
L’opposition ivoirienne qui estime que M. Ouattara, élu en 2010 puis réélu en 2015, brigue selon elle à un "troisième mandat" contrairement aux dispositions de la Constitution, a appelé à la désobéissance civile.
Dans son allocution, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a laissé entendre qu’il ne laissera pas prospérer le désordre. Le Conseil constitutionnel a tranché que la Côte d’Ivoire est sous l’ère de la troisième République, ce qui donne carte blanche au président sortant d’être candidat.
AP/ls/APA