L’opposition ivoirienne a décidé de porter haut et loin le message de désobéissance civile lancé le 20 septembre dernier à la maison du parti, siège du Pdci Rda. Lieu où l’ensemble des partis politiques de l’opposition ont parlé d’une seule et même voix pour dire non au 3ème mandat de l’actuel président et pour mettre fin à ce que le Président Bédié a qualifié de forfaiture.
Hier, bien que la place Ficgayo lui soit refusée, l’opposition ivoirienne a donné rendez-vous à ses militants à la place Noël Akossi Bendjo d’Abobodoumé. Devant un beau public acquis à leur cause, les émissaires des leaders de l’opposition ont tous tiré à boulets rouges sur la candidature au 3ème mandat du président sortant, les décisions iniques du Conseil constitutionnel et la CEI dont la composition actuelle est décriée. Dans une ambiance de fête, comme pour dire définitivement au revoir au pouvoir RHDP, les militants ont voulu marquer le top départ de l’appel à la désobéissance civile. Ebrin Yao, président de la plateforme de la société civile ivoirienne, n’est pas allé du revers de la main pour faire comprendre à la population que " L’heure est grave parce que des militants de l’opposition sont tombés parce qu’ils réclamaient un Etat de droit avec des institutions qui ne soient pas des prolongements du parti au pouvoir". Pour lui, abordant la question de la dernière décision du Conseil constitutionnel, cette institution n’est pas au-dessus du peuple ivoirien. Selon Yao Ebrin, " C’est un laboratoire de fraude à grande échelle et que leur projet de voir Ouattara candidat et encore président a échoué lamentablement et a perdu toute crédibilité " a-t-il martelé. C’est pourquoi, il a demandé la dissolution et de la CEI et du Conseil constitutionnel. Parce que, soutient-il " Ces deux institutions sont à la base des maux dont souffre le peuple de Côte d’Ivoire ". Et de lancer cet appel "l’heure a sonné de prendre notre responsabilité devant l’histoire. Il faut délivrer notre pays de ces politiciens adeptes au mensonge, il faut dire non à cette candidature illégitime de Alassane Dramane Ouattara " a-t-il lancé devant une foule en liesse. Pour le représentant du Gps, parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume, " la Côte d’Ivoire vient de vivre un coup d’Etat parce que le Conseil constitutionnel a validé la candidature de Alassane Dramane Ouattara. Par cette décision, le Conseil constitutionnel qui est un organe du RDR, vient de s’attaquer à la Côte d’Ivoire et il faut dire non, parce que nous n’irons pas à cette élection avec Alassane Dramane Ouattara" a clamé Baba Yeo, Coordonnateur GPS de Yopougon. Il s’est félicité de l’union de toute l’opposition qui parle désormais d’une seule et même voix. Il a exigé "le report des élections qui ne pourront se tenir que Si Gbagbo, Soro et Blé Goudé sont de retour ". En plus du report, il a, au nom de Guillaume Soro, demandé la mise en place d’une nouvelle CEI et d’un nouveau Conseil constitutionnel. Il a, en outre, exigé la libération totale de tous les prisonniers politiques et militaires. Le fédéral Fpi d’Attécoubé, Aké Joël, est, quant à lui, revenu sur la volonté du président de briguer un troisième mandat. Avec ironie, il a fait savoir que le "président candidat avait juste demandé 5 ans pour transformer la Côte d’Ivoire, il en a eu 10. Il vient demander encore 5ans? Nous disons non, c’est anticonstitutionnel. La Constitution n’est pas un slip qu’on peut changer à tout moment et la tailler à sa hauteur". Pour lui, c’est une forfaiture à laquelle il faut mettre fin. C’est en cela qu’il a dit aux militants qu’il " n’est plus besoin d’un mot d’ordre quelconque, la désobéissance civile est le seul mot d’ordre qui soit" a-t-il tranché.
M. Joël Kouadio Henri Joël, au nom de la plateforme CDRP, a transmis aux militants un message du président du PDCI, Henri Konan Bédié, en ces termes "Le président Bédié me charge de vous dire que la désobéissance civile est en cours, elle est en marche. Le mandat d’Alassane Ouattara expire le 31 octobre et le 31 octobre, il n’y aura pas d’élection, la Côte d’Ivoire sera libérée ", a averti le représentant de la plateforme portée par le président Bédié.
Pour le délégué Pdci de Yopougon Andokoi, Kouakou Juvénal " Ouattara est forclos". Parce que, dira-t-il, "quand il fait un, deux, et qu’il demande un 3ème mandat, c’est que le président Ouattara est forclos. Pour Juvénal Kouakou, il faut dire non, quand on est dans un Etat où les institutions sont au point mort, où les libertés sont bafouées, il faut dire non à la forfaiture". La présidente du Comité d’organisation, Dr N’guessan Euphrasie Zon, déléguée Pdci de Yopougon Centre, a félicité l’ensemble des militants de l’opposition pour leur tenue exemplaire, leur discipline et pour leur mobilisation. Le député-maire du Plateau, Jacques Ehouo, a fait une apparition au meeting pour saluer la détermination des militants venus à ce rassemblement. L’opposition ivoirienne a décidé d’entrer définitivement en scène pour faire partir le Rhdp du pouvoir et elle se donne les moyens démocratiques à travers la désobéissance civile qui entre ainsi dans sa phase active avec les 3 meetings organisés simultanément à Yopougon, Cocody et Port-Bouët.
JEAN PRISCA
Hier, bien que la place Ficgayo lui soit refusée, l’opposition ivoirienne a donné rendez-vous à ses militants à la place Noël Akossi Bendjo d’Abobodoumé. Devant un beau public acquis à leur cause, les émissaires des leaders de l’opposition ont tous tiré à boulets rouges sur la candidature au 3ème mandat du président sortant, les décisions iniques du Conseil constitutionnel et la CEI dont la composition actuelle est décriée. Dans une ambiance de fête, comme pour dire définitivement au revoir au pouvoir RHDP, les militants ont voulu marquer le top départ de l’appel à la désobéissance civile. Ebrin Yao, président de la plateforme de la société civile ivoirienne, n’est pas allé du revers de la main pour faire comprendre à la population que " L’heure est grave parce que des militants de l’opposition sont tombés parce qu’ils réclamaient un Etat de droit avec des institutions qui ne soient pas des prolongements du parti au pouvoir". Pour lui, abordant la question de la dernière décision du Conseil constitutionnel, cette institution n’est pas au-dessus du peuple ivoirien. Selon Yao Ebrin, " C’est un laboratoire de fraude à grande échelle et que leur projet de voir Ouattara candidat et encore président a échoué lamentablement et a perdu toute crédibilité " a-t-il martelé. C’est pourquoi, il a demandé la dissolution et de la CEI et du Conseil constitutionnel. Parce que, soutient-il " Ces deux institutions sont à la base des maux dont souffre le peuple de Côte d’Ivoire ". Et de lancer cet appel "l’heure a sonné de prendre notre responsabilité devant l’histoire. Il faut délivrer notre pays de ces politiciens adeptes au mensonge, il faut dire non à cette candidature illégitime de Alassane Dramane Ouattara " a-t-il lancé devant une foule en liesse. Pour le représentant du Gps, parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume, " la Côte d’Ivoire vient de vivre un coup d’Etat parce que le Conseil constitutionnel a validé la candidature de Alassane Dramane Ouattara. Par cette décision, le Conseil constitutionnel qui est un organe du RDR, vient de s’attaquer à la Côte d’Ivoire et il faut dire non, parce que nous n’irons pas à cette élection avec Alassane Dramane Ouattara" a clamé Baba Yeo, Coordonnateur GPS de Yopougon. Il s’est félicité de l’union de toute l’opposition qui parle désormais d’une seule et même voix. Il a exigé "le report des élections qui ne pourront se tenir que Si Gbagbo, Soro et Blé Goudé sont de retour ". En plus du report, il a, au nom de Guillaume Soro, demandé la mise en place d’une nouvelle CEI et d’un nouveau Conseil constitutionnel. Il a, en outre, exigé la libération totale de tous les prisonniers politiques et militaires. Le fédéral Fpi d’Attécoubé, Aké Joël, est, quant à lui, revenu sur la volonté du président de briguer un troisième mandat. Avec ironie, il a fait savoir que le "président candidat avait juste demandé 5 ans pour transformer la Côte d’Ivoire, il en a eu 10. Il vient demander encore 5ans? Nous disons non, c’est anticonstitutionnel. La Constitution n’est pas un slip qu’on peut changer à tout moment et la tailler à sa hauteur". Pour lui, c’est une forfaiture à laquelle il faut mettre fin. C’est en cela qu’il a dit aux militants qu’il " n’est plus besoin d’un mot d’ordre quelconque, la désobéissance civile est le seul mot d’ordre qui soit" a-t-il tranché.
M. Joël Kouadio Henri Joël, au nom de la plateforme CDRP, a transmis aux militants un message du président du PDCI, Henri Konan Bédié, en ces termes "Le président Bédié me charge de vous dire que la désobéissance civile est en cours, elle est en marche. Le mandat d’Alassane Ouattara expire le 31 octobre et le 31 octobre, il n’y aura pas d’élection, la Côte d’Ivoire sera libérée ", a averti le représentant de la plateforme portée par le président Bédié.
Pour le délégué Pdci de Yopougon Andokoi, Kouakou Juvénal " Ouattara est forclos". Parce que, dira-t-il, "quand il fait un, deux, et qu’il demande un 3ème mandat, c’est que le président Ouattara est forclos. Pour Juvénal Kouakou, il faut dire non, quand on est dans un Etat où les institutions sont au point mort, où les libertés sont bafouées, il faut dire non à la forfaiture". La présidente du Comité d’organisation, Dr N’guessan Euphrasie Zon, déléguée Pdci de Yopougon Centre, a félicité l’ensemble des militants de l’opposition pour leur tenue exemplaire, leur discipline et pour leur mobilisation. Le député-maire du Plateau, Jacques Ehouo, a fait une apparition au meeting pour saluer la détermination des militants venus à ce rassemblement. L’opposition ivoirienne a décidé d’entrer définitivement en scène pour faire partir le Rhdp du pouvoir et elle se donne les moyens démocratiques à travers la désobéissance civile qui entre ainsi dans sa phase active avec les 3 meetings organisés simultanément à Yopougon, Cocody et Port-Bouët.
JEAN PRISCA